Troubles anxieux (névrotique)

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UE.2.6.S2
03.03.2010
Compétence 4
Troubles anxieux (névrotique)
Troubles anxieux
Dans le temps il s’agissait de la névrose d’angoisse.
1. Définition
Henri Eey : l’angoisse est définit par l’ensemble de troubles physiques qui donne à l’anxieux
l’impression d’être serré dans un étau étrangler, tordu, aux porte même de la mort.
 Fond anxieux, crise d’angoisse par autistique sans facteurs déclenchant et absence totales de
signes phobiques, hystérique ou obsessionnel
Effets :
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Le trouble panique = survenue d’attaque de panique récurrente
L’anxiété généralisé = anxiété flottante et permanente
2. Trouble panique – attaque de panique
a) Epidémiologie
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On dit que la prévalence est de 2%
Il y a plus de femmes que d’hommes
Age d’apparition : 15-19ans
Les gens ne consultent le psy que bien plus tard
Ces troubles se retrouvent chez des personnes divorcées ou séparés
Milieu socio-culturel peu élevé
Sa se déclenche au cours d’un événement traumatique (décès ou maladie)
S’il y a ATC, le risque est majoré de 4 à 7 fois
Tjs un trouble de la personnalité : personnalité dépendante, évitante, personnalités
limites, et parfois hystérique (ou histrionique)
b) Clinique
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Attaque de panique ou crise d’angoisse aigue
Le début est brutale, secondaire ou non à un évènement. On trouve rarement des prodromes (on a
pas cette appréhension que la crise va venir). L’angoisse est d’emblé à son maximum. A la phase
d’état, la crise d’angoisse associe une triple symptomatologie (somatique, psycho-sensorielle,
psychique).
Les manifestations psychiques sont représentées par la peur d’un danger imaginaire. Elle est intense,
extrême, insupportable (par ex la peur de devenir fou, mourir, peur d’être atteint d’une maladie
grave et de ne pas être secouru, peur de commettre un acte dangereux). Ce sentiment de peur
s’accompagne d’une désorganisation de la pensée.
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Les manifestations psycho sensorielles : Ces manifestations psycho-sensorielle vont majorer
l’angoisse car elles vont provoqués un syndrome de déréalisation et de dépersonnalisation. Les
perceptions sensorielles du patient sont modifiées. Il s’accompagne du trouble de la conscience,
diminution de la vigilance, accélération de la pensée. La fin de la crise est marquée par l’impression
de fatigue et de gd soulagement. L’accès de cette crise dure de qqs minutes à qqs heures.
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Trouble panique
Il consiste en la répétition fréquente (au moins une crise par semaine) et durable d’attaque de
panique. Mais aussi la survenue d’une anxiété anticipatoire (peut apparaitre après un certain nmb
d’accès). Il peut ou pas être associé à une agoraphobique
c) Diagnostique
Distinction des troubles phobiques et paniques.
Le diagnostique différentiel est plus important, différence entre les troubles de panique, gde fatigue.
La personne ne sent pas qu’elle a une embolie pulmonaire. Le bilan clinique, interrogatoire sont
important. Il faut enlever les autres angoisses et les autres troubles névrotiques
d) Complication, évolution et pronostic
1/3 voir ½ des sujets ou il y a une comorbidité avec une agoraphobie. L’évolution peut être marquée
par des syndromes dépressifs, alcoolisation, toxicomanie médicamenteuse, complications : TS.
L’évolution est ss ttt (6 à 10 ans). On dit que 30% des sujets sont asymptomatiques, 40% sont
améliorés, et les autres restes malade, et continue à faire des crises.
e) Mesures G
Eloigné les facteurs favorisants : la crise. Ne pas laisser la personne seule. Attitude de réassurance en
expliquant les symptômes à la patiente.
Le tt médicamenteux n’est pas nécessaire ni obligatoire.
