L E J EU DE L ’ AMOUR ET DU HASARD De Marivaux MISE EN SCENE PHILIPPE CALVARIO Coproduction : Théâtre 95 – Cergy-Pontoise, Cie Philippe Calvario – compagnie subventionnée par la DRAC Ile de France. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. MCNN / Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre. C ONTACT DIFFUSION Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre Maud Debordes Tél. : 03 86 93 09 15 / Tél. port. : 06 74 96 93 25 [email protected] / www.mcnn.fr C ONTACT A DMINISTRATION Cie Philippe Calvario Laure Duqué 06 62 56 27 54 / [email protected] L’équipe Mise en scène Philippe Calvario Collaboration artistique Valérie Nègre Scénographie Aurélie Maestre Costumes Aurore Popineau Lumières Nicolas Marie Son Kiappe Avec Jérémie Bédrune, Mario Anne Bouvier, Lisette Philippe Calvario, Dorante Eric Guého, Orgon Julie Harnois, Silvia Kevin Lelannier, Arlequin Le spectacle a été créé au Théâtre 95 de Cergy le 8 octobre 2009 Le Jeu de l’amour et du hasard «Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour » Du jeu de rôle au jeu de massacre. Les maîtres et les valets échangent leur rôle pour tester le cœur de l’autre. Ironie du sort, les deux couples font de même et chacun se trouve en face de sa chacune sans le savoir, le jeu de « massacre amoureux » peut commencer. Si cette pièce nous joue la comédie, c’est toujours au prix de la souffrance des quatre personnages principaux. Ils se débattent dans un monde où leurs propres sentiments leur échappent peu à peu. Marivaux mêle sans cesse, dans le langage amoureux, la légèreté et la gravité. Lorsqu’un personnage est surpris par l’amour, son discours rend compte du bonheur qui l’envahit et dans le même temps de la crainte qui naît alors de ce sentiment encore inconnu. C’est à cette quête absolue vers la vérité des sentiments que nous assistons, impuissants. Le spectateur sait tout à l’avance et en ce sens son regard devient celui du voyeur. La loi du désir. Ici, il faut aimer celui qu’on doit et ne pas aimer celui qu’on croit. Il faut donc vivre son désir interdit dans un monde où la valeur des sentiments est dictée par la loi. Marivaux a sans aucun doute le désir que les femmes aient une place plus grande et qu’elles cessent d’être dépendantes des hommes, objet de leur père, de leur frère, puis de leur mari. Le personnage de Silvia témoigne de cette indépendance : elle revendique le droit d’épouser un homme par amour. Est ce un territoire si éloigné du nôtre aujourd’hui ? Je ne pense pas : Devoir se battre pour faire exister son désir, pouvoir tout détruire pour lui. L’atteindre enfin, le vivre et dire « ce qui m’enchante le plus, ce sont les preuves que je vous ai données de ma tendresse ». Philippe Calvario C’est trop idéaliste… et de ce fait, cruel. Dostoïevsky, Humiliés et Offensés. Ne sois jamais sûr de la femme que tu aimes, car la nature de la femme recèle plus de périls que tu ne peux le croire. Les femmes ne sont ni aussi bonnes que les font leurs admirateurs, ni aussi mauvaises que les font leurs détracteurs. La meilleure femme peut momentanément tomber dans la boue, et la pire peut inopinément s’élever à de grandes actions, confondant ainsi ses contempteurs. Toute femme, bonne ou mauvaise, est capable à chaque instant d’avoir les pensées, les actions et les sentiments les plus diaboliques comme les plus divins, les plus sordides comme les plus purs. (…) L’homme même égoïste ou méchant, obéit à des principes quand la femme n’obéit qu’à des sentiments. N’oublie jamais cela et ne soit jamais sûr de la femme que tu aimes. Sacher-Masoch, La vénus à la fourrure Le texte ci-dessus de Sacher-Masoch dans la Venus