
4LA PROTONTHÉRAPIE À PSI
Une meilleure radiothéra
ie
signifi
• ada
tation
lus
récise de la
dose de radiation à la forme
l
m
r
• dose de radiation
lus élevée
dans le volume cible (tumeur
plus marge de sécurité)
• diminution de l’ex
osition
des structures organiques
saines aux rayons
• chances de
uérison durable
lus im
ortantes
•
ff
n
ir
m
in
im
ortants
• meilleure
ualité de vie
•
r
i
m
n
r
i
nn
l
permet de réduire considérablement ou d’éviter
les effets secondaires à court et à long terme.
La thérapie par rayonnement, aussi appelée
radiothérapie, est, comme la chirurgie, une
méthode de traitement locale qui lutte donc contre
des tumeurs «géographiquement limitées». Elle
ne peut pas être remplacée par des thérapies
devant agir sur l’ensemble de l’organisme (notam-
ment pour le traitement des métastases), comme,
par exemple, la chimiothérapie et l’immunothéra-
pie (thérapies systémiques).
La radiothérapie est une forme de traitement
dans laquelle les cellules tumorales sont détruites
soit par des rayons X ou gamma (thérapie par
photons), soit par des faisceaux de particules
(protonthérapie par exemple). Toutes les amélio-
rations de la radiothérapie visent à détruire la
totalité de la tumeur tout en préservant de mieux
en mieux les tissus sains.
Au cours des 20 dernières années, de grands
progrès ont été faits dans le domaine de la radio-
thérapie conventionnelle. Cependant, avec la pro-
tonthérapie, il est possible de parvenir à des
résultats encore nettement meilleurs pour certai-
nes indications et localisations de tumeurs. De
plus, les progrès faits au PSI montrent que les
possibilités d’amélioration sont encore loin d’être
épuisées.
Comment agit la radiothérapie?
Si une particule chargée, par exemple un proton,
traverse une cellule ou s’immobilise dans celle-ci,
l’énergie qu’elle y dépose (dose) endommage le
noyau de la cellule. Cependant, la cellule peut,
dans certains cas, réparer ces dommages. Tout
l’art de la radiothérapie consiste à administrer une
dose telle que les cellules tumorales n’aient aucune
chance de se réparer et meurent toutes, sans
exception, et que les cellules saines subissent, par
contre, le moins possible de dommages et puissent
se remettre sans problème.
La dose de radiation mesure l’énergie absorbée
dans un matériau, par exemple dans les tissus.
Cependant, les effets biologiques des rayons ne
dépendent pas uniquement de la quantité d’éner-
gie, mais aussi de la façon dont l’énergie est
La radiothérapie et son importance
En Europe, une personne sur trois souffrira proba-
blement d’un cancer au cours de son existence.
Chaque année, rien qu’en Suisse, environ 30 000
personnes apprennent qu’elles ont un cancer.
Parmi elles, environ 70 % auront besoin pendant
leur maladie de radiothérapie. Aujourd’hui, un peu
plus de 45 % de l’ensemble des tumeurs diagnos-
tiquées sont curables, ce qui signifi e qu’à l’issue
du traitement, les personnes concernées vivent
plus de cinq ans sans récidive cancéreuse. Environ
22 % doivent leur guérison à la chirurgie, environ
12 % à la radiothérapie, environ 6 % à une combi-
naison de ces deux méthodes et environ 5 %
(tumeurs métastasées et non localisées) à d’autres
techniques et combinaisons de traitements,
chimiothérapie comprise.
La radiothérapie constitue donc une forme de
traitement importante, qui est souvent la seule
possible pour les tumeurs non opérables. Le trai-
tement des tumeurs primaires augmente les chan-
ces de guérison et donc l’espérance de vie. Il est
d’autant plus important de procéder à la radiothé-
rapie en ciblant les tissus malades avec la plus
grande précision possible et en irradiant le moins
possible les cellules saines de l’organisme. Cela
Au PSI, protonthérapie des tumeurs de l’œil avec un
faisceau de protons spécial de faible profondeur de
pénétration (OPTIS). Ces photographies de l’intérieur de
l’œil, réalisées à travers la pupille, montrent un exemple
de guérison: en haut avant le traitement protonique, en
bas, un an après: la tumeur s’est résorbée.