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(Moses Isegawa)
L'histoire commence avec le retour des hirondelles et l'apparition de panonceaux bleu et noir aux
carrefours de notre village, comme autant d'indices invitant à un jeu de piste ou à un parcours
initiatique. Symbole énigmatique pour beaucoup, certains ont décelé dans la croix la représentation
du secours et de l'assistance médicale, le Yin et le Yang évoquant pour leur part la médecine orientale, mais cela n'en
disait pas plus long. Ce fléchage menait à une grande maison devant laquelle stationnait une voiture customisée au
nom de MAGS. Le mystère restait entier.
Et puis les commentaires n'ont pas tardé :
-"Il y a de nouveaux locataires rue des Bédialots, charmants et discrets…"
-"Ce serait un guérisseur ou un magnétiseur, quelque chose comme ça…"
-"Il parait qu'on vient de loin pour le voir…"
-"Un bel homme assurément !"
Tout était dit, ou presque. Peu de temps après,
l'information circulait que Mme P. et M. B. avaient
pris rendez-vous et, ma foi, étaient fort satisfaits des
soins prodigués (ne cherchez pas à deviner qui se
cache derrière ces initiales car les noms ont été
modifiés !). Le bouche-à-oreille faisait son œuvre et
donnait l'envie d'en savoir plus…
La médecine non conventionnelle, qu'est-ce que c'est ?
La médecine occidentale dite "conventionnelle", scientifique et officielle, nommée allopathie par les homéopathes, a
fait des progrès extraordinaires en matière de santé, aidée en cela par la chimie et des moyens techniques de plus
en plus sophistiqués. Mais à l’heure des scanners, de la radiothérapie et de la chirurgie assistée par ordinateur, des
milliers de malades continuent pourtant à parcourir la planète à la recherche de thérapeutes qui "soufflent" le
chaud, le froid, "imposent" les mains, "manipulent", soignent par les plantes... Ils soulagent souvent, et guérissent
parfois comme par miracle. Ils soignent des gens de la rue aussi bien que des chefs d'Etats, des scientifiques, des
célébrités..., mais ils restent en marge de la médecine, malgré les observations qui se sont accumulées depuis des
siècles et malgré les nombreux constats de guérisons établis par le monde scientifique. Aujourd’hui, des médecins
osent collaborer avec ces "guérisseurs"…
Le terme "médecine non conventionnelle", retenu par la Commission Européenne, désigne en Occident une grande
variété de méthodes de traitement issues de traditions parfois séculaires ; nombre d'entre elles trouvant leur origine
dans les traditions asiatiques (chinoise, indienne) sont liées aux philosophies et cultures de ces pays. Certaines
proviennent cependant de traditions locales d'Occident ou encore ont été développées dans une période récente
comme les nombreuses thérapies énergétiques. Ces pratiques sont pour cette raison globalement considérées
comme pseudo-scientifiques par une partie de la communauté médicale. Elles sont également appelées "médecine
douce", "médecine naturelle", "médecine alternative", "médecine complémentaire", "médecine parallèle" ou encore
"médecine holistique", certaines faisant l'objet d'une reconnaissance progressive en Europe depuis les années 1990.
Acupuncture, homéopathie, Ayurveda, thérapie florale de Bach, ostéopathie, phytothérapie, magnétisme,
réflexologie… ne sont que quelques disciplines les plus connues parmi plus de 300 MAC ("médecines alternatives et
complémentaires") existantes.
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" (Paul Eluard)
Originaire de Serres-Sainte-Marie, petit village béarnais près de Pau au pied des Pyrénées, et ayant connu une
enfance difficile dans une famille de sept enfants dominée par un père très autoritaire, Max a très tôt pressenti que
sa destinée l'amènerait à aider son prochain. Les métiers de médecin ou d'avocat l'attiraient particulièrement.
Mais à l'âge de sept ans, il a côtoyé, sans jamais le rencontrer, Ferdinand Boé, un guérisseur très réputé dans la
région et installé à Ayzac-Ost (près d'Argelès-Gazost dans les Hautes-Pyrénées), à qui son père s'adressait en cas de
besoin. Il était fasciné par ce personnage et souhaitait ardemment le connaître mais son père ne l'y a jamais
autorisé. Lorsque ce dernier fut victime d'un grave accident de moto ayant notamment touché son bras, le médecin
lui conseilla de se faire masser par ses enfants. Seul Max parvenait à le soulager de ses douleurs. Alors commença-t-il
à prendre conscience de ses "dons", ressentant de plus en plus fortement le besoin de venir en aide aux autres.
