
                                                                  Improving intercultural communication        
 
      
 
      
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b) Pour le moment, les institutions universitaires européennes (y compris celles 
spécifiquement professionnalisantes 1) commencent seulement à s’engager sur ce terrain 
et ceci pour différentes raisons:  
- une certaine réticence à faire de la place à ces nouveaux thèmes dans des curricula 
déjà chargés, 
- la difficulté d’intégrer les apports (nécessaires) de différentes disciplines 
scientifiques dans une offre didactique cohérente dont le volume est nécessairement 
limité et qui en outre doit être adaptée à des  champs professionnels spécifiques (ex. 
formation des enseignants),  
- le peu d’efficacité des modèles didactiques traditionnels dans un domaine où il ne 
s’agit pas seulement de « dire » et « expliquer », mais souvent aussi de « montrer » 
et « faire ressentir ».  
c)   Pour donner une idée de la variabilité de cette demande de compétences et aussi des 
problèmes de CI en amont de celle-ci, nous proposons ci-après un choix de quelques 
situations, tirées d’une série d’études de cas proposées par des professionnels qui on 
suivi l’une ou l’autre des trois éditions de l’executive Master en Communication 
Interculturelle dénommé MIC 2) : cfr Poglia (2005) : 
- Problèmes de communication interne dans une ONG européenne qui œuvre contre 
l’infanticide féminin au Tamil Nadu, problèmes liés à la fois aux différentes cultures 
                                                           
1 En Suisse: Hautes Ecoles Spécialisées et  Hautes Ecoles Pédagogiques : ce sont probablement 
ces dernières institutions qui portent l’intérêt plus marqué aux problématiques interculturelles (ex 
Sieber, Bischoff, 2007).  
2 L’Executive Master en Communication Interculturelle (MIC) que la Faculté de Sciences de la 
Communication de l’Université de la Suisse italienne de Lugano offre à des professionnels, tels 
des responsables de la communication ou des responsables de projets dans des institutions 
publiques et privées ainsi que dans des entreprises qui œuvrent dans un contexte (interne ou/et 
externe) multiculturel. Pour chacune des trois éditions des cette formation (qui a débuté en 2004), 
25 à 30 professionnels suisses et étrangers provenant de divers pays d’Europe mais aussi 
d’Afrique, Amérique et Asie, actifs dans les plus différentes professions (tels que responsables de 
projet d’Organisations internationales, notamment dans le secteur de l’aide au développement, 
administrateurs nationaux ou locaux, ecclésiastiques, enseignants, responsables de la 
communication dans des ONG, etc.) et ayant des formations de base très variées (sciences 
sociales, économie, journalisme, pédagogie, architecture, design, etc.) ont suivi les cours et 
séminaires de professeurs universitaires et de professionnels de haut niveau avec des provenances 
nationales et disciplinaires presqu’autant variées. 
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