Automatisme : Le variateur de vitesse, incontournable pour les

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S
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Vu chez
STMicro-
electronics
Reportage
AUTOMATISME
Le variateur de vitesse, incontournable pour
les économies dénergie
Le site de Crolles de STMicroelectronics s’est fortement développé ces dernières
années. Le souci d’économiser lénergie électrique a conduit les responsables tech-
niques du site à néraliser les variateurs de vitesse sur les pompes et ventilateurs
qui alimentent en eau et air les salles blanches de production des composants
électroniques. Siemens a é retenu pour cette application, pour sa capacité à four-
nir à la fois les variateurs et les moteurs, mais aussi parce quil disposait d’une tech-
nologie évoluée pour compenser les harmoniques et lénergie réactive.
Lenvironnement semble enfin de-
venir une valeur sûre. Comme
toujours, des glementations, des
taxes et des amendes auront é
nécessaires pour emporter l’adhésion de
tous. Mais selon que l’on soit Aricain,
Européen, Indien ou Chinois, tout le monde
nest pas logé à la même enseigne. C’est ainsi
que les responsables des sites industriels
européens estiment qu’ils ne luttent pas à
armes égales avec leurs homologues chinois,
ce qui encouragerait le mouvement des -
localisations… STMicroelectronics, pourtant,
possède plusieurs sites industriels dans le
Sud-Est asiatique…
Qu’importe : dans son
“décalogue sur l’en-
vironnement, la santé
et la sécurité publié en
page d’accueil sur son
site internet et repro-
duit dans des posters
encadrés sur ses diffé-
rents sites industriels,
STMicroelectronics af-
firme
: « Nous adoptons
les réglementations sur
l’environnement (…) les
plus sévères dans tous les
pays dans lesquels nous
opérons et les appliquons à
chacun de nos sites. Notre
vision est de devenir une
société qui tend vers un
impact nul de notre acti-
vité sur l’environnement. »
Cette fibre écologi-
que doit-elle probablement beaucoup aux
origines euroennes de la soc, crée suite
au regroupement en 1987 des activités
semi-conducteurs du Français Thomson
Semiconducteurs et de lItalien SGS Microelettronica.
Il ne fait aucun doute que la société compte
en tirer quelques avantages. En effet, on peut
également lire dans le calogue :
« Nous
croyons que cet engagement peut nous rendre finan-
cièrement plus fort et contribuer à attirer les gens
les plus responsables et les plus compétents pour
qu’ils travaillent avec nous. »
La culture de l’environnement
Le décalogue fixe les objectifs que doivent
viser les quinze sites de fabrication en ma-
tière de réduction de la consommation
dénergie, de limitation d’utilisation de pro-
duits chimiques et de capacités de traitement
des chets. Pour certains domaines, il est
L’exrience acquise lors de
la première tranche (Crolles1)
a été mise à profit sur la
deuxme tranche (Crolles2)
Celle-ci a conduit à faire
appel au même fournisseur
(Siemens) pour les moteurs
et les variateurs, afin de
s’affranchir d’éventuels
probmes d’accouplement.
Les dernres rations de
variateurs comportent des
dispositifs de compensation
d’harmoniques et de
redressement du cosinus phi,
ce qui permet d’obtenir
de la souplesse au niveau de
l’installation électrique.
L’essentiel
Crolles, un des plus gros sites du groupe
Fort de ses 4 000 employés, le site STMicroelectronics de Crolles (ps de Grenoble)
associe recherche et fabrication de façon très imbriquée, et bénéficie de la colla-
boration des chercheurs du CEA-LETI et du CNRS.
Le site est un des leaders mondiaux dans le domaine de la recherche technologique
pour les fonctions logiques.
En ce qui concerne la production, Crolles comprend deux grandes usines : Crolles1
(ouvert en 1992) fabrique les circuits sur des galettes de silicium de 200 mm de
diamètre, contre 300 mm pour Crolles2, orationnel depuis 2002. La capaci de
production installée est de plus de 7 000 tranches de 200 mm par semaine et
de plus de 2 500 tranches de 300 mm par semaine. Les ateliers de fabrication sont
opérationnels 24 h sur 24 h, et c’est plus de 2 000 techniciens de fabrication
qui se relaient 365 jours par an pour mener à bien l’activité de production.
