II. Une perception visuelle propre à chaque individu.
A. La perception visuelle : un déterminisme génétique.
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Le daltonisme peut être une maladie congénitale. Dans ce cas, elle est présente dès la
naissance et n'évolue pas.
Il existe un gène ancestral commun à l'origine des pigments, d'où sont issus :
- un gène codant pour la rhodopsine,
- un gène pour le pigment bleu situé sur le chromosome 7,
- les gènes qui codent pour les pigments des cônes L (rouge) et M (vert) sont alignés l'un
derrière l'autre sur les bras longs du chromosome X.
La perception de notre environnement dépend de l'organisation et de la structure du cortex
visuel, de la présence de pigments rétiniens ou encore de la structure de l'œil. Or toutes ces
propriétés sont directement contrôlées par des gènes; elles dépendent donc du programme
génétique des individus. Les êtres vivants d'une même espèce possèdent à la naissance les
mêmes potentialités visuelles.
B. Evolution de la perception visuelle.
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Documents page 43 :
Les expériences montrent que les stimuli lumineux sont nécessaires au bon développement du
système visuel. Cette possibilité de remanier en permanence l'agencement des neurones porte
le nom de plasticité cérébrale. Les apprentissages ou les expériences acquises sont
également à l’origine d'une organisation différente des réseaux de neurones corticaux, ce qui
induit le fait qu'aucun cerveau ne voit le monde exactement comme un autre.
Ex : illusions d’optique.