3. Anxiété généralisée
Se définit par l’existence d’un fond permanent d’anxiété presque tous les jours et persistant
plusieurs mois. On dit que l’anxiété est flottante.
a) Epidémiologie
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Prévalence : 9%
Plus fréquent chez la femme que chez l’homme (jusqu’à 2,5)
Apparition : Enfance, adolescence (début tardif vers 20ans)
Notion de trauma-psychique
On retrouve des traits de personnalités dépendantes
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b) Clinique
C’est la peur de la peur = anxiété généralisé. C’est un circuit fermé. On observe plusieurs types de
symptômes : l’attente anxieuse d’une crise d’angoisse. On rumine de façon pessimiste,
anticipation des malheurs pour la personne et son entourage. On retrouve une hyperesthésie
sensorielle, de dramatisation quasi intempestive, une tension motrice, un état d’hypervigilance,
des troubles neurovégétatifs (sécheresse de la bouche, nausée..), troubles du sommeil et
sexuelles.
c) Diagnostique positif et différentiel
A l’heure actuelle, tjs la CIM 10. Eliminer une maladie somatique. Idem que attaque de panique et
trouble de panique.
d) Complications, évolution et pronostic
Comorbidité avec les autres troubles anxieux : dépression (37% des cas déprime), alcoolisation,
dépendances médicamenteuses et d’autres affections liées au stress qui peut être trouvé tout au
long de l’évolution. L’évolution est en G chronique. La dépendance avec affective avec le besoin de
réassurance est fréquente.
e) Ttt
Première interventions psychothérapique non spécialisés : écoute, conseil en fonction de la situation,
explication des symptômes, explication des différents ttt et inconvénients, ce qui induit une relation
de confiance, conseil de mesures hygiène et diététique, conseil de la pratique d’un sport. Dès les
premières consultations, on fait une préparation à une thérapie. La psychothérapie : ttt le plus
important dans un trouble anxieux.
Les psychothérapies les plus courantes : psychothérapie cognitivo comportementale (donnerait plus
de résultats + dans le ttt des syndromes anxieux). Ils vont associés une relation musculaire avec un
stimulus anxiogène. C’est ce qu’on appelle la désensibilisation. Aider la patiente à identifier les
conflits adjacents/sous jacents qui pourrait générer l’anxiété.
Thérapie de Rogers : les patients parlent d’eux-mêmes, et explore tous les événements, cherchent
des solutions concrètes. Les psychothérapeutes n’interviennent pas. Très peu efficace
Les ttt médicamenteux : benzodiazépine (ttt quotidien). 12 semaines de ttt continue est conseillées,
et ne pas arrêté brutalement. Et prescrire des antidépresseurs qui permettent de jouer contre
l’anxiété et de diminuer cette per à sortir seul.
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Troubles somatoformes ou troubles dissociatifs
1. Définition
On ne parle plus d’hystérie. On parle mnt de troubles somatoformes et dissociatifs.
a) Névrose
Définit le terme de troubles mentaux qui ne comporte pas d’étiologie organique démontrable
ressentis par le patient comme indésirable et entraine une souffrance psychique dont le sujet a
conscience et qu’il ne modifie pas l’expérience de la réalité ni le sentiment d’identité.
b) hystérie
Expression à travers le corps. L’hystérique offre son corps comme un lieu où qqch peut être lu, car
n’a pu être dit. C’est le langage du corps. La sémiologie de l’hystérie est mobile et peut évoluer selon
l’histoire personnelle et les cultures. On ne parle plus que de sa traduction clinique. Auparavant on
parlait de troubles conversives.
2. Troubles somatoformes
Plaintes somatiques qui motivent la consultation et pas forcément chez un psychiatre.
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Symptôme somatique durable :
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Asthénie (permanent ou intermittente) : authentique conversion hystérique
Paralysie motrice avec localisation variable (hémiplégie, …) avec absence de signes neurologique
Astasie (impossibilité de garder la position debout), abasie (marche sans chute)
Troubles sensitifs sans distribution anesthésique
Troubles sensorielles affectant surtout la vue
Troubles sexuels : Perte de la libido
Symptôme somatique par osistique :
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Crise à la CHARCOT
Spasmophilie
Mvts anormaux : tremblement, hoquet
3. Troubles dissociatifs
a) Définition
Ne pas confondre avec la dissociation schizophrénique (morcellement de la personnalité). Sous ce
terme, il faut entendre un clivage entre la personnalité du sujet, et de l’autre coté son état de
confiance altéré (durable ou transitoire) mais avec la cohérence du sujet. Comme si hypnotisé la
personne.