à la fourrure est une parole de femme parlant des femmes : pour moi, le premier paragraphe parle de tout être humain en état amoureux, état que Marivaux nous livre dans le jeu de l’amour et du hasard. Dans le deuxième paragraphe : la différence soulevée entre l’homme et la femme me semble capital pour comprendre les divers mécanismes amoureux décrits par Marivaux dans le jeu de l’amour et du hasard. Philippe Calvario Chez mes confrères, l'amour est en querelle avec ce qui l'environne (…) chez moi, il n'est en querelle qu'avec lui seul. Marivaux cité par d’Alembert Ce qui lui en coûte à se déterminer, ne me le rend que plus estimable : il pense qu'il chagrinera son père en m'épousant, il croit trahir sa fortune et sa naissance, voilà de grands sujets de réflexion ; je serai charmée de triompher ; mais il faut que j'arrache ma victoire, et non pas qu'il me la donne : je veux un combat entre l'amour et la raison. Silvia, Acte III, scène 4 Silvia, fille de Monsieur Orgon, craint d’épouser, sans le connaître Dorante, le jeune homme que son père lui destine. Elle décide de se travestir et d’échanger son habit avec sa femme de chambre, Lisette. Elle espère ainsi pouvoir mieux observer son prétendant. Mais Dorante a eu la même idée et se présente chez Monsieur Orgon déguisé en un serviteur nommé Bourguignon, alors que son valet, Arlequin, se fait passer pour Dorante. Monsieur Orgon et son fils, Mario, sont seuls informés du travestissement des jeunes gens et décident de laisser ses chances au « jeu de l’amour et du hasard ». Dès la fin du premier acte et au cours de l’acte II, les rencontres entre maîtres et valets déguisés sont autant de surprises de l’amour et de quiproquos. En effet, Silvia et Dorante s’étonnent d’être sensibles aux charmes d’une personne d’un rang social inférieur. Lisette et Arlequin, de leur côté, s’émerveillent et profitent de leur pouvoir de séduction sur celui ou celle qu’ils prennent pour un maître ou une maîtresse. Lorsque Silvia apprend enfin de Dorante sa véritable identité, elle éprouve un vif soulagement. Toutefois, sans se dévoiler, elle décide de poursuivre le jeu à sa guise. Silvia veut en effet obtenir de Dorante qu’il lui donne une très haute preuve de son amour : elle aimerait l’amener à lui offrir le mariage alors qu’il la croit encore une femme de chambre. Aidée de son frère Mario qui pique la jalousie de Dorante, Silvia triomphe finalement de celui-ci et c’est seulement dans la dernière scène qu’elle lui révèle qui elle est. Arlequin et Lisette, eux aussi démasqués au dénouement se jurent, malgré leur déception, un amour éternel. "Le mérite vaut bien la naissance" (Acte III). Louis Jouvet : La tragédie classique et le Théâtre du XIXème siècle (Gallimard, 1968). (…) C’est une fille qui aime pour la première fois, alors qu’à la façon dont tu joues, c’est quelqu’un qui sait ce qu’est l’amour, qui ne vient pas de le découvrir pour la première fois. C’est en quoi la critique de Michel est juste. Cela manque d’amour. Il n’y a pas dans cette histoire ce qui est si important dans la vie : La première fois… Ce qui est le plus beau dans les actions humaines, c’est la première fois. C’est une phrase fréquente : La première fois où j’ai… Le plus étonnant dans la vie, c’est qu’elle n’est faite que de première fois, même quand on a soixante-dix ans. Tu verras cela plus tard ; dans la vie, chaque fois est une première fois. C’est l’histoire de l’amour. Mais la première fois de toutes les premières fois c’est une chose extraordinaire. Alors ici, c’est la première fois de toutes les premières fois. Je ne vais pas m’expliquer plus longuement là-dessus, mais il faut que tu