économies de marché: crise, transition et opportunités de croissance

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Numéro spécial de la revue « Marché et Organisations »
Appel à contributions
Coordination : Guillem ACHERMANN et Maria LOREK
« Nouvelles » économies de marché: crise, transition et
opportunités de croissance
Après l’instauration de l’économie de marché dans les pays centralement planifiés, la
planification impérative, qui a assuré leur développement après la Seconde Guerre mondiale,
est remplacée par l’intervention conjointe de l’État, des autorités locales – incitations
diverses – et des entreprises. La structure et la logique de l’organisation industrielle de ces
pays se sont fortement transformées pour mieux répondre aux exigences de l’économie de
marché et faire face à la concurrence élevée. La mise en place des nouvelles institutions joue
un rôle clé dans cette transition favorisant l’émergence des différentes formes de coopération
et du partage entre les acteurs publics et privés qui s’inscrit dans le cadre de la « nouvelle »
économie de marché. Ce rapprochement entre les acteurs faisant partie de différents réseaux
institutionnels permet la convergence de leurs intérêts et la naissance d’un système de
coordination basé sur l’action collective. L’objectif de cet appel à contribution à la revue
Marchés et Organisations, consiste à mettre en évidence l’ensemble des transformations
macro-économiques qui ont permis certains anciens pays centralement planifiés de combler
leur retard lié aux techniques, aux compétences, aux connaissances tout en favorisant le
développement de l’entrepreneuriat et de l’innovation qui se traduit par l’amélioration de leur
attractivité et de leur compétitivité. Pourquoi ces pays sont entrés en crise ? Quelles sont les
conséquences de ce processus ? Comment se déroule leur transformation économique ?
Quelles sont les difficultés engendrées au cours de cette transition ? Est-ce que les nouveaux
outils et les mécanismes mis en place assurent la stabilité de ces pays ? Quels sont les constats
et les perspectives qui en découlent ? Ainsi, quatre axes de réflexion sont proposés :
Thème A : Les causes et les conséquences de la crise des pays centralement planifiés
Cet axe sera dédié aux travaux qui s’intéressent aux problèmes spécifiques des pays
centralement planifiés afin de mettre en évidences les causes de leur crise économique qui
s’est déclenchée à la fin des années 1970. Les difficultés (économiques, institutionnelles et
sociales) engendrées par cette crise ont définitivement mis en question le modèle de
développement centralement planifié. Quels sont les facteurs qui ont mené ces pays sur la
voie de l’économie de marché ? Comment ils se sont réintégrés dans les nouvelles conditions
économiques (mondialisation, concurrence élevée) ?
Thème B : Les transformations économiques suite aux changements institutionnels
La mise en place de nouvelles institutions et les différents programmes, politiques et projets
publics et publics-privés menés au cours de la transition ont des conséquences divergentes
pour le développement des anciens pays centralement planifiés en raison du financement
offert pour la R&D et l’innovation, d’appui à l’entrepreneuriat, de leur contribution à
l’amélioration et à la diversification de leur offre, etc. L’instauration d’un nouveau cadre
institutionnel constitue une phase cruciale dans le processus de la transition des anciens pays
centralement planifiés. Si dans certains de ces pays les nouvelles institutions ont été établies
rapidement d’autres ont été soumis à un processus de transformation long. Quelles sont les
transformations issues de ce processus ? Quel rôle l’État joue-t-il dans ce processus ?
Thème C : Les difficultés de la période de la transition
Cet axe sera consacré aux travaux mettant en avant les difficultés engendrées au cours de la
transition et l’héritage des anciens pays centralement planifiés lié à la pénurie de la maind’œuvre qualifiée, leur retard technique par rapport aux pays occidentaux, la domination de
grandes unités de production, la faible diversification de leur économie, etc. Comment les
différents États ont cherché à faire face à ces difficultés ? Quelles sont les initiatives prises par
des acteurs privés ?
Thème D : Le constat et les perspectives de développement pour les anciens pays
centralement planifiés
Dans cet axe la priorité est donnée aux travaux qui s’interrogent sur l’émergence des
nouvelles activités et le développement de l’innovation en raison de transformations qu’elles
peuvent apporter afin de mettre en évidence de nouvelles perspectives de développement pour
les anciennes économies centralement planifiées. Cela suppose l’application de nouveaux
schémas organisationnels aussi bien au niveau de la grande entreprise que sur le plan des
relations entre les acteurs économiques (entreprises, collectivités, associations,
consommateurs). Est-ce que les transformations introduites (institutionnelles et
organisationnelles) au cours de la transition sont suffisamment importantes pour assurer la
stabilisation de ces économies ? Comment expliquer le développement dynamique de certains
anciens pays centralement planifiés après l’instauration de l’économie de marché ? Quels sont
les nouveaux secteurs prioritaires ?
 Les textes seront rédigés en français ou en anglais.
 Le nombre de mots ne doit pas dépasser 9 000 mots (10 à 25 pages dactylographiées d’un
seul côté avec interligne de 1,5 pts et avec marges), y compris les tableaux, graphiques,
figures, notes et bibliographie
 Les textes devront être accompagnés par un résumé de 150 mots en anglais et en français et
par les codes de qualifications JEL (https://www.aeaweb.org/jel/guide/jel.php)
 Les
textes
sont
à
envoyer
par
mail
à
[email protected]
et
[email protected]
Calendrier :
Soumission des articles : 30 avril 2014
Réponse des évaluateurs : 15 mai 2014
Pour toute information supplémentaire, veuillez contacter : Maria LOREK
([email protected]) ou Guillem ACHERMANN ([email protected]).
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