CHRISTINE LAGARDE
MINISTRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI
http://www.minefe.gouv.fr
Paris, le 1er avril 2009
N° 270
Signature de la convention cadre
du programme de recherche et développement Nano2012
Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, annonce
que l’ensemble des partenaires du programme de recherche et développement
Nano2012
ont signé la convention cadre précisant les objectifs du programme, ainsi
que les engagements réciproques de chacun des partenaires.
Le programme Nano2012 vise à développer l’avance technologique et la compétitivité
du site de Crolles – Grenoble dans le nouveau contexte mondial de l’industrie du semi-
conducteur afin de conforter sa position de leader mondial dans le développement des
technologies dérivées pour systèmes sur puce, en coopération avec l’alliance
technologique mise en place à Fishkill aux Etats-Unis.
Ce programme représente des dépenses de R&D de 2,3 milliards d'euros sur une durée
de cinq ans. Il est soutenu par l’Etat et les collectivités territoriales à hauteur de
457 millions d'euros, dont 340 millions d'euros pour STMicroelectronics, chef de file du
projet. L’aide publique, autorisée par la Commission européenne le 28 janvier 2009,
bénéficiera également au Laboratoire d'Électronique et de Technologies de l'Information
du Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA-LETI), ainsi qu'à de nombreux autres
organismes de recherche et acteurs industriels.
Au-delà de l’avance technologique que ce programme confèrera à l’ensemble de la filière
de la nanoélectronique, au cœur du pôle de compétitivité Minalogic, le programme aura
des retombées économiques importantes, notamment par la création d’emplois directs
supplémentaires chez les partenaires et d’emplois indirects et induits dans l’ensemble du
tissu économique régional.
La convention cadre associe l’Etat, le conseil régional de Rhône-Alpes, le conseil général de l’Isère, la
communauté de communes du Pays du Grésivaudan, la communauté d’agglomération grenobloise, la ville
de Grenoble, la société STMicroelectronics et certaines de ses filiales, ainsi que le commissariat à l’énergie
atomique.