mars 2016 - 1
POUR LA PREVENTION EN SANTE MENTALE
CHEZ LES JEUNES
Pour quoi ?
Si les conditions matérielles et l'état de santé physique des jeunes se sont considérablement améliorés par
rapport aux générations précédentes, il n'en est pas de même pour leur santé mentale. Selon l'OMS, 20% des
enfants et des adolescents dans le monde présentent des troubles ou des problèmes mentaux, de nature
similaire quelle que soit leur culture. En France, le suicide est la première cause de mortalides 25-34 ans
(20 % du total des décès dans cette tranche d’âge) et la deuxième cause - après les accidents de la circulation
- chez les 15-24 ans (16,3 % du total des décès).
Le sondage Ipsos Fondation Pierre Deniker le Point a confirmé :
55%, soit plus d’1 jeune sur 2 a été par des sympmes de troubles mentaux (anxiété, phobie, pression,
paranoïa, etc.), 22% de manière importante. Les parents, quant à eux, sous-estiment ces souffrances, 15%
pensant que leur enfant a déjà été beaucoup gêné dans sa vie quotidienne et 24% un peu. Soit un total de 39%.1
Jeunes, parents, enseignants, tous sont démunis face à des maladies mal connues et stigmatisées. 92% des
enseignants ignorent la conduite à tenir. L’attente est forte en terme d’information, notamment en milieu
scolaire enseignants comme jeunes pensent que l’école a un rôle à jouer dans la tection et l’orientation
des jeunes en souffrance.
Le retard à la prise en charge est un facteur pronostic essentiel. Aujourd’hui, cette prise en charge reste tardive
(de 5 à 10 ans après les premiers symptômes, de 1 à 2 ans après le clenchement de la maladie), avec toutes
les complications et souffrances que cela représente.
Or, avant 25 ans, les enjeux sont majeurs : c’est le moment les jeunes construisent leur futur. Le bénéfice des
dispositifs de détection et d'intervention précoces des pathologies psychiatriques est aujourd'hui établi. L'objectif
étant d'offrir une prévention ciblée : détecter les personnes susceptibles de développer une pathologie
psychiatrique au moyen d'évaluations cliniques et standardisées, les prendre en charge au plus tôt afin d'éviter
ou de différer une évolution vers une pathologie chronique invalidante.
#psyJeunes
PROJET 2015
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De tels dispositifs florissent dans certains pays étrangers mais la France connaît un important retard dans ce
domaine.
La période 15-25 ans est une période à risque pour les troubles psychiatriques mais c’est aussi une période
d’opportunité pour une prise en charge à visée préventive.
La prévention en san mentale chez les jeunes en France est donc un enjeu majeur. Son développement
nécessite le déploiement de plusieurs axes d'intervention :
- développer les campagnes de déstigmatisation des maladies psychiatriques auprès du grand public
- former les acteurs en jeu (psychiatres, médecins généralistes, médecins scolaires),
- optimiser l'organisation d'une offre de soins équitable et diversifiée,
- promouvoir la recherche dans ce domaine.
Répondant à sa mission, la Fondation Pierre Deniker a décidé de faire de la prévention en santé mentale auprès
des jeunes sa priorité d’actions :
Pour rappel, le projet de la Fondation Pierre Deniker doit se situer :
1- dans un cadre scientifique, médical et innovant :
- s’inscrire dans une mission d’inrêt général et conformément à notre reconnaissance d’utili
publique,
- proposer une offre de soin gratuite et accessible à tous,
- offrir un service scientifique de renom et innovant
2- pour une offre diversife et adaptée :
- pondre aux besoins de tous secteurs
- travailler sur la pvention et le soin,
3- dans un cadre décentralisé :
- être en capaci de répondre à une demande quelle que soit la région,
- s’appuyer sur des équipes hospitalières proches ou validées par l’IDP.
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Mieux comprendre la santé mentale des jeunes
alisation d'un sondage
Evaluer les connaissances de la population concernée afin de faire un état des lieux est une première étape
essentielle pour asseoir les bases de ce projet.
C'est pourquoi, nous avons confié à IPSOS de réaliser une enquête, la première du genre, puisqu’elle interroge :
les jeunes, leurs parents et des professionnels du milieu scolaire.
Ce regard croisé donne des résultats surprenants. Par ailleurs, nous avons volontairement mis l’accent sur la
perception des symptômes de type psychotique ainsi que sur l’acs aux soins.
