
• d'une baisse récente de la mortalité due aux maladies cardio-vasculaires, cette
diminution représente dans les pays industrialisés 1/3 de l'amélioration globale
observée (campagnes de prévention, amélioration des soins.. ).
• d'une prévalence des maladies cardio-vasculaires qui est passée, en 10 ans, de 29
à 36%.
Elles représentent 12 % des séjours et 16 % des journées d'hospitalisation en court
séjour (elles occupent le deuxième rang après les accidents de différentes origines).
Mis à part les maladies veineuses, les pathologies cardiaques et cérébrales paient le
plus lourd tribut (en fait, il s'agit le plus souvent de maladies polyvasculaires).
En résumé: la mortalité due aux maladies cardio-vasculaires diminue mais leur
prévalence augmente. Or pour ce type de pathologie, il est possible d'intervenir
efficacement.
MALADIES CARDIO-VASCULAIRES ET IMAGERIE
Après la clinique, et en complément avec elle, l'imagerie intervient selon toutes ses
modalités:
• Écho-Doppler (ED)
• Angiographie par rayons X (ARX)
• Scintigraphie isotopique (SCI)
• Angiotomodensitométrie spiralée (ATDMS)
• Angiographie par résonance magnétique (ARM)
L'imagerie est d'un apport parfois essentiel dans le diagnostic, toujours dans le
bilan morphologique et fonctionnel, et souvent dans le choix thérapeutique de ces
maladies.
Chaque méthode a ses caractéristiques:
• L'ARX reste, pour l'instant, considérée comme la technique de référence pour
l'exploration morphologique des vaisseaux, quel que soit le territoire de
l'organisme. Elle est irradiante et, en règle générale, agressive (ponction,
cathétérisme, injection de produits de contraste...).
• L'ED est sans danger, facile d'accès, relativement peu coûteuse, très opérateur-
dépendante; elle a ses limites par exemple dans l'exploration des artères
pulmonaires, et ses échecs, avec l'obésité; c'est, a priori, la méthode de première
intention idéale.
• La SCI a un coût relativement élevé; elle est réservée, en France, à des centres «
lourds »; elle explore surtout la perfusion des parenchymes, et peu ou mal les
vaisseaux.
• L'ATDMS a beaucoup enrichi la tomodensitométrie (TDM) classique pour
explorer les gros vaisseaux. Cette évolution récente la place en concurrence directe
avec l'ARM pour les vaisseaux du tronc. Mais beaucoup reste à faire en termes
d'évaluation de ce point de vue entre les 2 méthodes. Elle est irradiante et utilise
des quantités notables de produits de contraste.
132