comprennes bien. Comme tu le joues, ce n’est pas la première fois de toutes les premières fois, tu as déjà eu des premières fois. Il faut qu’il y ait là-dedans un ravissement, un éblouissement, une confidence qui part. C’est la première fois que tu fais une confidence. Francisca en a fait maintes fois des confidences, sur ceci ou cela, mais celle-ci est vraiment la première confidence. C’est un moment exceptionnel. Il faudrait mettre là-dedans un je ne sais quoi d’inconscient. C’est un chapitre qu’il faudrait écrire dans l’art de jouer la comédie sur les moments d’inconscience dans un rôle. Tu vois ce que j’appelle l’inconscience ? Le moment où le personnage est inconscient de ce qu’il dit ou ce qu’il fait, ce qui est d’ailleurs le propre de toute notre vie. Le personnage de Molière est inconscient par raisonnement, par un raisonnement profond. Alceste est un homme qui vit dans une inconscience entière, car enfin, s’il était conscient (d’autant que tout concourt à le rendre conscient : Philinte, les événements), il ne serait pas aussi déraisonnable. Après il y a Marivaux, où le personnage a une conscience absolue pour se mettre dans une situation où il donne le témoignage de son inconscience, de l’inconscience des sentiments qu’il éprouve ; il ne se rend pas compte de ce qui lui arrive. C’est tout le secret de Marivaux quand on veut le jouer : arriver à le jouer dans l’inconscience. C’est l’histoire de Silvia dans le jeu de l’amour et du hasard : c’est une femme qui a préparé un piège pour être maîtresse de la situation vis-à-vis de Dorante, et, au bout d’un moment, elle est prise dans son piège et devient inconsciente de ce qu’elle fait, de ce qu’elle dit, jusqu’au moment où elle en prend conscience, et où elle dit : « je vois clair dans mon cœur. » (…) (…)On joue Marivaux comme on devrait jouer du Musset, alors que c’est une démonstration où les personnages sont amoureux, émus, mais ils ont des apartés. On pourrait faire un travail sur les apartés dans Marivaux. Marivaux seul a mis au théâtre des réflexions comme on s’en fait. Quand tout à coup on rencontre une personne qui vous ravit, on se fait intérieurement des réflexions : on se dit : Allons-y, elle est charmante, pourquoi donc est ce que je reste là ? : ce sont ces répliques que Marivaux a mises tout au long, en apartés, qu’il faut faire ressortir, qui sont d’ailleurs comiques et qui en même temps permettent au spectateur de s’intéresser à l’action. (…) (Gallimard, 1968) Philippe Calvario (metteur en scène et comédien) Philippe Calvario a suivi sa formation d’acteur au cours Florent, dans la classe de Valérie Nègre, Philippe Joiris et Isabelle Nanty. Il fonde en 1996 sa compagnie avec laquelle il produit et met en scène dix spectacles en dix ans. Au Festival Universitaire de Nanterre, il met en scène« Ma solange, comment t’écrire mon désastre » de Noëlle Renaude (1997), et une création collective : « Et maintenant le silence ?», (1998/99). Ces deux créations seront reprises l’une au théâtre du Ranelagh, l’autre au théâtre de la Bastille. Son travail est ainsi remarqué par Jean-Pierre Vincent, directeur du théâtre des Amandiers qui lui propose de mettre en scène Cymbeline en 2000, spectacle qui se fera dans le cadre du Festival d’automne à Paris. Au théâtre des Bouffes du Nord débute une collaboration avec La Mouette de Tchekhov (2000), qui se poursuivra avec Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès (2004) et Grand et petit de Botho Strauss (2005). Richard III de Shakespeare avec Philippe Torreton dans le rôle titre (2005) trouvera sa place dans la programmation du Théâtre des Amandiers de Nanterre où sera créé Electre