38 COPYRIGHT Dysthyroïdies 1. Introduction | Pathogenèse 1-5 ——Prévalence de l’hyperthyroïdie dans la population nord-américaine : ‒‒clinique : 0,5 % ; ‒‒subclinique : 0,7 %. ——La prévalence générale augmente avec l’âge (en particulier pour le goitre nodulaire toxique) et le fait de fumer. La maladie de Basedow se rencontre particulièrement chez les femmes de 20 à 40 ans. ——Prévalence de l’hypothyroïdie dans la même population : ‒‒clinique : 0,3 % ; ‒‒subclinique : 4,3 %. ——La prévalence augmente aussi avec l’âge. 2. Définition | Classification 5 ——Au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois/Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne, les valeurs de référence sont les suivantes : ‒‒TSH : 0,2-3,5 mU/l ; ‒‒T4 libre : 9-19 pmol/l. ——Ces valeurs sont basées sur des études de répartition dans une population ambulatoire sans pathologie thyroïdienne. Les données de la littérature parlent plutôt pour une limite supérieure de la TSH à 4,0 mU/l. 518 38. Dysthyroïdies Hyperthyroïdie et hyperthyroïdie subclinique ——L’hyperthyroïdie primaire peut être définie comme un excès d’hormones thyroïdiennes (T3 et T4) lié à une production trop importante, une libération excessive ou une libération d’origine exogène. Une diminution de la TSH par feedback négatif de la T4 est présente. ——L’hyperthyroïdie secondaire d’origine hypophysaire est exceptionnelle, caractérisée par une TSH normale ou légèrement augmentée face à des valeurs augmentées de T3 et T4 (sécrétion inappropriée de TSH par un adénome hypophysaire). ——L’hyperthyroïdie subclinique est caractérisée par une diminution de la TSH et des valeurs normales de T3 et T4, parfois à la limite supérieure de la norme. N.B. En cas de maladie aiguë, de dénutrition ou suite à l’administration de certains médicaments (corticostéroïdes), les valeurs des hormones thyroïdiennes peuvent être altérées. La TSH peut être abaissée, faisant croire à tort à une hyperthyroïdie. Les valeurs de T3 et T4 peuvent être normales-basses (low T3 syndrome). Hypothyroïdie et hypothyroïdie subclinique 6 ——L’hypothyroïdie primaire correspond à une diminution du taux de T4 et se traduit par une élévation de la TSH par diminution du feedback négatif de la T4 sur l’hypophyse. Habituellement, la TSH est supérieure à 10 mU/l. ——L’hypothyroïdie secondaire ou tertiaire isolée avec diminution de la TSH, la T3 et la T4 est très rare. Elle ne se rencontre pratiquement que dans les pathologies hypophysaires (p. ex. adénome). L’hypothyroïdie subclinique est caractérisée par une augmentation modérée de la TSH et une T4 libre dans la norme. Le risque de progression vers une hypothyroïdie franche est associé à la présence d’AC anti-TPO (anticorps anti-thyroperoxidase). Dans une étude menée sur des femmes avec hypothyroïdie subclinique, le risque de développer une hypothyroïdie franche à dix ans était de 23 % en l’absence d’AC anti-TPO et de 58 % lors d’AC anti-TPO positifs. N.B. Une augmentation modérée et transitoire de la TSH peut se voir après une exposition à l’iode, par exemple après une injection de produit de contraste iodé ou une désinfection cutanée prolongée. Endocrinologie et métabolisme 519 3. Drapeaux rouges Critères d’urgence Crise thyrotoxique ——Répercussions hémodynamiques : ‒‒tachyarythmie ‒‒insuffisance cardiaque décompensée ‒‒ischémie myocardique ——Signes neuropsychologiques : ‒‒état confusionnel ‒‒décompensation maniaque ÄUne Ä hospitalisation est à envisager. Hypothyroïdie ——Asthénie importante, ralentissement psychomoteur ——Trouble de l’état de conscience (coma myxœdémateux) ——Facteur de stress aigu : infection sévère, infarctus du myocarde ——Hypothermie ——Répercussions hémodynamiques : hypotension artérielle, bradycardie ——Décompensation cardio-pulmonaire, épanchements pleuraux et/ ou péricardiques hospitalisation est à envisager. ÄUne Ä N.B. Une insuffisance surrénalienne associée à une hypothyroïdie, principalement lors d’une maladie auto-immune, doit être recherchée et traitée afin d’éviter une crise addisonnienne lors de la substitution en hormones thyroïdiennes. Situations à risque Grossesse ÄIndication Ä à une consultation spécialisée en urgence en raison des risques pour la mère et l’enfant en cas d’hyper- ou d’hypo­ thyroïdie non traitée. 