MP Devoir libre n°5 1 Corrigé
A- TABLE A INDUCTION ccp pc 05
A)
Courants de Foucault. Effet de peau
1. Il s’agit de la loi de Lenz : le sens du courant induit est tel que par ses effets, il s’oppose aux causes qui lui donnent
naissance.
Supposons par exemple i
1
croissant; le champ
B
r
qui lui est associé est donc croissant également. Dans l’induit, le flux
augmente donc et par conséquent, il apparaît un courant induit qui crée un champ qui d’après la loi de Lenz va limiter
l’augmentation du flux, il va donc être dans le sens des z décroissants, le courant induit, relativement au sens + choisi, va donc
être négatif. Si i
1
décroît, on trouve de même que le courant induit est positif. Si le courant inducteur est sinusoïdal, le courant
induit a ainsi la même fréquence.
2.1. La formule classique de Varignon nous donne, le point O étant fixe :
OM)z()M(v =
r
r
2.2. La densité de courant est :
)uyux)(z(ne)uyux(u)z(neOM)z(ne)M(vnej
xyyxz
r
r
r
r
r
r
r
r
=+=== .
On déduit les composantes :
x)z(nejety)z(nej
yx
=
=
2.3. D’après les expressions précédentes, les 4 dérivées partielles demandées sont nulles.
3.1. Loi d’Ohm locale :
Ej
r
r
γ=
3.2. D’après l’énoncé, les équations de Maxwell s’écrivent comme dans le vide en remplaçant µ
0
par µ :
)
t
E
j(µBrot;0Bdiv;
t
B
Erot;Ediv
0
0
ε+==
=
ε
ρ
=
r
r
rr
r
rr
Respectivement : équations de Maxwell-Gauss (MG), de Maxwell Faraday (MF), du flux magnétique de Maxwell (M
φ
), de
Maxwell Ampère (MA).
3.3. On applique l’opérateur divergence membre à membre à (MA). La divergence du rotationnel étant nulle, on obtient :
)
t
E
divjdiv(µ0
0
ε+=
r
r, soit, avec (MG) :
0
t
jdiv =
ρ
+
r
équation locale de conservation de la charge.
3.4. Appliquons la loi d’ohm locale, puis (MG) dans l’équation précédente : 0
t
Ediv =
ρ
+γ r, soit :
1
0
avec0
t
εγ
=τ=
τ
ρ
+
ρ
.
La solution de cette équation est, avec la condition initiale donnée :
τ
ρ=ρ
/t
0
e avec numériquement une constante de temps
s10.8,2
17
=τ
. ρ(t) croît donc extrêmement rapidement vers zéro : on peut considérer la densité volumique de charge ρ
comme nulle et le conducteur comme localement neutre.
L’équation simplifiée de Maxwell Gauss est donc :
0Ediv =
r
.
3.5. On compare la densité de courant de conduction j
r
à la densité de courant de déplacement
t
E
j
0d
ε=
r
r
en régime
sinusoïdal forcé. En ordre de grandeur, le rapport de leurs amplitudes est :
DL DE PHYSIQUE CHIMIE N°5
CORRIGE
MP Devoir libre n°5 2 Corrigé
( )
12
00d
10.23,0)/(1E/E
t
E
/Ej/j =ωτ=ωεγ=
εγ=
. On peut donc négliger les courants de déplacement devant les courants
de conduction. L’expression simplifiée de (MA) est alors :
jµBrot
r
r
=.
3.6.
jµBrot;0Bdiv;
t
B
Erot;0Ediv r
rr
r
rr ==
==
, soit, en utilisant la notation complexe :
jµBrot;0Bdiv;BiErot;0Ediv
r
r
r
r
r
r
==ω==
Prenons le rotationnel membre à membre de (MF) :
BrotiEEdivgrad
r
r
r
ω=
, soit, en tenant compte de la loi d’ohm locale et
de l’équation de (MA) :
jµi/j
r
r
ω=γ
:
jµij
r
r
ωγ=
.
4. Le laplacien vectoriel de la densité de courant s’écrit : 0jcarujujujujujj
zyyxxzzyyxx
=+=++=
r
r
r
r
r
r
De plus, d’après 2.3., le laplacien de la composante j
x
se limite à :
2
x
2
x
z
j
j
=
; de même
2
y
2
y
z
j
j
=
.
En projetant sur Ox et Oy l’équation de (MA) simplifiée et en simplifiant par e
jωt
, on obtient :
y
2y
2
x
2x
2
Jµi
z
J
etJµi
z
Jγω=
γω=
.
La fonction f s’exprime donc : f(
ξ
)=i
ω
µ
γ
ξ
.
6. Les deux équations ont la me forme et correspondent à l’équation caractéristique :
ξ
2
- i
ω
µ
γ
ξ=0,
dont les racines sont :
γω
+
±=ξ µ
2
i1 .