de Sophocle avec, entre autres, Jane Birkin (2006). Des spectacles de plus petite forme sont créés comme Médée Kali, une commande d’écriture faite à Laurent Gaudé pour Myriam Boyer au théâtre du Rond-Point (2003), et Le Trio autour du Condamné à Mort (2006), d’après Jean Genet, à l’occasion du Festival du Marathon des mots (Toulouse 2006) et repris au Quartz à Brest. Toutes les pièces ont été représentées en Ile de France et en Province. En 2004, il met en scène son premier opéra, L’Amour des trois oranges de Prokofiev pour le Festival d’Art Lyrique d’Aix-enProvence, le Théâtre National du Luxembourg et le Teatro Real de Madrid, tout juste avant la création mondiale d’Angels in America de Küchner, musique de Peter Etvös (avec Barbara Hendrix, Julia Migenes, Donald Maxwell, Roberta Alexander…) pour le Théâtre du Châtelet. Philippe Calvario n’en poursuit pas moins sa carrière d’interprète et travaille avec Jean Danet, Ugo Ugolini, Raymond Aquaviva, Catherine Marnas, Jean-Pierre Vincent. Il collabore avec Patrice Chéreau comme conseiller artistique pour Henry VI, Richard III de Shakespeare, et Phèdre de Racine. Ils sélectionneront et liront ensemble des textes d’Hervé Guibert dans Le Mausolée des Amants (2005) en tournée dans toute la France en passant par l’Odéon et l’opéra comique à Paris. Professeur d’interprétation d’art dramatique aux Cours Florent de 2000 à 2002, Philippe Calvario dirige et participe depuis aux stages de formation professionnelle conventionnés par l’Afdas à l’attention des comédiens professionnels (Thèmes : l’écriture de Noëlle Renaude, Koltès, les conflits familiaux chez Shakespeare, le Tragique, etc.). Philippe Calvario a été artiste associé au Quartz, Scène Nationale de Brest, dirigé par Jacques Blanc. Il est à présent artiste associé au Théâtre 95, Scène conventionnée de Cergy-Pontoise, où il vient de créer Le Jeu de l’Amour et du Hasard. Actuellement, il se tourne vers le cinéma, après avoir réalisé un court -métrage de vingt-deux minutes intitulé Zuccos d’après la pièce de Bernard Marie Koltès, Philippe Calvario vient de terminer l’écriture d’un long métrage Un garçon d’Italie, une adaptation d’un livre de Philippe Besson. Julie Harnois (comédienne) Ancienne élève du Cours Laurent Rey, du Cours Florent et du Cours Théâtre 13. Au théâtre, elle travaille sous la direction de Pierre Vial Christophe Colomb de Ghelderode, René Jauneau Il Campiello de Goldoni, Didier Bezace Narcisse de Jean-Jacques Rousseau, Philippe Calvario Et maintenant le silence, Les débutantes, Cymbeline de Shakespeare, La mouette de Tchekhov, Daniel Mesguich Paroles d’acteurs, Festival d’Avignon en 2000, Gilles Bouillon Sganarelle ou le cocu imaginaire et Le Sicilien ou l’amour peintre de Molière, La Surprise de l'amour de Marivaux. Au cinéma et à la télévision, elle travaille avec G. Breaud (Dieu seul le sait) et F. Strauss (Bébé volé). Eric Gueho (comédien) Eric Gueho est comédien et auteur. Il intègre le cours René Simon jusqu'en 95, puis des stages à l'Actor's Studio. Il joue ensuite dans différentes pièces de théâtre, Meurtre à Soleil vert, de Delphine Guillonneau, Kissing Zone d’Étienne Malinger, L’Étouffe Chrétien de Félicien Marceau et La valse du hasard de Victor Haïm. En 2004, Eric devient chroniqueur humoristique pour Pink tv, il interprète et co-écrit la rubrique “ Bonheur, bonheur, bonheur ”. Il animera et co-écrira, avec Laurent Artufel, un jeu de télé-réalité “ Hétéro mais pas trop ” pour Pink tv, ainsi que “Les pieds dans le plat, mais pas trop”. En 2005, qu’il incarne Arnold dans “ Torch Song Trilogy ” de Harvey Fierstein. En 2007, il joue dans "Mais ne te promène donc pas