Correction - 1ère Session – Semestre 2
Approches Interdisciplinaires des Apprentissages
Activité 1 (analyse de document)
Questions
a) Quelles sont les caractéristiques de la méthode décrite ici, par rapport aux méthodes de le
psychologie du comportement ?
Etude basée sur la théorie constructiviste (psychologie du développement) qui ne s’attache pas
seulement à décrire les états et les processus mentaux des individus de différentes populations
mais à décrire l’organisation psychologique de l’individu au cours du temps.
La méthodologie est l’entretien clinique : interrogation guidée à partir de l’observation et
l’analyse du contenu verbal. Il faut s’adapter aux expressions et à la logique de la situation, aux
attitudes et au vocabulaire de l’enfant.
Il faut également mettre en question systématiquement les affirmations des enfants afin de
dégager les structures de raisonnement en fonction de la complexité de la situation.
b) Dans les différentes conduites observées (C1 à C4) quels sont les schèmes simples ?
Les schèmes simples sont ce qui désigne la structure générale de l’action, pas l’action elle-même.
Le schème se conserve au cours des répétitions. Le schème « simple » est à voir en opposition à
des schèmes organisés, coordonnés. Il s’agit ici des schèmes d’action : secouer la tête, montrer
du doigt, taper, rouler, palper, jeter, gratter, mais pas par exemple de « mettre l’éponge dans le
pot »
c) En vous aidant du cours sur la période sensori-motrice, interprétez les résultats sur
l’évolution au cours des différentes étapes.
Etape 1 : coordination des réactions circulaires secondaires (lien schème-objet) stade 4
Etape 2 : différenciation des schèmes d’action (graduation, modification des mouvements connus
dans le but d’en étudier la nature, expériences pour voir, recherche de moyens nouveaux pour
parvenir à des buts)
Etape 3 : stade d’acquisition du premier invariant. L’enfant ne tâtonne plus mais trouve
brusquement la solution.
Etape 4a : début d’intériorisation des schèmes. L’enfant stabilise sa conduite et la maintient dans
un but déterminé.
Etape 4b : fonction sémiotique : l’enfant imagine. Décentration
Etape 4c : L’enfant imite les gens, actions en leur absence. Symbolisation différenciée
d) Quels parallèles pouvez-vous établir entre l’évolution du jeu et celle de l’imitation ?
Le jeu arrive plus tard. Il est nécessaire que l’enfant ait un certain degré de connaissance des
coordinations des actions. Pour utiliser un objet dans le but d’en représenter un autre, il est
nécessaire de connaître les propriétés des deux objets et d’établir une correspondance entre les
deux.
Le jeu est le prolongement de la construction SM comme pour les conduites d’imitations. Ce type
de jeu débute par le jeu d’exercice. Le jeu symbolique apparaît dès la deuxième année du
développement de l’enfant.
Activité 2 (synthèse de cours)
a) Quelles sont les différences entre le conditionnement opérant et le conditionnement
répondant ?
Conditionnement répondant = classique
Répondant : association temporelle Sc à Si ; nécessité d’une liaison innée ; ce qui change est la
nature de l’élément déclencheur
Opérant : le comportement est contrôlé par ses conséquences ; le point de départ est une
action ; ce qui change est la nature de la réponse.
b) Dans les différentes théories béhavioristes, quelle est le rôle de l’erreur ? Illustrez votre
réponse.
Thorndike (apprentissage par essais-erreurs) : l’erreur est une étape normale du processus
d’apprentissage. Elle permet la diminution de la probabilité d’une réponse
Skinner (conditionnement opérant, enseignement programmé) : perte de temps qu’il faut
chercher à éviter : elle a un effet nul. Les erreurs sont liées à une absence de renforcement
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