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b) Différents tableaux
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Inhibition intellectuelle : incapacité à effectuer un effort intellectuel et désinvestissement de
la vie psychique et relationnel
Amnésie dissociative : sélective ou lacunaire. Elle peut être continue sur une période donnée
Fugue dissociative : un ou plusieurs épisodes de voyage soudain, inattendue loin du lieu de
travail et du domicile qui s’accompagne avec un oubli de son identité et de son propre passé.
Comme si la patiente naissait ailleurs. Hystérique s’en va pur laissé derrière elle qqch
d’insupportable
Etat de trans ou de possession : perte transitoire de la conscience de sa propre identité avec
conscience du monde environnant associé à une conservation parfaite. Le sujet agit comme
s’il était habité par un esprit, un ancêtre, un dieu, un pouvoir = immobilisme totale avec fixité
du regard.
Troubles dissociatif de l’identité : une ou plusieurs personnalité, ayant chacune des attitudes
ou comportements particulier. Chacune est désigné par son nom ou sa fonction. La transition
d’une identité à l’autre est soudaine. Les différentes personnalités peuvent être de sexe ou
d’âge différentes et variés.
Stupeur dissociative : état d’immobilisme avec réduction de la motricité volontaire et du
langage, mais conservation de la réactivité par le regard.
4. Evolution
L’évolution peur se faire vers des états dépressifs majeurs avec bcp de plaintes somatiques vers des
troubles anxieux et en particulier l’agoraphobie, l’abus d’alcool et substance toxique vers les TS et
l’hypocondrie (=l’hypochondriaque est persuadé d’avoir une maladie, mais ne veut pas qu’on le
soigne et demande tjs des bilans).
5. Ttt
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Il ne faut ni induire ni réduire les symptômes par des attitudes. Il est important de
comprendre la signification et la fonction du symptôme. S’il y a hospitalisation elle doit être
très brève, utiles pour modifier les relations avec l’entourage.
Psychothérapie de soutient : empathique, ferme, aider l’hystérique à mieux comprendre ses
réactions. On l’aide à s’impliquer dans son histoire plutôt que d’en être la victime, et on va
l’aider à accepter ses frustrations.
Psychanalyse : la meilleure au niveau de l’hystérie.
Hypnose : encore utiliser à ce jour. Méthode pour faire des régressions et accéder à des
contenus psychiques inconscients.
Thérapie familiale : conflit familiale impossible à gérer.
Médiation corporelle
Chimiothérapie : à utiliser avec bcp de prudence
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Troubles anxieux phobiques
1. Définition
Elle est définie par la prévalence psychique. Elle est déclenchée par la présence d’un objet. L’angoisse
disparait en dehors du stimulus phobogène. Il s’oppose troubles obsessionnels convulsifs. Cette
angoisse est reconnue comme pathologie par le sujet. Elle déclenche une conduite de lutte.
2. Aspect clinique
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Phobies spécifiques
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Phobies d’animaux : plus fréquemment chez les femmes
Phobies des éléments naturels : surtout chez les femmes (=acrophobie)  orage, eau, obscurité…
Phobies liées au sang : vue d’injection, de blessure, peut être visuelle, mais également olfactif. On
observe plus particulièrement une bradycardie.
Phobies de type situationnel (Phobies des espaces d’enfermement
Claustrophobie
Phobie sociale : phobie centrée sur la crainte d’agir de façon agaçante ou humiliante
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Situation de performance
Situation d’infirmation
Révélation de soi (établir une relation amicale)
Situ ation d’interaction
3. Conduites phobiques
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Conduite d’évitement
Conduite de réassurance
4. Diagnostique de névrose phobique
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Elle peut paraitre emprunter dans d’autres symptômes. Nosophobie : phobie des maladies.
Névrose hystérique : association d’hystérie est fréquente. Conversions somatiques.
Névrose obsessionnelle : les syndromes se distinguent des phobies.
Les psychoses pseudo-névrotiques
5. L’évolution
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Elle peut être spontanément favorable. L’une des plus fréquentes : l’évolution chronique.
Lors d’une anamnèse, on retrouve svt une hyperactivité et une anxiété. La névrose phobique
pur mono symptomatique est rare et peut se compliquer.