Avec 500 millions de transistors au cm2, la R&D technologique vise à velopper
et à contrôler les pros afin d’éliminer tout défaut de fabrication, diminuer
la taille des transistors, ceci afin d’aliorer leurs performances tout en duisant les
coûts de fabrication. Actuellement, STMicroelectronics passe des dimensions de
65 nanomètres à celles de 45 nanomètres et cette nouvelle filière de production est
opérationnelle dès cette année 2008 à Crolles.
Le site de Crolles fabrique des plaquettes de
200 mm (Crolles1) et 300 mm (Crolles2)
de diamètre, comportant quelques centaines de
composants destinés, entre autres, aux
ordinateurs, téléphones mobiles et périphériques
informatiques.
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d’ores et dé difficile d’aller plus loin :
« L’eau
que nous rejetons dans l’Isère est de la qualité 1B,
classifiée comme une eau de baignade »
, indique
ainsi David Ferrand, responsable des
Facilities” à STMicroelectronics Crolles.
sormais bien ancrée dans les esprits du
personnel de STMicroelectronics, la culture du
respect de l’environnement est systémati-
quement prise en considération lorsqu’il
sagit de nover ou faire évoluer un équipe-
ment. Dès l’ouverture de la tranche Crolles2,
les techniciens chargés des “Facilities” (cest-
à-dire les installations chares d’approvi-
sionner en énergie, air, gaz, eau et liquides
les unités de process) se sont posé la ques-
tion de la consommation électrique. Les
pompes et ventilateurs, très importants dans
les usines de semi-conducteurs, ont bien été
au centre de la flexion. On le sait, l’utilisa-
tion de variateurs de vitesse permet de faire
des économies d’énergie par rapport aux
solutions traditionnelles qui consistent à
faire tourner les équipements à vitesse fixe
et à régler le bit en agissant sur des ventel-
les (dans le cas des ventilateurs) ou des van-
nes de gulation (dans le cas des pompes).
STMicroelectronics s’est depuis longtemps con-
verti aux variateurs de vitesse.
« Les ventilateurs
et les pompes de Crolles1 (qui a été construit en
1992) étaient déjà équipés de variateurs de vitesse,
la plupart fonctionnant en U/f. Sur Crolles2 (qui
a démarré en 2002), nous avons retenu cette ap-
proche mais en tenant compte de l’évolution de
AUTOMATISME
Le variateur de vitesse, incontournable pour
les économies dénergie
Le site de
STMicroelectronics
de Crolles est
situé dans la magnifique
vallée du Grésivaudan
entre Grenoble et
Chambéry. La culture
du respect de
l’environnement
s’applique à
l’ensemble des sites
de la société.
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la technologie : désormais, pratiquement tous les
variateurs sont de type VCF (contrôle vectoriel de
flux) et nous faisons appel à des moteurs à haut
rendement »
, sume Charly Burgaud, respon-
sable “Facilities Electricity” du site de
Crolles2. Les moteurs à haut rendement (des
EFF1 de Siemens) coûtent environ 20 % plus
cher à l’achat, mais pour un moteur, le ct
de possession, c’est-à-dire essentiellement
l’énergie qu’il consomme, compte autant
que le prix d’achat. A Crolles, le surinvestis-
sement est amorti en moins d’un an. Cela
confirme, comme le pcise le décalogue
déjà évoqué, que l’écologie n’est pas antino-
mique de la rentabilité…
Variateur et moteur, un couple
fusionnel
Le progrès est perpétuel : Crolles2 a été
conçu en s’appuyant sur l’expérience de
Crolles1, et la mise à niveau de Crolles1 est
faite en prenant en compte les retours d’ex-
périence de Crolles2 Ces retours d’expé-
rience ont conduit STMicroelectronics à revoir
sa politique en matière de variation de vi-
tesse. Sur Crolles1, se souvient Charly
Burgaud,
« nous avions eu des expériences mal-
heureuses au niveau des couples variateurs/moteurs.
