Laboratoire de Psychologie Sociale (EA 849)
Programme des séminaires 2012-2013
NOVEMBRE
Vendredi 30 : Véronique GOUSSÉ (MCF-HDR en Psychologie du Développement, LLPS Unimes/Aix-Marseille
Univ.)
Les notions de « d’endophénotypes » et de « spectre » en psychopathologie développementale : perspective
d’études intégratives avec la psychologie sociale.
Cet exposé vise à discuter deux notions actuellement étudiées dans le champ de la psychopathologie
développementale. Celle « d’endophénotypes », qui sont les marqueurs d’une vulnérabilité à la maladie et/ou au
trouble, recherchés chez les apparentés sains (parents/fratrie) de l’enfant atteint ; celle de « spectre », corolaire
de la précédente, et qui correspond non seulement à l’extension, au prolongement du phénotype vers des
extrémités où son expression est infra-clinique mais également à la possibilité de l’évolution d’une entité clinique
tant au plan transversal (inter-individuel) que développementale (intra-individuel).
Au travers d’études réalisées, le but de cette présentation est d’ouvrir des perspectives de travail commun avec
certains des concepts majeurs de la psychologie sociale et tout particulièrement développés par le courant
aixois : les représentations sociales, la discrimination et stigmatisation.
DECEMBRE
Vendredi 21 : Jean-Paul HUISMAN (Médecin, Fréjus)
L’entretien motivationnel et l’analyse du comportement
L’entretien motivationnel (EM) est une méthode de communication soignant-soigné élaborée dans les années 80
par deux psychologues, Steve Rollnick et Willam B Miller. Conçu au départ pour la dépendance à l’alcool, l’EM se
développe aujourd’hui, partout dans le monde, dans les domaines de l’addictologie et de l’éducation
thérapeutique.
L’EM trouve sa source dans les principes développés par Carl Rogers. Les bases de l’EM sont l’approche centrée
sur la personne, le respect de l’autonomie, le développement des divergences, avec pour but d’augmenter la
motivation intrinsèque.
Si les travaux visant à évaluer son efficacité sont nombreux, peu se penchent sur la façon dont l’EM opère sur le
comportement. Or, il existe de toute évidence des liens inexplorés avec le champ de la psychologie sociale. De
plus certains apports de la psychologie sociale, essentiels pour l’analyse du comportement, sont méconnus de la
plupart des praticiens qui utilisent et étudient l’EM. Ils pourraient pourtant être d’une grande utilité, notamment
pour la phase dite d’engagement, terme qui en EM n’a qu’un lointain rapport avec celui de Charles Kiesler.
JANVIER
Vendredi 18 : Eric BRANGIER (Université de Lorraine)
Persuasion technologique : cadres, démarches, critères et applications
La persuasion technologique concerne le fait que des technologies de l’information et de la communication
cherchent à capturer l’attention de l’utilisateur, à le garder en ligne le plus longtemps possible, à le faire acheter, à
l’inciter à chatter, à orienter son comportement pour le faire maigrir, consommer plus, arrêter de fumer… La liste
est longue des formes de design persuasifs qui visent à modifier nos activités et à influencer nos vies. Ce
séminaire – au croisement de la psychologie sociale et de l’ergonomie cognitive – dressera un panorama des
orientations théoriques et méthodologiques relatives à ces nouveaux phénomènes d’interactions technologiques,
en mettant un accent particulier sur l’approche par les critères de persuasion interactive. Des exemples et
applications serviront également à ouvrir le débat sur les aspects éthiques de la persuasion technologique.
FEVRIER
Vendredi 1er : Yousri MARZOUKI (Aix-Marseille Université)
Vendredi 22 : Oscar NAVARRO (Université de Nantes) – Séminaire à Nîmes