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- L’affirmation d’une ouverture interdisciplinaire, traduite par la diversité des revues de psychologie 
et  de  disciplines  connexes  dans  lesquelles  publient  les  membres  du  CRPCC  ainsi  que  par  les 
importantes  collaborations  pluridisciplinaires  que  ceux-ci  entretiennent  (informatique,  sociologie, 
médecine, éthologie, marketing, économie, gestion, électronique, etc.). 
- Le nombre croissant de publications des membres du CRPCC, l’augmentation des soumissions à des 
revues  internationales  et  le  ciblage  de  plus  en  plus  fréquent  de  revues  sélectives  indiquent  que 
l’activité  de  l’unité  est  diversifiée,  abondante,  de  très  bonne  qualité  et  que  la  valorisation  des 
recherches est une notion de plus en plus intégrée par le collectif et devrait gagner en puissance. 
- Un autre point fort à signaler est la capacité du CRPCC à s’inscrire dans divers types de production 
de la recherche (contractuelle et/ou opérationnelle) grâce à son insertion dans de nombreux réseaux 
et  partenariats  contractuels,  institutionnels  ou  privés,  établis  de  longue  date  dans  des  secteurs 
variés. L’unité a su apporter la preuve de son savoir-faire pour obtenir d’importants financements sur 
contrats. Elle a été et est ainsi coordinatrice de projets qui représentent globalement un financement 
de  plus  de  2 200 000  €  sur  les  quatre  dernières  années,  ce  qui  est  considérable  pour  une  Equipe 
d’Accueil en sciences humaines.  
-  Il  faut  enfin signaler  que  le  grand  nombre  de  financements  à  destination  des  thésards  (contrats 
entreprises,  conventions  CIFRE,  ARED)  permet  de  compenser  l'insuffisance  des  allocations  et  des 
aides aux jeunes chercheurs, point dont l’importance est évidente dans le contexte actuel d’emploi 
des jeunes diplômés.  
2. Points faibles et risques 
L’unité présente bien sûr des faiblesses, soulevées ci-dessous, et court quelques risques. 
- L’effectif  du  CRPCC  est  aujourd’hui  sensiblement  plus  important  qu’hier  en  raison  des 
regroupements  effectués  au  cours  du  quadriennal  2008-2011  sur  la  recommandation  de  l’AERES 
(LESTIC  de  l’UBS)  ou  consécutivement  au  non  renouvellement  d’une  équipe  de  recherche 
(Laboratoire  de  psychologie  de  l’Université  de  Caen,  CRPsy  de  l’UBO).  Malgré  l’incontestable 
enrichissement scientifique qui en a  découlé, le « repli sur site » constitue  un risque important de 
cloisonnement  qui  ne  peut  être  combattu  que  par  une  évolution  de  l'organisation  interne  qui 
permettrait de clarifier et de renforcer les liens entre les composantes. 
- Même si beaucoup d’efforts ont été faits dans la passé pour lever les barrières entre composantes, 
réduire la nécessaire - mais parfois excessive - fragmentation des programmes de recherche, inciter à 
une  plus  grande  collaboration  entre  chercheurs,  ces  difficultés  persistent  et  la  mutualisation  des 
compétences et des moyens matériels apparaît encore insuffisante.  
-  Au  plan  international  et  malgré  la  densité  croissante  de  sa  production  scientifique,  les 
collaborations internationales des différentes composantes (par ex., l’université de Louvain, la Duke 
University, l’université de Montréal, l’université de Reading, l’université de Sao Paulo, l’université de 
Tunis), la participation de membres de l’unité à des colloques, symposium et conférences invitées en 
divers pays  ou celle  encore à  des  instances internationales  d’expertise  scientifique,  le  CRPCC  dans 
son ensemble n’a pas encore gagné la visibilité internationale à laquelle il doit pouvoir prétendre.