Un prêtre, auprès duquel il suivait le catéchisme, lui a même suggéré d'entrer dans les ordres, mais cette vie-là, trop
austère à son goût, ne l'attirait pas. Même si le brave homme lui a fait comprendre que la "bonne du curé" pouvait
pallier souvent beaucoup de manques… il ne fut pas tenté.
Sa vocation se dessinait déjà et il s'est orienté vers l'enseignement, en devenant éducateur spécialisé auprès
d'enfants en difficulté dans la région parisienne, à Aubervilliers plus précisément. En désaccord avec les méthodes
de l'Education nationale concernant ces enfants-, il est alors parti pendant trois ans en Louisiane pour y enseigner
le français.
Puis il a regagné la France, travaillant à Roissy jusqu'au jour sa vie a été bouleversée par une rencontre, "la"
rencontre providentielle d'une femme hors du commun : Marcelle Olivério.
Marcelle, petit bout de femme dynamique, rayonnante, d'une grande spiritualité, disciple
fidèle d'Allan Kardec, était une personne aux dons exceptionnels. Elle était un médium
remarquable, pas du tout une "voyante" prédisant l'avenir, mais elle avait développé une
médiumnité de communication, sa foi et son enthousiasme au service des autres parvenant à
soulever des montagnes.
Max l'a accompagnée à Abbeville dans la Somme ils se sont installés. Elle a fondé en 1982
l'association "SOS Suicide" qui connut une ampleur nationale : plus de 4 000 interventions par
an. Un numéro vert à la disposition des proches des désemparés leur permettait de contacter, 24 h sur 24, une
équipe de 60 bénévoles qui répondaient aux appels désespérés. Des milliers de personnes ont été aidées, des
milliers de vies sauvées, des chemins trop difficiles ont été éclairés. "SOS Suicide" était une réponse immédiate à un
appel au secours. Marcelle Olivério intervenait sur les radios, à la télévision, répandant le message auquel elle
croyait et sauvant de nombreuses personnes de la désespérance et de la mort.
Elle a côtoyé bon nombre de personnages au sommet de l'Etat, des médias, et des sphères influentes du pays. Mais
"SOS Suicide" a connu, malheureusement, trop de succès. Pour une question de subventions qu'elle a toujours
refusées afin de préserver sa liberté, une association politisée, sans scrupule, présidée par un homme de "pouvoir",
comme il se plaisait à l'affirmer, a pris indûment cette même dénomination pour bénéficier de sa notoriété, et a mis
fin ainsi à cette action pourtant unique dans sa forme et sa valeur. Pour éviter une confusion inévitable,
préjudiciable à cette œuvre totalement désintéressée, Marcelle Olivério a donc décidé, la mort dans l'âme, d'y
renoncer.
Max et Marcelle ont alors regagné les Pyrénées en venant vivre à Lourdes, puis à Larreule où elle a finit ses jours.
Médium écrivain, recevant des messages par écriture automatique, elle a produit plusieurs ouvrages dont le premier
"Ephphata" ("Ouvre-toi"), universel et œcuménique, présenté durant six ans sur de nombreuses radios, affiches en
librairies et conférences, a déclenché les pires ennuis. Non pas à sa sortie, ni pour son contenu, mais six ans plus tard
; "Ephata" (un "ph" en moins) a vu le jour sous l'égide de l'Eglise catholique. Hasard ? Volonté de semer la confusion
devant la notoriété du livre de Marcelle Olivério ? Action en justice, procès perdu… Mais elle qui aimait à dire : "rien
n'empêchera ma volonté d'action, et si je peux transformer le désert et les terrains en friche en un jardin plus beau,
ma vie n'aura pas été inutile", a œuvré en ce sens jusqu'à son dernier souffle dans l'abnégation la plus totale pour
que des vies puissent renaître.
Lorsque Max évoque cette période de sa vie, Marcelle est omniprésente, combative, lumineuse. Et il est toujours à
ses côtés, dans les bons et les mauvais moments, soignant et guérissant sans relâche, s'enthousiasmant dans la
réussite des entreprises, et subissant les revers, la mauvaise foi et les calomnies, les mensonges et les injures, le
découragement parfois. Mais sans jamais dévier du chemin tracé ni renoncer à sa mission de venir en aide à ceux qui
souffrent.
