
12/09/2008
Madame, Monsieur
Dossier délivré pour
12/09/2008
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ÉCOULEMENTS MONODIMENSIONNELS DES FLUIDES COMPRESSIBLES __________________________________________________________________________
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B 8 165 − 4© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie énergétique
1.1.3 Équation de l’énergie cinétique
ou équation énergétique mécanique
Lorsqu’on intègre l’équation (6) entre les points 1 et 2 d’une même
ligne de courant (ligne en tous points parallèle aux vecteurs vitesse
qui, en écoulement stationnaire, est confondue avec la trajectoire
d’une particule), on obtient :
(7)
C’est une équation énergétique massique dite équation de l’éner-
gie cinétique, ou encore équation énergétique mécanique, car elle
ne fait apparaître explicitement que des énergies de type
mécanique : de pression p, cinétique ec, gravifique ou potentielle
eP. L’opposé du travail des forces de frottement par unité de masse
τ
12 , toujours positif, correspond à la transformation d’énergie méca-
nique en énergie thermique.
Comme l’équation (7) est déduite de (6), on utilisera soit l’une, soit
l’autre de ces expressions puisqu’elles sont physiquement
identiques.
Si on interpose un élément mobile d’une machine entre les points
1 et 2 de la ligne de courant, l’intégration de l’expression (6) donne :
(8)
où wt12 représente l’énergie reçue par l’unité de masse de fluide
lors de son contact au cours du déplacement 1-2 avec cet élément
de machine. Cette énergie est encore appelée : travail technique.
1.1.4 Équation de l’énergie ou équation
énergétique thermodynamique
L’équation de l’énergie traduit le premier principe de la thermo-
dynamique. Sous sa forme technique, c’est-à-dire en ne considérant
explicitement dans l’énergie mécanique échangée entre le fluide et
son environnement que la part due à l’échange avec des éléments
mobiles liés à un arbre de machine, on l’écrit, pour un tube de courant
avec les hypothèses mentionnées ci-dessus :
wt12 + q12 = ∆h12 + ∆ec12 + ∆eP12 (9)
avec qquantité de chaleur échangée entre l’unité de masse du
fluide et le milieu extérieur à l’élément de fluide
considéré,
henthalpie de l’unité de masse.
Cette équation peut s’écrire plus simplement sous la forme :
wt + q = ∆ht(10)
où est l’enthalpie totale.
1.1.5 Équation d’état du fluide
Cette équation caractérise l’état thermodynamique d’un fluide. Elle
n’a une forme simple que dans le cas des gaz parfaits. Elle s’écrit
alors :
(11)
où est la constante du gaz étudié,
= 8,314 J/(mol · K) constante molaire des gaz,
masse molaire du gaz.
Pour les gaz réels, il convient d’utiliser d’autres équations qui sont
plus ou moins complexes [2].
1.2 Résolution des problèmes
Le système des quatres équations (2) ou (3), (6) ou (8), (9) et (11)
permet de déterminer quatre inconnues si on connaît les autres para-
mètres ainsi que les conditions à l’amont de l’écoulement.
Les paramètres intervenant dans ce système sont v,
ρ
, p, T, z, Ω,
wt, q, h et
τ
. En général, on suppose connues les évolutions de Ω,
z, wt, q et p lorsque la section se déplace. Il reste alors cinq inconnues
à déterminer : v,
ρ
, T, h et
τ
, pour quatre équations. L’équation de
fermeture du système est alors l’équation qui lie l’enthalpie à la pres-
sion et à la température et qui, dans le cas d’un gaz parfait, s’écrit
simplement : dh = cpdT
ou : h = cpT + Cte (12)
si cp, qui est la capacité thermique massique sous pression
constante, peut être considérée comme constante.
1.3 Application des équations
énergétiques à quelques cas
particuliers
1.3.1 Fluide en écoulement dans une canalisation
(sans machine)
Dans ce cas, wt = 0. Alors les équations (8) et (9) donnent
respectivement :
(13)
q12 = ∆h12 + ∆ec12 + ∆eP12 (14)
soit, en les combinant :
(15)
(équation qui est toujours valable, qu’il y ait ou non une machine).
1.3.2 Écoulement d’un fluide non pesant
dans une canalisation fixe
Pour les écoulements de gaz, on peut pratiquement toujours négli-
ger la variation d’énergie potentielle (∆eP ≈ 0, sauf dans l’étude par-
ticulière des cheminées). Alors, s’il n’y a pas de machine, on a :
(16)
q12 = ∆h12 + ∆ec12 (17)
1.3.3 Écoulement adiabatique d’un fluide
non pesant dans une canalisation fixe
S’il n’y a pas d’échange thermique, l’équation (17) devient :
∆h12 + ∆ec12 = 0
ou encore : (18)
c’est l’équation de Zeuner.
1
2dp
ρ
-------- ∆ec12 ∆eP12
τ
12
++ +0=
wt12 1
2dp
ρ
-------- gz
2z1
–()
v2
2v1
2
–
2
--------------------
τ
12
+++=
hthv2
2
------- gz++=
p
ρ
----rT=
rR
M
------=
R
M
1
2dp
ρ
--------- gz
2z1
–()
v2
2v1
2
–
2
--------------------
τ
12
+++0=
q12 1
2dp
ρ
---------
τ
12
++∆h12
=
1
2dp
ρ
-------- ∆ec12
τ
12
++0=
v2
2
------ h+Cte=