Correction du TD « Immunité et Activité physique » du mardi 29 octobre 2013 Question 1: Se référer à votre polycopié « Adaptations du système immunitaire à l’activité physique » et à vos notes de cours relatives au chapitre IV - partie B - point 4 sections c et d (Figs 11.2 et 12.2) Question 2: Se référer à votre polycopié « Adaptations du système immunitaire à l’activité physique » et à vos notes de cours relatives au chapitre II - partie C - point 5 section b (Figs 3.1, 4.1, 11.1 et Fig en page 5) Question 3: Pour une partie de la réponse, se référer à votre polycopié « Adaptations du système immunitaire à l’activité physique » et à vos notes de cours relatives au chapitre VI - partie B (Figs 18.3A et 18.3B) Question 5: Se référer à votre polycopié « Adaptations du système endocrinien à l’activité physique (I) » et à vos notes de cours correspondantes. Question 4. Analyse du Tableau 1: - âge, taille, masse corporelle, % graisse corporelle différents entre les groupes - VO2max, débit ventilatoire (ou ventilation) max, FRmax différents entre les groupes - pas de différences relatives aux concentrations salivaires en IgG et IgM exprimées en valeur absolue (« saliva IgG or IgM concentration ») ou rapportée à la concentration totale de protéines salivaires (« saliva protein IgA, IgG or IgM concentration ») - concentration totale de protéines salivaires plus élevée chez les athlètes que chez les non-athlètes - pas de différences relatives au débit salivaire (malgré une tendance) et aux niveaux de sécrétion salivaire des différentes Ig Analyse de la Figure 1: - concentration salivaire en IgA exprimée en valeur absolue (« saliva IgA concentration ») plus élevée chez les athlètes que les non athlètes en phase préexercice Conclusion: les athlètes de cette étude ne présentent pas de bilan immunologique différent (en terme de concentrations salivaires en Ig, donc d’immunité humorale) comparativement aux non athlètes 1 Question 6. Analyse du Tableau 2: - pas de changements des niveaux sanguins de cortisol (malgré une tendance) ou d’hormone de croissance chez les athlètes (n=15) s’entraînant pendant 2 h et consommant la boisson enrichie en glucides (6%) ou le placebo et/ou chez les athlètes (n=5) restant assis pendant 2h et consommant la boisson enrichie en glucides (6%) - niveaux sanguins d’insuline et de glucose plus élevés en phase post-exercice (après 2 h d’entraînement) chez les athlètes ayant consommé la boisson enrichie en glucides (6%) comparativement au placebo - niveaux sanguins d’insuline toujours plus élevés en phase 1.5 h post-exercice chez les athlètes ayant consommé la boisson enrichie en glucides (6%) comparativement au placebo Analyse du Tableau 3: - pas de différences relatives à la concentration salivaire en IgA exprimée en valeur absolue (« saliva IgA concentration ») ou rapportée à la concentration totale de protéines salivaires (« saliva protein IgA »), au débit salivaire et au niveau de sécrétion salivaire d’IgA chez les athlètes (n=15) s’entraînant pendant 2 h et consommant la boisson enrichie en glucides (6%) ou le placebo et/ou chez les athlètes (n=5) restant assis pendant 2h et consommant la boisson enrichie en glucides (6%), que les mesures soient effectuées en phase post-exercice ou en phase 1.5 h post-exercice - résultats identiques pour IgG et IgM même s’ils ne sont pas figurés dans le tableau Conclusion: - aucune influence d’une boisson enrichie en glucides sur le bilan immunologique des athlètes entraînées en endurance (exercice prolongé), les auteurs se référant à une seule étude scientifique ayant déjà montré des réponses immunitaires atténuées après un exercice prolongé et intensif (course ou vélo) suite à l’ingestion de glucides (Nieman et coll., 1998) 2 Question 7. Intérêt: - mesure de nombreuses variables (physiques, physiologiques, hormonales, immunologiques) faisant appel à des techniques différentes Limites: - pas de justification relative à la mesure de ces nombreuses variables (pas d’hypothèse clairement formulée pour expliquer par ex. le lien entre les variables immunologiques et hormonales mesurées, et ce, plus particulièrement en regard du titre de la publication : « Saliva immunoglobulins in elite women rowers » by Nehlsen-Cannarella et coll, Eur J Appl Physiol, 2000, 81 : 222-228). - caractéristiques physiques différentes (âge, taille, masse corporelle, % graisse corporelle) entre athlètes et non athlètes (Tableau 1) donc comparaison difficile - pertinence de calculer l’IMC (Tableau 1) chez des athlètes (même si comparaison par rapport à des non athlètes) - expression du VO2max en valeur absolue (Tableau 1) et non pas rapportée à la masse corporelle (mesurée) ou à la masse « maigre » facilement estimable étant donné que les auteurs de cette étude disposaient de la masse grasse (% graisse x masse corporelle) (pas présentée dans le Tableau) et qu’ils auraient pu estimer la masse « maigre » ou « non-grasse » par différence entre la masse corporelle et la masse grasse - différence importante du nombre de sujets entre le groupe expérimental qui s’entraîne 2 h (n=15) et le groupe témoin qui reste assis pendant 2 h (n=5), ce qui rend les analyses statistiques difficilement interprétables (lecteur a de la difficulté à comprendre à quel moment les tests de Student et/ou les analyses de variance ont été utilisés) - aucune explication relative au fait que le groupe témoin ne soit soumis qu’à 1 seule condition, soit l’ingestion de la boisson enrichie en glucides (6%) comparativement au groupe expérimental - analyses statistiques inappropriées pour comparer le groupe expérimental soumis à 2 conditions et le groupe témoin soumis à 1 seule condition, chez lesquels 3 séries de mesures sont effectuées dans le temps (ANOVA aurait dû être la seule analyse utilisée) 3