Informer
Des conférences : Etre adolescent aujourd'hui, savoir reconnaître les symptômes
du mal-être.
Contribution à la prévention et à la déstigmatisation des maladies psychiatriques chez les jeunes par la mise en
place de conrences dans les établissements scolaires à destination des parents et des équipes
éducatives et pédagogiques.
Notre proposition se fait via les proviseurs, les professeurs, les équipes pédagogiques ou via des partenariats
avec les fédérations de parents d'élèves (APPEL, FCPE…).
La Fondation fournit : une invitation-type, un texte de présentation, un conférencier, un document (flyer) à
remettre sur place. Une autre proposition est en cours à destination des personnels pédagogiques, professeurs
et encadrants des établissements post-bac.
Le format : Une conrence-débat de 19h à 20h30
- 30' de conférence par un psychiatre ou un psychologue, "être adolescent aujourd'hui, savoir
reconnaître les symptômes du mal-être".
- Qu'est-ce qu'une maladie mentale ?
- Pourquoi l'adolescence est-elle un passage de fragilité ?
- Comportements à risque et effets : numérique, addictions...
- Savoir reconntre les sympmes ;
- Comment se faire aider ? Le psychologue, le psychiatre, qui fait quoi ? Quelles structures
trouver.
- 45' de questions-réponse
- Distribution d'un flyer : texte rapide sur la santé mentale et l'adolescence / qu'est-ce qu'une
maladie mentale / trouver un centre près de chez vous -> avec renvoi sur des sites dédiés.
Les conférences déjà réalisées ont montré un réel besoin et une forte demande des parents et
des professionnels. Il faudrait qu’elles soient proposées en gion dans le cadre des Unités
Pierre Deniker pour la prévention en santé mentale.
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En projet :
veloppement d'un site internet accessible à tous, grand public et professionnel de san
Ce site, destiné à tous, aura pour but d'informer de manière claire et compréhensible sur ce que sont
les maladies mentales et sur les différents symptômes psychiatriques qui doivent alerter chez un jeune.
Une rubrique indiquera trouver de l'aide, selon les symptômes présentés. Un onglet sera réservé aux
professionnels de santé tels que les decins généralistes pour faciliter l'adressage vers un centre
spécialisé.
Des programmes de recherche : visant à améliorer la compréhension et la prise en charge des
pathologies émergentes chez les jeunes.
Les Unités Pierre Deniker pour la prévention en santé mentale : Un centre référent de prévention et
d’évaluation des jeunes adultes, (structure de type C’JAAD, qui reçoit des adolescents et des jeunes
adultes de 16 à 25 ans qui rencontrent des difficultés psychologiques. Au travers d’entretiens, de
consultations, de tests psychologiques et d’explorations biologiques et neurologiques, un diagnostic de la
situation est réalisé et restitué au patient. Une prise en charge est proposée.
L’unité Pierre Deniker coordonne l’action locale : organisation des conférences, partenariats avec les
structures locales (rectorat…)
Les acteurs :
Ce programme est réalisé par la Fondation Pierre Deniker, la direction scientifique est assurée par les équipes
de l’Institut de Psychiatrie (initiée par le Professeur Krebs), et les équipes du C’JAAD (Centre d’évaluation des
jeunes adultes de Sainte-Anne).
Les partenaires :
Direction scientifique assurée par le conseil scientifique de la Fondation Pierre Deniker
- L’Institut de Psychiatrie présidé par le Professeur Krebs (professeur Université Paris Descartes, praticien
hospitalier, chef de service centre hospitalier Sainte-Anne, chercheur Inserm) :
Crée en 2012, l’Institut de Psychiatrie – GDR 3557 a pour mission de promouvoir et soutenir des projets communs
internationaux et collaboratifs grâce à l’engagement de 28 équipes cliniques associées, universitaires ou de secteur dont 15
labellisées fondatrices,parties sur l’ensemble du territoire.
- Le C’JAAD (Centre d’évaluation des jeunes adultes)
- Le C3RP (centre référent en remédiation cognitive et réhabilitation psychosociale Service hospitalo-
Universitaire Sainte-Anne).
- L’AFRC (l’Association Francophone de remédiation Cognitive), soit 37 équipes scientifiques réparties sur la
France.
- Le Service Hospitalo-Universitaire de Sainte-Anne Paris
Les conrences sont gratuites
Vous souhaitez organiser une conrence dans votre lycée ? Contactez-nous : Aude Ollé-Laprune
contact@fondationpierredeniker.org 01 45 65 72 43
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