contenant entre 2 et 4 graines relativement aplaties est formée suite à la fécondation, autogame ou
allogame entomochore.
Sur le plan agronomique, le haricot de Lima se cultive en climats tropicaux humides et subhumides de
basse altitude dans les régions chaudes tempérées ou arides et semi-arides. Il tolère une grande
variation altitudinale (0-2000 mètres), mais craint le gel. Son développement est optimal en sol bien aéré
et drainé, de Ph neutre. Un sol peu fertile, pauvre en matière organique, n’est pas un problème puisqu'il
peut fixer l'azote par symbiose avec des bactéries Bradyrhizobium. Son système racinaire lui permet en
général de résister à la sécheresse (500-600 mm par an suffisent une fois la culture établie) Il possède
ainsi une large gamme de conditions écologiques auquel il s'adapte grâce à une importante diversité
phénotypique.
Il reste limité par d'importantes maladies en régions tropicales : fongiques (la maladie du pied du
haricot, le mildiou etc.) et virales (Virus de la mosaïque dorée du haricot de Lima, Virus de la marbrure
verte du haricot de Lima). Les nématodes, ainsi que certains ravageurs (Coccinelle mexicaine du haricot
le thrips des fleurs, le foreur de gousses, la bruche, etc.) peuvent faire chuter considérablement le
rendement de cette culture.
Depuis le 20ème siècle des programmes d'amélioration génétique de P. lunatus ont pour objectif
d'augmenter le rendement agricole de ce dernier. Ils tendent faire augmenter sa production de base
(réduire son cycle de croissance, avoir un type de croissance arbustif, augmenter le nombre de fruits par
plantes et de graines par gousse tout en améliorant leur qualité nutritionnelle), et à le rendre résistant
aux conditions environnementales limitantes (photopériode, etc.), aux ravageurs et aux maladies
bactériennes et fongiques. Entre autres, l'introgression de gènes utiles des taxons sauvages (croisement
interspécifique) sont fortement utilisées. Nombreux de ces programmes ont pour objectif d'obtenir des
cultivars adaptés à la monoculture et à l'agriculture intensive (mécanisation, etc.). Ils ont cependant
conduit à un succès dans les pays à climat tempérée (Etats-Unis) mais les résultats sont nettement
moindres dans les pays tropicaux (Afrique en particulier). Sous les tropiques, les rendements en graines
sèches de haricot de Lima vont de 200–600 kg/ha en culture associée à 1000–1500 kg/ha en
monoculture. La production de haricots lima, est estimée à environ 3,3 MTM en 2010 selon The U.N.
Food and Agricultural Organization Les Etats-Unis sont le plus gros producteur suivit de Madagascar et
du Pérou. Dans les autres pays, le haricot de Lima se cultive surtout de manière horticole en jardins
familiaux ou en association avec des céréales (maïs, sorgho), des plantes à racines ou à tubercules
(igname, manioc) ou d’autres plantes (bananier, arachide, canne à sucre, courge). Il n’existe pas
d’estimations sur la superficie ou la production. . Les graines de maïs et de haricots sont plantées