Pour éviter par avance de nouvelles déconvenues sur
Crolles2, nous avons décidé que les variateurs et les
moteurs seraient de la même marque. Ceci nous a
conduits à retenir Siemens, qui avait une offre -
pondant bien à nos attentes ».
Mais ce n’est pas
pour autant que l’on peut tout se permettre
en matre d’association variateur/moteur.
Par exemple, pour un point de fonctionne-
ment donné, selon que lon prend un mo-
teur à quatre ou six pôles, le courant absorbé
n’est pas le me et le variateur à utiliser
sera donc différent. Autre exemple : sur les
dernres générations de variateurs, les tran-
sistors IGBT ont remplacé les traditionnels
thyristors, ce qui se traduit par des variations
de tension (dv/dt) beaucoup plus rapides et
des tensions crête plus importantes ; les mo-
teurs utilisés doivent être conçus (en termes
disolement) pour les supporter.
STMicroelectronics a choisi d’associer chez un
même fournisseur le couple variateur et mo-
teur, en maintenant le principe de “multiple
sourcing”. Mais, la plupart du temps, les va-
riateurs et les moteurs ne sont pas achetés
chez le même fournisseur, ni au même en-
droit. Par exemple, sur des installations plus
récentes du site, bon nombre de moteurs ont
été achetés par les fournisseurs de ventila-
teurs ou de pompes, et livs ingrés sur ces
équipements. Les variateurs ont par contre
été fournis par la société chare de l’ingé-
nierie en automatismes.
« Les choses se sont bien
passées car les fournisseurs de ventilateurs et pompes
nous avaient bien informés sur les caractéristiques
des moteurs utilisés et leur point de fonctionnement,
ce qui facilitait le choix et le paramétrage des va-
riateurs associés »
, commente Charly
Burgaud.
Dans d’autres applications, les moteurs et les
variateurs sont commandés par la même
société. Tout pend en fait comment la so-
ciété responsable de l’installation coupe
ses lots. Se pose alors la question de savoir
s’il est préférable que l’équipementier en
ventilateurs ou pompes monte le moteur ou
sil délègue cette tâche à l’innierie chargée
de velopper l’automatisme de l’installa-
tion. Pour Charly Burgaud, le choix pend
de la puissance de l’équipement. Pour une
pompe ou un ventilateur standard, en géné-
ral de petite ou moyenne puissance, il vaut
mieux que le fournisseur de l’équipement
Basée sur l’utilisation de transistors de puissance IGBT au lieu des habituels thyristors, la technologie Active Infeed utilisée sur les
pompes et ventilateurs des installations de ST Crolles apporte de nombreux avantages par rapport à la technologie mise en
œuvre dans les variateurs de vitesse classiques. La tension du bus à courant continu étant plus élevée, Active Infeed permet entre
autres, pour une puissance mécanique donnée (développée sur l’arbre du moteur), de réduire la taille du transformateur
électrique placé en amont. Elle élimine également les harmoniques de courant et redresse le cosinus phi, ce qui simplifie la conception
de l’installation électrique et permet de modifier plus facilement la configuration des installations au cours du temps.
Principe d’un variateur de vitesse standard
Pré-charge Redresseur Bus CC Onduleur
Tension du bus continu : approx. 1,35 x 400V = 540Vcc
ce qui implique une puissance transformateur de 1,4 fois la puissance mécanique
W1
V1
U1
W2
V2
U2
Vdc
M
Moteur
V, f = variables
U, f = constants
UU
CA - CC CC - CA
Réseau
Principe d’un variateur “Active Infeed”
LCM AIM ALM MM
M
Moteur
Udc
UU
CA - CC CC - CA
Ligne
V, f = variable
U, f = constants
Ex : 3-ph., 400Vca Approx. 1,5 x 400 V = 600 Vcc
LCM = Line Connection Module AIM = Active Interface Module
ALM = Active Line Module MM = Motor Module
Tension du bus continu : approx. 1,5 x 400V = 600Vcc
ce qui implique une puissance transformateur de 1,1 fois la puissance mécanique
Avantages :
- Tension du bus CC régulée et stable
- Immunité aux fluctuations du réseau
- Courant sinusoïdal dans les 4 quadrants (régimes “moteur” ou “frein”, dans les deux
sens de rotation)
- Renvoi d’harmoniques auseau très faible
- Compensation de la puissance réactive
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se charge d’intégrer le moteur. Pour les équi-
pements de forte puissance, par contre, les
probmes à traiter sont plus complexes, les
interfaces mécaniques prennent plus d’im-
portance et la meilleure solution est de four-
nir la alisation de l’intégration à l’innie-
rie chare de l’automatisme.