520 38. Dysthyroïdies 4. Diagnostic ——Le dépistage systématique d’un trouble thyroïdien n’est pas recommandé en raison de l’absence de données probantes sur les bénéfices cliniques individuels. ——Le dépistage se justifie cependant en début de grossesse chez les femmes à risque : ‒‒antécédents personnels ou familiaux de dysthyroïdie ; ‒‒maladie auto-immune, dont le diabète de type 1 ; ‒‒status après radiothérapie cervicale ; ‒‒fausses couches à répétition (association avec anticorps antiTPO) ; ‒‒infertilité. Diagnostic de l’hyperthyroïdie 7-10 La démarche clinique lors d’hyperthyroïdie est résumée à la Figure 1. Les diagnostics étiologiques suivants doivent être évoqués : ——la maladie de Basedow, qui est due à la stimulation du récepteur de la TSH par des anticorps, entraînant une augmentation de la synthèse et sécrétion de T3 et T4. Un agrandissement diffus et indolore de la thyroïde est souvent présent. Une orbitopathie est présente chez 30 % des patients, se manifestant par une exophtalmie avec irritation et congestion, risque de lagophtalmie ainsi que parfois un déficit visuel par compression du nerf optique et un trouble oculomoteur. ——l’adénome toxique et le goitre multinodulaire toxique, qui sécrètent de façon autonome des hormones thyroïdiennes. L’autonomie (unifocale ou multifocale) évolue au fil des années vers une hyperthyroïdie, favorisée par l’apport éventuel d’iode exogène. Un nodule ou un goitre doivent être recherchés à la palpation. Parfois la thyroïde n’est pas palpable. Le diagnostic nécessite un ultrason et une scintigraphie. N.B. Un nodule ou un goitre peuvent être mis en évidence au status, sans perturbation de la fonction thyroïdienne. Ils justifient en général un examen par le spécialiste, en raison du risque de cancer thyroïdien (ponction du nodule si > 1 cm, voire > 1,5 cm, selon les caractéristiques ultrasonographiques). Endocrinologie et métabolisme 521 ——la thyroïdite subaiguë lymphocytaire, une maladie auto-immune souvent rencontrée dans le post-partum (5-12 % selon les pays). L’infiltrat entraîne une destruction du parenchyme avec libération d’hormones thyroïdiennes. Une brève période d’hyperthyroïdie peut être suivie d’une hypothyroïdie rarement persistante. Le plus souvent, le retour à une fonction thyroïdienne normale est observé en 6 à 12 mois. Figure 1. Stratégie clinique de l’hyperthyroïdie 11-14 Suspicion d’hyperthyroïdie Grossesse, drapeaux rouges oui Avis endocrinologue non élevée Dosage T4 libre normale élevée Dosage T3 normale oui Clinique de Basedow Dosage négatifs AC anti-récépt. TSH non Hyperthyroïdie subclinique oui* positifs Maladie de Basedow Avis endocrinologue: recherche de goitre, de nodule Age > 60 ans ATCD cardiopathie TSH < 0,1 mU/L non Suivi clinique 1×/6 mois * Augmentation du risque de FA (surtout si TSH , 0,1 mU/L), possible augmentation de la mortalité chez les patients avec antécédents de cardiopathie, possible augmentation du risque d’ostéoporose chez les femmes ménopausées. 522 38. Dysthyroïdies ——la thyroïdite subaiguë ou de De Quervain, douloureuse, d’origine inflammatoire, possiblement post-virale. La VS ou la CRP sont augmentées. La présentation est aiguë avec fièvre, douleurs aiguës irradiant dans les oreilles. Une augmentation de la taille de la thyroïde est possible. Environ la moitié des patients ont initialement des signes d’hyperthyroïdie. Après quelques semaines, une hypothyroïdie peut se développer. Le retour à une fonction normale se fait chez presque tous les patients. ——l’hyperthyroïdie d’origine exogène, qui peut être intentionnelle, par exemple dans le but de supprimer la TSH lors d’un cancer thyroïdien, ou accidentelle par administration de contraste iodé. Lors d’hyperthyroïdie exogène de type factice, on observe une diminution de la thyroglobuline, contrairement