Suite à une conférence donnée à Brasilia et des rencontres déterminantes, Max se
rendra régulièrement au Brésil pendant 15 ans.
Le personnage le plus attachant, mais aussi le plus controversé, est sans conteste
João Teixeira de Faria, un très puissant médium plus connu sous le nom de "João
de Deus" (Jean de Dieu). Il a aidé une grande quantité de gens qui ont été reconnus
miraculeusement guéris de cancers, sida, paraplégie et cécité ou de nombreuses
autres maladies qualifiées d'incurables.
La Casa de Dom Inácio (la maison de Saint Ignace de Loyola) à Abadiânia, officie
João Teixeira de Faria, est le centre de guérison le plus réputé mondialement.
João reçoit toutes les personnes qui le désirent, même si la liste d'attente est longue ; personne n'est refusé, et les
consultations durent parfois tard dans la nuit. I l est entouré de nombreux bénévoles qui le secondent. On a constaté
jusqu'à 3 000 visiteurs par jour ! Aucune participation financière n'est demandée, seuls sont payants les plantes,
l'eau énergisée et quelques traitements considérés comme secondaires. L'hébergement et la nourriture peuvent
également être offerts. Il réalise des interventions chirurgicales sans anesthésie, sans asepsie, souvent publiquement
et devant les caméras des médias, montrant ainsi que les patients ne souffrent pas. Il invite d'ailleurs tout médecin à
venir observer chaque intervention qu'il réalise dans la plus grande transparence.
Max a eu le privilège de l'assister et peut témoigner de la véracité de ces informations qui nous paraissent
incroyables. Si les résultats ne parlaient pas d'eux-mêmes, les visiteurs du monde entier ne se rendraient plus à
Abadiânia et la supercherie aurait été mise à jour. Mais les faits sont là…
Dans le même temps, plusieurs projets ont vu le jour à Uberlandia où existe
également un centre de guérison, la Casa de Fraternidade (la Maison de
Fraternité St-François d'Assise). Dans cette grande ville se trouve un centre
pénitentiaire modèle la prison est plus aménagée comme un espace de
réinsertion que comme un lieu d'enfermement stérile.
Tout d'abord, l'idée a germé de créer une "fazenda", une ferme, en faisant
défricher, irriguer et cultiver plusieurs hectares de terre par les prisonniers
eux-mêmes. Ce travail pouvait leur permettre d'obtenir une formation utile à leur sortie de prison. Les légumes
récoltés servaient à leur nourriture et ils étaient également distribués gratuitement aux habitants des favelas
environnantes.
Max a participé financièrement à la
création de cette ferme en fournissant les
tuyaux indispensables à l'irrigation. De
plus, des serres à arrosage automatique
permettent une meilleure répartition de
l'eau et un rendement 1/3 supérieur à
l'arrosage manuel.
De nombreuses personnes, grâce à leur générosité, ont permis la réalisation de ce projet. Plus de trente prisonniers
ont pu "sortir" de leur cellule, non seulement pour travailler à la fazenda, mais aussi pour participer à un programme
de reforestation entre la ferme et l'autoroute. Les autorités brésiliennes responsables du centre pénitentiaire ont
été très coopératives permettant ainsi de distribuer de la nourriture aux habitants des favelas qui se précipitent
lorsque la camionnette arrive. Et les enfants ne sont pas les derniers…
Chacun repart avec son "butin", même pas le temps de laver la salade !
Un réfectoire ayant été construit, les ministères de la Justice et de l'Education ont décidé d'utiliser les locaux
4 heures par jour pour dispenser des cours de brésilien et de mathématiques aux prisonniers qui le désirent afin de
faciliter leur réinsertion.
Un autre projet d'envergure : l'extension du Complexe du Dr Hansen pour l'hébergement -gratuit- des malades à la
Casa da Fraternidade… Destiné aux étrangers venant de loin se faire soigner à Uberlandia, Européens et Américains
du Nord principalement, ce bâtiment comprend douze appartements, un réfectoire et une buanderie. Il sert
également d'accueil d'urgence, pour des femmes battues par exemple.