Un variateur complet
par équipement
Les variateurs de vitesse, on le sait, compor-
tent trois sous-ensembles : un redresseur, un
bus à courant continu et un onduleur. Dans
certaines applications, souvent pour des rai-
sons de ct, les industriels choisissent de
placer un gros redresseur en te de l’instal-
lation et de connecter des variateurs simpli-
fs (ne comportant que l’onduleur) sur le
bus à courant continu. Ce nétait pas envisa-
geable à Crolles car il fallait impérativement
assurer la continuité de service. Il va sans dire
que limmobilisation (pour cause de panne
ou de maintenance) du redresseur entraîne-
rait ipso facto la mise hors service de plusieurs
variateurs, et donc de trop nombreuses
pompes et ventilateurs. Impensable, car pour
la fabrication, les variations de pression et de
qualité de l’air des salles blanches ne sont pas
torables. Ce n’est pas la seule raison, expli-
que Charly Burgaud :
« En effet, le type de charge
ne pousse pas à utiliser une alimentation à courant
continu commun. Chez nous, avec les pompes, tous
les entraînements sont de type moteur, aucun entr-
nement ne renvoie de l’énergie sur le bus à courant
continu, contrairement aux entraînements tels que
les enrouleuses-dérouleuses ou les équipements de
levage, par exemple, que l’on rencontre sur certains
sites industriels. Les ventilateurs de la centrale de
traitement d’air (extraction d’air), qui tournent en
permanence et qui ne sont pas arrêtés plus de deux
fois par an, fonctionnent pratiquement toujours en
mode “moteur”, et qui peuvent fonctionner en mode
“frein”. »
Pour la petite histoire,
STMicroelectronics a constaté, même si ce
nétait pas le but recherché au part, que
l’installation de la nouvelle génération de
variateurs de Siemens en quatre quadrants lui
avait permis d’améliorer la dynamique de la
gulation des installations HVAC (ventila-
tion/climatisation) des salles blanches : il est
en effet possible de contler l’accélération
et la décélération, et de faire par exemple des
basculements de ventilateurs à la voe, chose
qui n’aurait pas été envisageable s’il n’y avait
pas de possibili de contle de la rampe de
descente.
Pas de contrainte pour
l’installation électrique
L’industrie du semi-conducteur est une des
plus dynamiques qui soit, avec un renouvel-
lement incessant des produits, mais aussi
avec des fortes variations des plans de charge.
A Crolles, comme ailleurs, les équipements
annexes à la production (les utilities et le
‘pôle process’) doivent être adaptés en
Les process de fabrication sont très exigeants en termes de qualité de l’air.
alisant presque 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires, avec un effectif de
50 000 personnes, 16 unis de R&D, 39 centres de conception, 15 sites de production
et 78 bureaux de vente dans 36 pays, STMicroelectronics fait partie de l’élite des
fabricants de semi-conducteurs et se situe dans le peloton groupé (dans lequel on
trouve aussi Texas Instruments, Renesas, Toshiba et Infineon) qui suit les deux
locomotives Intel (trois fois plus gros) et Samsung (deux fois plus gros).
STMicroelectronics propose les gammes de semi-conducteurs les plus diversifes.