à l’hyperthyroïdie primaire. ——l’amiodarone, pouvant induire une hyperthyroïdie par plusieurs mécanismes : une inflammation de la thyroïde avec libération d’hormones thyroïdiennes ou une augmentation de la synthèse liée à l’apport en iode. L’amiodarone diminue la conversion périphérique de T4 en T3. Diagnostic de l’hypothyroïdie primaire 6,11 La démarche clinique lors d’hypothyroïdie est résumée à la Figure 2. Devant une hypothyroïdie, les diagnostics suivants doivent être évoqués : ——la thyroïdite chronique de Hashimoto, une maladie auto-immune se manifestant par une augmentation des anticorps anti-thyroperoxidase (TPO) et anti-thyroglobuline. Il s’agit de la cause la plus fréquente d’hypothyroïdie. Le volume thyroïdien est très variable. Le rapport femmes/hommes est de 7/1. ——La thyroïdite subaiguë (lymphocytaire, du post-partum ou de De Quervain) peuvent s’accompagner d’une phase transitoire ­d’hypothyroïdie, justifiant un suivi de la TSH à 6-12 mois. ——Les hypothyroïdies iatrogènes s’observent suite à : ‒‒thyroïdectomie, ‒‒radio-iode (I131), ‒‒radiothérapie cervicale, ‒‒lors de certains traitements : lithium, amiodarone, anti-thyroïdiens, interféron, iode (produits de contraste). Endocrinologie et métabolisme 523 524 Figure 2. Diagnostic et prise en charge de l’hypothyroïdie 15-19 oui non TSH > 10 mU/L non Hypothyroïdie connue? non Cause réversible ? Médicaments, iode ? Thyroïdite au décours ? non Grossesse, Drapeaux rouges? oui oui oui Suspicion d’hypothyroïdie Adaptation de posologie Contrôle à 2 mois Avis spécialisé Dosage T4 libre? Envisager un traitement d’épreuve < 8 pmol /L positifs* oui* Suivi 1×/an négatifs Dosage AC anti-TPO ? non Symptômes compatibles? Hypothyroïdie subclinique Suivi 13/an ou év. envisager traitement normale N.B. Augmentation du risque d’insuffisance cardiaque lors d’hypothyroïdie subclinique, particulièrement lorsque TSH > 10 mIU/l. N.B. AC anti-TPO : anticorps anti-thyroperoxydase. * Les bénéfices du traitement sont controversés: suivi clinique et biologique 1×/an et discuter d’un traitement, notamment en présence de symptômes évocateurs d’hypothyroïdie, de dyslipidémie (cholestérol total >7 mmol/l) ou lors d’AC anti-TPO positifs (risque à 10 ans de développer une hypothyroïdie franche passant de 23% à 58%). Traitement substitutif par levothyroxine Hypothyroïdie avérée Confirmer par 2 e labo. + T4l 38. Dysthyroïdies Endocrinologie et métabolisme 525 ——La carence en iode est une cause fréquente d’hypothyroïdie dans certaines parties du monde, souvent associée à la présence d’un goitre. ——L’hypothyroïdie congénitale : 1 naissance/4000, dépistage néonatal (Guthrie). ——L’hypothyroïdie d’origine centrale isolée (hypophysaire ou hypothalamique) est exceptionnelle en dehors des pathologies hypophysaires connues, par exemple lors d’un adénome hypophysaire avec effet de masse, d’un craniopharyngiome, ou suite à une radiothérapie cérébrale. 5. Prise en charge | Traitement 6,7,11,20,21 Hyperthyroïdie ——Les trois modalités thérapeutiques à disposition sont à prendre en compte avec avis de l’endocrinologue : ‒‒les antithyroïdiens de synthèse ou thionamides : thiamazol, carbimazol (traitement initial), ou propylthiouracil (PTU) ‒‒le traitement chirurgical ‒‒le traitement à l’iode radioactif (I131) ——Les β-bloquants sont utilisés transitoirement pour le traitement initial des symptômes d’hyperthyroïdie franche. ——Les AINS ou les corticostéroïdes pour l’inflammation en cas de thyroïdite de De Quervain. Hypothyroïdie ——Substitution par thyroxine, à vie dans les causes non-réversibles : thyroxine 1,4-1,6 µg/kg par jour, c’est-à-dire environ 100 µg/j pour une femme de poids moyen et 125 µg/j pour un homme de poids moyen. ‒‒en l’absence de cardiopathie ischémique et avant l’âge de 60 ans, introduction d’une demi-dose puis 2-3 semaines plus tard, de la dose complète. ‒‒en cas de cardiopathie ischémique ou d’âge > 60 ans, traitement à doses progressives : début à 12,5-25 µg/j et augmentation par paliers à intervalles de 2-3 