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Remarque. La fonction de lien donne la forme de la relation entre (l’espérance de) la variable
expliquée et les variables explicatives. Cette relation, condensée se présente comme ci-dessous :
[]
()
∑
=
β=
p
1j
ijji xYEg
Ceci donne plus de souplesse au modèle mais permet aussi de faciliter le calcul de la vraisemblance
en choisissant correctement cette fonction, compte tenu de la loi de probabilité qui a été attribuée à la
variable expliquée (voir, plus bas, la notion de fonction de lien canonique). Cette fonction est
strictement monotone, c’est-à-dire ou bien croissante strictement ou bien strictement décroissante sur
l’ensemble de son intervalle de définition. Elle est différentiable, ce qui signifie qu’il est possible de
calculer sa dérivée première.
Le GLM peut encore s’écrire, en utilisant la notation vectorielle et matricielle :
]
()
β
g
EetL~ exp
Xη
µη
YµY
=
=
Y = (Y1, Y2, …, Yi, …, Yn)’ est le vecteur des variables aléatoires,
µ = (µ1, µ2, …, µi, …, µn)’ est le vecteur des espérances,
η = (η1, η2, …, ηi, …, ηn)’ est le vecteur des prédicteurs,
β = (β1, β2, …, βj, …, βp)’ est le vecteur des paramètres à déterminer,
X est la matrice des cofacteurs :
⎥
⎥
⎥
⎥
⎥
⎥
⎦
⎤
⎢
⎢
⎢
⎢
⎢
⎢
⎣
⎡
=
npnjn1
ipiji1
1p1j11
x...x...x
...............
x...x...x
...............
x...x...x
X
On reconnaît ainsi deux parties à l’expression du GLM : une partie déterministe (mathématique, si l’on
préfère), c’est la combinaison linéaire des covariables, et une partie aléatoire, c’est la distribution de la
variable expliquée. Entre les deux : la fonction de lien (figure 40).
Figure 40. Écriture du GLM
[]
YµY EetL~ exp =
Partie aléatoire Partie déterministe
η = g (µ)
Lien
β
η