Une aide est toujours apportée aux démunis des favelas grâce aux dons faits par les patients. Max se rendra de
nouveau dans ce but au Brésil en 2017 et il verra briller les yeux des enfants devant un tee-shirt ou une paire de
tongs qui leur auront été offerts…
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" (Bernard Werber)
Extrait de "Histoire des guérisseurs" de Marc Schweizer
"L'homme découvrit très tôt le mystérieux pouvoir de cause à effet qui semblait émaner de son regard et de ses
mains tendues (…). Dans la Bible, les descriptions de méthodes thérapeutiques magnétiques, par imposition des
mains ou le "souffle", sont nombreuses (…).
Ce fut probablement à Athènes, sous l'autorité d'Hippocrate, que les Grecs développèrent le
premier système médical rationnel en essayant d'apprendre à connaître le mécanisme de la
maladie et le fonctionnement de la guérison. Pourtant le cordon ombilical entre savoir et
connaissances acquises n'était pas coupé (…). Les connaissances médicales "scientifiques"
inculquées de professeur à élève s'acquéraient dans des écoles, le savoir empirique se
transmettait sur le tas, de mère à fille et de père en fils (…).
L'âge d'or de la cueillette des simples, des "remèdes de bonne femme", de la médecine empirique, sorcière et
magique dura quinze siècles (…). Paradoxalement, ce fut à l'aube du 19e siècle, lorsque la médecine enfin libérée de
tout carcan religieux ou philosophique allait redevenir expérimentale, que survint le grand schisme, la médecine
officielle reléguant avec mépris au rang de charlatans ceux d'entre eux qui pratiquaient le magnétisme (…).
Le véritable père du magnétisme humain, est le docteur Franz Anton MESMER (1734-
1815) (..).
En 1784, deux commissions officielles diligentées par l'Académie et par le Roi, déclareront
le magnétisme animal sans base scientifique et même dangereux pour les bonnes mœurs !
Seul parmi les académiciens, le célèbre Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836), savant de
réputation mondiale, défendra courageusement Mesmer en confirmant, envers et contre
tous, l'existence du fluide magnétique. Ce savant n'en démordra jamais, malgré les
multiples pressions de ses pairs. Nonobstant le discrédit dans lequel tomba le magnétisme
mesmérien, il conserva des disciples tels Armand de Chastenet, marquis de Puységur
(1751-1825) et Deleuze.
L'année même de la condamnation du magnétisme animal par les Académies (1784),
Puységur privilégie la notion de "transfert" de volonté du magnétiseur sur le magnétisé, qui n'existait qu'à l'état
embryonnaire dans la doctrine de Mesmer. Deleuze, qui fréquenta Jussieu au Muséum, estime lui aussi qu'un fluide
émane du magnétiseur. Rappelons sa superbe explication : "Le fluide magnétique est une émanation de nous-
mêmes, dirigé par la volonté. Magnétiser pour guérir, c'est secourir avec sa vie, la vie défaillante d'un être souffrant."
En 1821 l'Académie de Berlin décerna un prix au meilleur mémoire sur le magnétisme et réhabilita les travaux de
Mesmer (...).
A la fin du 19e siècle le magnétisme quitte le terrain des joutes scientifiques pour plonger dans l'univers étrange et
trouble de l'occultisme (…). Comme le magnétisme ne guérit pas toujours, à coup sûr toutes les maladies, on le
rejette avec mépris, ignorant superbement que la médecine officielle ne guérit pas et à coup
sûr, loin s'en faut, toutes les maladies. Rejeté par le monde scientifique dominant, le
magnétisme fut récupéré par les occultistes, ce qui en éloigna pour longtemps les hommes de
science et les esprits positifs (…).
Allan Kardec et ses disciples et continuateurs incorporèrent le magnétisme à la doctrine
spirite, selon laquelle l'homme est for de 3 corps ou principes primordiaux, - le corps
physique, - le corps astral ou principe vital (résidence de l'âme), - le corps spirituel (résidence
de l'Esprit). Très largement discrédité en France, le magnétisme retrouva ses lettres de
noblesse grâce à quelques guérisseurs exceptionnels, en particulier Hector Durville (1849-1923) et ses deux fils
Gaston et Henri. Durville estime que le fluide qui émane en permanence de notre corps, l'entoure d'une véritable
atmosphère magnétique (aura). L'action psychique du guérisseur mobilise cette force et la focalise dans le but de
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