
Sup PCSI1 - Exercices de physique  Mouvement de particules chargées dans des champs électriques ou magnétiques 
 
2 
 
justification de l'allure du mouvement des particules dans le dispositif.  
b)  Montrer  que  le  champ  électrique  employé  doit  nécessairement  évoluer  dans  le  temps,  en  subissant  une 
inversion de son sens, à une fréquence f
cy
 que l'on exprimera. 
 
2°) Quels étaient, pour le cyclotron de Lawrence : 
a) la vitesse maximum des protons ? 
b) la tension accélératrice qu'il aurait fallu utiliser pour leur communiquer cette vitesse ? 
c) la fréquence du champ électrique accélérateur ? 
d) Le nombre de tours décrits par les protons ? 
e) La valeur du champ magnétique employé ? 
On précise la masse mp et le charge +e du proton :  +e = +1,6.10-19 C   et mp = 1,67.10-27 kg. 
 
Réponses :  
1°) a) Le champ magnétique amène une déflexion selon une trajectoire circulaire, le champ électrique accélère 
les ions à la traversée de l’espace entre les dees. La vitesse augmente à chaque traversée, et le rayon du demi-
cercle parcouru dans le dee suivant augmente  (R = mv/qB).Trajectoire en spirale. b) La tension accélératrice doit 
s’inverser à chaque demi-tour. f
cy
 = eB/(2πm
p
). 
2°) a) E
c 
= 1,2 MeV donne v = 1,52.10
7
m.s
-1
. b) U
acc
 = 1,2.10
6 
V. c) f
cy
 = 17,2 MHz. d) 150 tours (2 accélérations par 
tour). e) B = 1,13 T. 
 
3. Interactions entre particules chargées : 
 
a) On envisage l'interaction entre deux particules chargées A, de charge q et B de masse m et de charge -q. 
On communique à B, située à une distance d de A à l'instant initial, une vitesse initiale v
o
, de direction 
radiale par rapport à A. Exprimer la valeur v
o
 minimale pour que B échappe à l'interaction avec A. 
 
b) On envisage maintenant une particule B', de masse m et de charge +q, projetée en direction de A avec 
une vitesse initiale v
o
, B' étant initialement à une distance d de A. Montrer qu'il est impossible que B', 
supposée ponctuelle, rencontre A. Calculer la distance minimale d'approche des deux particules.  
Réponses : a) v
o
 ² > q²/(2πε
o
md)  ;  b)  1/d
m
 = (1/d) + (2πε
o
mv
o
²/q²).  
 
4. Expérience de Tonomura. 
L’équipe du professeur Tonomura a pu réaliser en 1989 une expérience d’interférence entre des électrons ayant 
traversé un système de fentes, analogue à l’expérience classique des fentes de Young.  
Ce travail a démontré expérimentalement, une fois de plus, la validité de la dualité ondes-corpuscules pour les 
électrons (ondes de matière), les électrons étant émis dans des conditions où ils traversaient individuellement le 
système  interférentiel.  L’enregistrement  s’est  fait  par  l’accumulation  progressive  d’un  très  grand  nombre  de 
détections d’électrons sur la surface du capteur (jusqu’à 140.000). 
a) Dans  cette  expérience,  les  électrons  étaient  accélérés  par  une  tension  U  =  150  kV.  Quelle  serait  la 
vitesse v prévue pour ces particules en employant la mécanique classique ?  
Le résultat obtenu montre qu’il faut recourir à une étude relativiste. On précise qu’en ce cas l’énergie cinétique 
d’une  particule  de  masse  m  répond  à :  E
c
  =  (γ  –  1).mc²  où  γ  est  le  coefficient  relativiste  γ  =  (1-v²/c²)
-1/2
. 
Déterminer la valeur exacte de la vitesse atteinte.