toute nue" de Georges Feydeau. Actuellement, il joue dans "Le tour du monde en 80 jours" de Sébastein Azzopardi et Sacha Danino. Il développe avec Kien production, la série « Féries, les fées folles» qu’il co-écrit avec Claire Barré et William Willebrod Wégimont pour Arte. Il fait parti des auteurs sur la série « Palizzi » produit par Jean Dujardin et diffusée sur 13ème Rue. C’est sa deuxième collaboration avec Philippe Calvario après Parasite de Mayenburg. Anne Bouvier (comédienne) Après l'ENSATT et le CNSAD, Anne BOUVIER joue au théâtre notamment l'Infante dans Le Cid de Corneille mis en scène par Bérengère Jannelle, Estelle dans Huis clos de Sartre mis en scène à Tokyo par Guillaume Gallienne, Fragments Koltes au théâtre des Abbesses mis en scène par Catherine Marnas, Roméo et Juliette monté par Pauline Bureau aux Ateliers Berthier , la Soeur dans Roberto Zucco de Koltès aux Bouffes du Nord; Lady Ann dans Richard III, toutes deux montées par Philippe Calvario, Elvire du Dom juan de Molière mis en scène par Philippe Torreton et dèrnièrement, elle joue Félicité dans L'inspecteur Whaff de Tom Stoppard,sous la direction de Jean luc Revol. Au cinéma, Talent Cannes 1994, elle tourne sous la direction d'Agnès Varda et de Marc Fitoussi dans La Vie d'artiste, et à la télévision, récemment dans La Veuve tatouée, aux côtés de Martine Chevallier. Jérémie Bédrune (comédien) Formé dans un premier temps à L’Académie Théâtrale de l’Union (Limoges), il intègre en 2005 le CNSAD. Il travaille avec notamment Pierre Pradinas, Michel Didym, Claudia Stavisky, Martin Engler ainsi que Bernard Sobel, Paul Chiributa et Olivier Dhenin. Il participe à une lecture Du point aveugle de Yanis Mavritsakis, mise en espace par Olivier Py et diffusée en direct sur France Culture avec notamment Julie Depardieu. Pour Radio France il prête sa voix à plusieurs pièce radiophoniques sous la direction de Christine Bernard Sugy. En mars 2010 il sera acteur et assistant d’Alain Gautré dans une mise en scène de L’impasse des aveugles à la Tempête. Kevin Lelannier (comédien) Il suit sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de 2006 à 2008 avec N.Strancar, A.Seweryn et D.Valadié. Pour parfaire sa formation il suit un stage jeu devant la caméra à la Fémis,Paul Chiributa (CDN Limousin ) - Ana Ciontea sur le partenaire, Shiro Daïmon sur le Théâtre No et Kabuki ,Margarita Mladenov et IvanDobtchev : au Sfumato théâtre en Bulgarie sur Les Frères Karamazov , Sophie Quénon ,Chorégraphe sur l’acteur et le corps en jeu , Florence Caillon sur la voltige, Irina Promptova et Natalia Svereva ( Professeurs au GITIS , Russie) sur la voix parlée et La Mouette ainsi qu’avec Philippe Müller sur L’Ours (Tchekov). Au théâtre il travaille avec la Cie KOA "Les Somnanbules parcequ’ils s’ennuient le jour" ,, Sur le Jongleur de Dario Fo avec Anthony Magnier, le Clown avec Gilles Defacques et le Bouffon avec Marc Frémond Au cinéma il tourne en 2008 sous la direction d’ Alix de Maistre Pour un fils dans lequel il tient le rôle principal. Tournée Disponible de septembre 2010 à mars 2011 Conditions Financières (++ 9 personnes) 1 représentation : 5.000 € HT 2 représentations : 9.500 € HT 3 représentations : 13.500 € HT 5 représentations : 22.000 € HT Conditions Techniques Dimension du plateau minimum - 8m d’ouverture - 8m de profondeur - 6m de hauteur Montage la veille Jauge maxi : 500 Durée : 1h30 C ONTACT A DMINISTRATION Saudade Cie Laure Duqué Tél : 06 62 56 27 54 [email protected] C ONTACT DIFFUSION Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre Maud Desbordes Tél. : 03 86 93 09 15 Tél. port. : 06 74 96 93 25 [email protected] / www.mcnn.fr