Les amplitudes complexes J
x
et J
y
s’écrivent donc :
γω
+
+
γω
+
=
γω
+
+
γω
+
= zµ
2
i1
expDzµ
2
i1
expC)z(Jetzµ
2
i1
expBzµ
2
i1
expA)z(J
yx
Où A, B, C et D sont des constantes d’intégration.
L’argument des exponentielles devant être sans dimension, la grandeur
γω
=δ µ
2
est homogène à une longueur; c’est une
longueur caractéristique de la variation de l’amplitude des densités de courant j
x
et j
y
avec z; elle est habituellement appelée
« épaisseur de peau » ou « profondeur de pénétration ».
Elle s’écrit aussi : γ
π
=
γπ
=δ
r
0r0
1
.
µ
1
µ2 2, soit numériquement : γ
δ
r
3,503 .
7. a) En utilisant l’indice « a » pour amagnétique et « m » pour magnétique, on calcule :
δ
a
=3,18mm et δ
m
=7,61.10
-2
mm.
7.b) Notons L l’épaisseur de la plaque. On calcule les rapports : L/δ
a
=3,1 et L/δ
m
=131.
Ces rapports intervenant par une exponentielle, on peut considérer la plaque comme illimitée en z (i.e. exp(L/δ)
1),
l’approximation étant meilleure pour le matériau magnétique.
7.c) L’amplitude de la densité de courant ne pouvant pas diverger (tendre vers l’infini quand z tend vers L), les constantes
d’intégration B et D sont nulles. On obtient les expressions simplifiées :
δ
+=
δ
+= z
)i1(expC)z(Jet
z
)i1(expA)z(J
yx
( )
)/ztcos(Ae)t,z(j:ti
z
)i1(expAe)tiexp()z(Je)t,z(j
/z
x
x
x
δω=
ω+
δ
+=ω=
δ
;
De même, on obtient : )/ztcos(Ce)t,z(j
/z
y
δω=
δ
.
Le système présentant l’invariance par rotation autour de Oz, on a nécessairement A=C.
MP Devoir libre n°5
La norme de
j
r
s’écrit :
jj)z(j
2
x
+== r
)/ztcos(eJ)z(j
/z
0
δω=
δ
B)
1.1. D’après les hypothèses faites, la section de cuivre S
notant N=20 le nombre de spires, et l=2
π
r la
l’inducteur s’écrit :
2/r
r2
N
S
NR
2
0
c
1
ππ
== l
. A.N. R
1
=1,8.10
-2
1.2. Lorsqu’on est « loin de la plaque
», l’inductance mutuelle est nég
I
E
LRZ
22
1
2
11
=ω+=
où E=24V tension efficace d’alimentation et I=5,1A courant efficace.
Soit :
ω=
2
1
2
2
1
R
I
E
L
. A.N. : L
1
=3,0.10
2.1. La longueur de cette
spire unique modélisée étant 2
rappelant que le métal est magnétique.
A.N. : R
2
=8,3.10
-3
.
2.2. On calcule L
2
à l’aide de la formule avec un r
π
δ
=ρ
m
r2 .
A.N. : L
2
=2,39.10
-7
H
2.3. On calcule, à la fréquence utilisée :
inférieure à 5%.
3.a) Le schéma électrique équivalent du système étant le suivant, les équations temporelles vérifiées par les courants
sont :
Soit, en complexe :
1
11
1
iM
I)iLR(V +ω+=
La deuxième équation nous donne le rapport des amplitudes complexes des courants
3.b) En remplaçant I
2
dans la première équation, on obtient
d’entrée complexe :
+==
1
1
1
1
e
iLRI/VZ
4. D’après le 2.3.,
38,8
L
M
I/I
2
12
=
.
3
)/ztcos(e2Aj
/z2
y
δω=
δ
, soit, en notation J
0
son amplitude en z=0
Transfert d’énergie électrique par mutuelle induction
1.1. D’après les hypothèses faites, la section de cuivre S
c
est égale à la moitié de la section du fil
r la
longueur d’une spire du modèle proposé, les spires étant en série, la résistance de
.
», l’inductance mutuelle est nég
ligeable et l’impédance de l’inducteur est
où E=24V tension efficace d’alimentation et I=5,1A courant efficace.
=3,0.10
-5
H.
spire unique modélisée étant 2
πr, la résistance de l’induit s’écrit :
2
R
=
à l’aide de la formule avec un r
ayon de conduction ρ
tel que la section de conduction s’écrive S=
%9,4049,0
L
R
2
2
2
==
ω
: on peut négliger (R
2
)
2
devant (L
3.a) Le schéma électrique équivalent du système étant le suivant, les équations temporelles vérifiées par les courants
12
22
2
IiMI)iLR(0etI
iM
ω+ω+=ω .
La deuxième équation nous donne le rapport des amplitudes complexes des courants
:
=
12
R
I/I
dans la première équation, on obtient
:
22
22
1
11
1
iLRM
I)iLR(V
ω
+ω
+ω+=
ω+ω
+ω
22
22
1
iLRM
.