Evolution vers une crise d’angoisse flottante.
Décompensation dépressive.
Névrose mixte.
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Compétence 4
6. Ttt
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Antidépresseurs : tricyclique, imao…
Alprazolam (xanax)
β bloquants
…
Les psychothérapies, tels que les thérapies comportemental pour les cas isolés. Une chimiothérapie.
Il y a aussi une technique cognitive, et la cure psychanalytique.
TOC (troubles obsessionnelle convulsifs)
1. Définition
Il associe ainsi les obsessions, les idées incoercibles qui parasitent la pensée du sujet et des
convulsions qui correspondent à des comportements convulsifs.
2. Epidémiologie
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Population G : fréquence entre 2 et 3%.
Dans la schizophrène : 3 à 25% des cas.
Cela apparait plutôt chez l’homme (7-8 ans)
Patients célibataires
2 populations : âge de début précoce, âge de début : 25 à 40ans avec apparition rapide des
troubles
3. Clinique
On nomme 4 formes majeures :
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Les laveurs : obsession liées à la contamination et à la propreté
Les vérificateurs : permettant de contrôler l’accomplissement
Les obsessionnels impulsifs : qui sont envahit par des pensées : des images, des pulsions
interdites, avec le plus svt la crainte de commettre l’acte ou la pensée imagée comme leur
propre volonté.
Le syndrome de lenteur primaire : caractéristique des patients qui doivent utiliser un rite
particulier pour s’habiller. ils conservent à la maison un certains nmb d’objets inutile et sans
pouvoir l’expliquer
Autres classification
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Un gpe moteur pr les obsessions de symétrie, de perfectionnisme
Obsessions de doutes et contamination associés à des rituels de lavage et de vérification
Gpe appelé cognitif : obsession à thématique religieuse et sexuelle
Gpe obsessionnel convulsif : obsession liée au doute, à la superstition, symétrie, plus de
convulsion dans ce gpe
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Compétence 4
Diagnostic différentiel
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Les phobies
Certaines obsessions confinent parfois aux idées délirantes, et une adhésion totale au délire. Le
patient ne remarque pas qu’il a des troubles.
L’anxiété généralisé qui s’accompagne de préoccupation anxieuse centré sur la vie quotidienne
Pathologies du spectre obsessionnel convulsif
4. L’évolution et les complications
Longue période d’atténuation des symptômes. La complication dépressive est la plus fréquente. On
distingue dans l’évolution les formes légères (social, professionnel et relationnel), et les formes
sévères où la dépendance du patient est totale vis-à-vis du symptôme.
5. Acteurs étiopathigéniques
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Facteur héréditaire
Modèle théorique comportementale : idée obsédante, phénomène initial, réponse, compulsion.
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Approche neurophysiologique
Certaines structures du cerveau sont hyperactives. Elle est objectivée par des examens complémentaires (IRM)
et diminue sous les effets du ttt. Quand on parle d’hyperactivité on parle d’augmentation du métabolisme du
glucose. Echelle : y-bocs : évalue la durée des obsessions, l’effort pour lutter, le contrôle que le patient exerce,
la gène social et l’anxiété qu’il éprouve. on considère 30% de réduction sur cette échelle, c’est ce qu’on appelle
un critère d’efficacité.
6. Traitement
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Antidépresseurs inhibiteurs des RS (IRS) : ttt de premiers intensions en monothérapie. Il y a
une mauvaise réponse aux inhibiteurs des personnes étant en âge précoce
Les anxiolytiques : pas utilisés seuls. On retient notamment la benzodiazépine
Les thymorégulateurs : lithium
Les antipsychotiques : la rispéridone, aldole, …
Le ttt pour les troubles associés
La thérapie cognitivo-comportementale : on encourage à différé ou à supprimer la réponse. Durée de
6 à 12 mois, 2 séances/semaine.
La technique d’électrostimulation : (est aussi pratiquer dans la maladie de parkinson) elle agit sur les
noyaux.  Stimulation cérébrale profonde.
7. Spectre obsessionnel compulsifs
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Préoccupation liées à l’apparence
Contrôle de la pulsion
Troubles neurologiques
L’apparition est G précoce. Coprolalie : émulsion brutale de mots grossiers.
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