semaines, selon la tolérance. ‒‒lors d’hypothyroïdie sub-clinique, doses proches des doses substitutives, afin de majorer les chances d’observer un effet favorable : 75-100 µg/j. 526 38. Dysthyroïdies 6. Suivi | Complications | Pronostic 22 Hyperthyroïdie ——La réponse au traitement sera monitorée par les tests thyroïdiens : TSH, T4 libre, parfois T3 libre. ——Les effets secondaires (à mentionner au patient lors de la prescription) des antithyroïdiens de synthèse sont : ‒‒dans environ 5 % des cas : fièvre, rash, urticaire, arthralgies ‒‒très rarement : agranulocytose, hépatotoxicité (cas graves décrits avec PTU), augmentation de la taille d’un goitre (surdosage) ——Une surveillance biologique n’est pas conseillée, mais en cas de fièvre ou maux de gorge, une agranulocytose doit être recherchée. Avec le PTU, le plus souvent prescrit uniquement dans le premier trimestre de grossesse, la surveillance des tests hépatiques peut se justifier. ——Les effets secondaires de l’iode radioactif (I131) sont : ‒‒l’évolution fréquente vers une hypothyroïdie ‒‒un risque d’aggravation d’une orbitopathie lors de maladie de Basedow ‒‒une accentuation de l’hyperthyroïdie dans les suites immédiates du traitement (rare) ——Les effets secondaires de la chirurgie sont rares mais importants : ‒‒lésion du nerf récurrent ‒‒hypoparathyroïdie avec hypocalcémie sévère persistante ‒‒hémorragie post-opératoire, cicatrice chéloïdienne, adhérences ——Suivi : ‒‒maladie de Basedow : traitement par antithyroïdiens de synthèse en général pendant 12-18 mois, puis tentative d’arrêt. ‒‒rémission à long terme chez 30-40 % des patients, surtout en l’absence de goitre et de tabagisme, mais suivi à long terme indiqué en raison du risque de récidive, d’évolution vers une hypothyroïdie et de persistance de l’orbitopathie, avec alternance de phases de rémission et de récidive. Endocrinologie et métabolisme 527 Hypothyroïdie ——Surveillance du traitement 3 mois après son introduction et 4-6 semaines après chaque modification de dose. L’objectif est de normaliser la TSH. Par la suite, contrôler la TSH 1 x/an, sauf en cas de grossesse, de prise d’œstrogènes ou de variation pondérale importante (modification des besoins en thyroxine). N.B. En cas de substitution d’une hypothyroïdie secondaire, monitorage par le dosage de T4 libre, la TSH n’étant dans ce cas pas fiable. ——Les besoins en thyroxine ont tendance à diminuer avec l’âge. ——Eviter un taux de TSH < 0,4 mU/L, en raison des risques d’ostéoporose et de fibrillation auriculaire. ——Consultation chez un spécialiste nécessaire en cas de : ‒‒grossesse, ‒‒non-réponse ou intolérance au traitement, ‒‒suspicion d’une origine centrale, ‒‒co-morbidités telles qu’ischémie myocardique non-traitée. ——Attention aux interactions médicamenteuses avec la thyroxine : ‒‒diminution de l’absorption par sels de calcium, fer, hydroxide d’aluminium et cholestyramine ‒‒augmentation du métabolisme par phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital, rifampicine. 7. Message ›› Le risque de crise thyrotoxique existe en cas d’administration de contraste iodé ou d’amiodarone, principalement chez des personnes atteintes d’un goitre multinodulaire. ›› Lors d’hypothyroïdie d’origine auto-immune, l’administration d’hormones thyroïdiennes peut précipiter une insuffisance surrénalienne concomitante en crise addisonnienne. ›› Toute maladie thyroïdienne chez une femme enceinte doit amener à demander un avis spécialisé. 528 38. Dysthyroïdies 8. Références bibliographiques | Liens 1. Aujesky D, Cornuz J, Waeber G, Portmann L. La dysthyroïdie primaire de l’adulte : recommandations pour la pratiquée clinique. Lausanne : CHUV, Département de médecine, 2004. 2. Hollowell JG, Staehling NW, Flanders WD, Hannon WH, Gunter EW, Spencer CA, et al. Serum TSH, T(4), and thyroid antibodies in the United States population (1988 to 1994). J Clin Endocrinol Metab. 2002 ; 87 : 489-99. 3. Tunbridge WM, Evered DC, Hall R, Appleton D, Brewis M, Clark F, et al. 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