Son portefeuille comprend aussi bien des circuits pour applications spécifiques
(environ 54 % du chiffre d’affaires) incorporant beaucoup de propr intellectuelle
que des circuits multisegment, qui vont des composants discrets aux micro-
contleurs. Les composants standards et les mémoires flash représentent respecti-
vement 31 % et 14 % du chiffre d’affaires.
Les ventes de STMicroelectronics se répartissent de manre équilibe entre les cinq
grands secteurs en forte croissance de l’industrie des semi-conducteurs :
les communications (35 %), l’électronique grand public (17 %), les péripriques
informatiques (16 %), l’automobile (16 %) et les applications industrielles (16 %).
Signalons enfin que STMicroelectronics a annoncé un partenariat avec Intel et le
fonds d’investissement Francisco Partners dans le domaine des mémoires Flash.
Une société commune, baptie Numonyx, va être créée au premier trimestre 2008.
Un des principaux acteurs du semi-conducteur
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a la taille des transformateurs, bien sûr, mais aussi
celle des équipements de compensation des harmo-
niques et des équipements de rephasage (de façon à
ramener le cosinus phi proche de 1, ce qui réduit les
pertes d’énergie et ne grève pas la facture d’électri-
cité). Pour éviter d’avoir à se préoccuper de ces pro-
blèmes, les variateurs que nous installons désormais
sont équipés de la technologie Active Infeed de
Siemens, qui filtre les harmoniques générés par l’en-
traînement et assure aussi un redressement du cosi-
nus phi »
, explique Charly Burgaud.
Le variateur filtre les harmoniques s
par l’entraînement avec un THDI (taux de
distorsion harmonique) inférieur à 3 % et
le mode de fonctionnement en régulation
de cosinus phi permet de guler la puis-
sance active. La combinaison du faible taux
d’harmonique et du cosinus phi évite le
surdimensionnement des transformateurs et
réduit l’investissement à ce niveau (lorsque
lon avait affaire aux premres rations
de variateurs, le surdimensionnement en
puissance pouvait aller jusqu’à 40 %).
La technologie Active Infeed présente un
autre intét, qui se situe au niveau du bus à
courant continu : la tension continue-
e atteint 1,5 fois la valeur efficace de la
tension dalimentation du variateur, contre
1,35 fois pour un variateur classique. Ceci
apporte plusieurs avantages, notamment
celui de disposer d’une serve de puissance
au niveau du moteur et une meilleure im-
munité aux creux de tension.
Jean-François Peyrucat
On voit ici les armoires des variateurs de vitesse de Siemens, équipées de la technologie Active
Infeed, qui assurent notamment une compensation des harmoniques et une compensation du
cosinus phi.
L’alimentation en air des salles blanches joue un rôle capital dans la fabrication des semi-
conducteurs. Les ventilateurs sont équipés de variateurs de vitesse qui permettent de contrôler très
précisément la qualité de l’air.
STMicroelectronics a édité, il y a une dizaine d’anes, uncalogue” fixant ses
objectifs en matre de santé, sécurité et environnement.
Ce document est publ en bonne place sur les sites industriels et sur le site internet
du groupe. Voici quelques extraits visant plus particulièrement le domaine de
l’environnement.
Energie :
duire la consommation totale d’énergie (kWh par unité de production) d’au moins
5 % par an, à travers l’optimisation des pros de fabrication et de distribution
d’énergie, des mesures d’économie et une conception optimie des timents.
Eau :
duire les prélèvements d’eau (tres cubes par uni de production) d’au moins
5 % par an, grâce à des mesures de pservation, d’optimisation des procédés,
de réutilisation et de recyclage.
Emissions de CO2 :
duire les émissions totales de CO2 liées à notre consommation d’énergie (tonnes
de CO2 par unité de production) d’au moins 5 % par an.
Déchets :
duire les consommations des produits chimiques et les rejets, duire la produc-
tion des déchets, utiliser ou recycler au moins 95 % des déchets.
Extraits du “décalogue”
permanence pour répondre à la de-
mande. Une des conséquences est qu’il est
difficile de dimensionner les équipements
en alimentation en énergie électrique.
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