Corrigé
son amplitude en z=0
:
est égale à la moitié de la section du fil
: S
c
=πr
02
/2 avec r
0
=2mm. En
longueur d’une spire du modèle proposé, les spires étant en série, la résistance de
ligeable et l’impédance de l’inducteur est
:
mmm
S
r2 δγ π
=
γπ
=
, l’indice « m »
tel que la section de conduction s’écrive S=
πρ
2
:
devant (L
2
ω)
2
avec une erreur
3.a) Le schéma électrique équivalent du système étant le suivant, les équations temporelles vérifiées par les courants
ω+ ω
22
iL
R
iM
.
1
I
ω
. On déduit l’impédance
MP Devoir libre n°5 4 Corrigé
ω
ω++=
2
2
1
2
2
2
21
e
L
M
Li
L
M
RRZ
, soit un module
=
ω
ω+
+= 17,2
L
M
L
L
M
RRZ
2
2
2
1
2
2
2
2
21
e
C) Influence de la nature du matériau formant la plaque
1. Comme les pertes par effet Joule s’écrivent P
1
=R
1
I
12
, on déduit la valeur efficace du courant maximal admissible :
A7,52
R
P
I
1
1
1
==
pour des pertes maximales de 50W.
La tension efficace vaut alors : V
1
=Z
e
I
1
=114V.
L’intensité correspondante dans la plaque vaut :
A442I/III
12
12
=
.
Enfin, la puissance de chauffe correspondante est P
2
=R
2
I
22
=1621W.
2. L’intensité efficace dans l’inducteur est toujours la même car la puissance est toujours limitée à 50W.
Pour l’intensité efficace dans la plaque, I
2
, on se sert du nouveau rapport entre les courants efficaces :
A870I/III
12
12
=
.
La nouvelle puissance de chauffe correspondante est P
2
=R
2
I
22
=757W : elle est réduite d’un peu plus de la moitié.
3. Cette fois, cest la valeur efficace de la tension d’alimentation qui est impoe. La nouvelle valeur du courant efficace
dans l’inducteur se calcule avec la valeur donnée de Z
e
: I
1
=V
1
/Z
e
=196A, ce qui correspond à des pertes par effet Joule
dans l’inducteur : P
1
= R
1
I
12
=691W : nettement supérieures à 50W : il y a risque déchauffement excessif de linducteur.
Pour éviter tout accident de ce type, on doit inclure un coupe-circuit de sécuri dans le circuit inducteur, commandé par
un thermocouple situé proche de la surface de la plaque à induction.
B- Etude d’un téléobjectif enstim 09
1. L'objet est situé à une distance de l'objectif très supérieure à sa focale. On peut donc considérer
qu'il est à l'infini. Son image se forme alors dans le plan focal image de l'objectif. La distance D
entre la lentille et la pellicule doit donc être égale à f.
2.
3.
On applique Thalès :
1'8,1
f
h h mm
d
= =
.
4.
Compte tenu du calcul précédent, la taille de l’image augmente si la focale augmente d'où l'intérêt d'une
focale élevée pour photographier les détails d'un objet.
5.
Numériquement,
0
2'32
f
h h mm
d
= =
L’encombrement est égal à la focale soit 20 cm.
MP Devoir libre n°5 5 Corrigé
6.
L'angle de champ est plus réduit dans le cas de l'appareil photo numérique. Un même
téléobjectif sera donc plus «puissant» s'il est monté sur un boîtier numérique plutôt
que sur un boîtier argentique.
7.
Le rayon pénétrant dans la lentille n’est pas dévié à l’interface air —>verre car l'angle d'incidence est nul.
A l'interface verre —> air, on passe d'un milieu plus réfringent vers un milieu moins
réfringent ; l'angle d'incidence est donc inférieur à l'angle de réfraction.
8.
Le rayon émergent est rabattu vers l'axe optique : la lentille est convergente.
9.
Le foyer image d'un système optique est l'image par ce système d'un point à l'infini
sur l'axe optique.
Le rayon incident de la figure 1 est issu d'un point à l'infini sur l'axe optique. Le
rayon émergent qui en résulte coupe l'axe optique en F'.
10. L'indice de la lentille est plus élevé pour la radiation bleue que pour la radiation
rouge :
B R
n n
>
. Les angles d'incidence sur le dioptre verre —> air étant
identiques, on trouve en appliquant la loi de Descartes pour la réfraction n(λ)sini=sinr(λ) que
l'angle de réfraction est plus élevé pour la radiation bleue que pour la rouge :
b r
r r
>
.
11. Les foyers images de la lentille ne sont pas les mêmes pour les différentes radiations. La lentille
présente un défaut chromatique. Les photos seraient irisées.
12.
1 2
1
L L
A F F
′ ′
→ 
.La relation de conjugaison de Descartes appliquée à
2
L
s'écrit :
2
2 2 1
1 1 1
f
O F O F
− =
.
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !