La fréquence cardiaque, la pression artérielle systolique et l

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A U
P O I N T
La fréquence cardiaque,
la pression artérielle
systolique et l’insuffisance
cardiaque
Heart rate, systolic blood pressure
and heart failure
❐ A. Diaz*, J.C. Tardif**
... Points forts ...
❐ La fréquence cardiaque de repos est un marqueur de risque de mortalité générale
et cardiovasculaire dans plusieurs types de population.
❐ La fréquence cardiaque élevée peut être associée à l’hyperactivité sympathique.
❐ La fréquence cardiaque élevée au repos est liée à une augmentation de la mortalité
totale et cardiovasculaire chez les patients hypertendus.
❐ Une réduction de la fréquence cardiaque entraîne un meilleur remplissage ventriculaire gauche, augmente l’apport d’oxygène et réduit la consommation myocardique d’oxygène, le tout pouvant contribuer à une amélioration de l’insuffisance
cardiaque.
❐ Les études internationales BEAUTIFUL et SHIFT sont des essais cliniques randomisés
importants en cours qui permettront d’évaluer le bénéfice d’une réduction pure de la
fréquence cardiaque au repos avec ivabradine chez les patients avec fraction d’éjection
ventriculaire gauche abaissée et traitement standard optimal.
Mots-clés : Fréquence cardiaque – Pression artérielle – Insuffisance cardiaque.
Keywords: Heart rate – Arterial ­pressure – Heart failure.
O
* Service de cardiologie du centre hospitalier
de la région de Trois-Rivières, université
de Montréal, Montréal, Québec, Canada.
** Département de médecine, institut
de cardiologie de Montréal, université
de Montréal, Montréal, Québec, Canada.
128
n dispose de preuves solides en recherche
fondamentale, en génétique, puis en
épidémiologie et en clinique de la relation, entre la fréquence cardiaque élevée au repos
et la mortalité totale et cardiovasculaire (1). La
relation entre la fréquence cardiaque au repos
et la pression artérielle systolique (PAS) a été,
elle aussi, bien étudiée (2-4). D’ailleurs, cette
relation est maintenant considérée comme un
épiphénomène associé au syndrome métabolique.
Les effets délétères de la fréquence cardiaque
élevée au repos dans le contexte d’insuffisance
cardiaque sont également bien démontrés (5, 6).
La fréquence cardiaque au repos est un facteur de
risque cardiovasculaire important, qui ne devrait
certainement pas être négligé.
La fréquence cardiaque et l’impact sur la morbi-mortalité cardiovasculaire
H.J. Levine a fait l’hypothèse que le nombre de
battements cardiaques au cours de la vie est relativement constant chez les mammifères (7). En effet,
de la souris pesant quelques grammes jusqu’à la
baleine qui fait plusieurs tonnes, il y a une relation
semi-logarithmique inverse entre le nombre de
battements et l’espérance de vie (figure 1). Seul
l’homme s’écarte de cette relation, possiblement
en raison du développement social et de la médecine. Le nombre de battements au cours de la
vie d’un mammifère se situerait, avec un certain
degré de variation, aux alentours de 1,1 milliard.
La dépense énergétique calculée chez l’humain
Correspondances en Risque CardioVasculaire - Vol. V - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2007
pour chaque battement cardiaque étant approximativement de 300 mg d’adénosine triphosphate
(ATP), le cœur utilise donc environ 30 kg d’ATP
par jour. Une réduction de la fréquence cardiaque
de 10 battements par minute économisera donc
environ 5 kg d’ATP par jour, et évitera tous les
produits du stress oxydatif associés et leurs effets
nocifs (8). G.P. Dobson a bien démontré que la
consommation d’oxygène, de moles d’ATP et le
nombre de battements cardiaques demeurent
relativement constants entre les espèces (9).
Il existe des données épidémiologiques solides
démontrant une relation significative entre la
fréquence cardiaque au repos et la morbi-mortalité cardiovasculaire.
Cette relation a été bien démontrée dans plusieurs
types de populations (tableau). Des études prospectives et rétrospectives chez des individus sains
ont montré une augmentation de la mortalité
générale et cardiovasculaire avec une fréquence
cardiaque au repos élevée (2, 8, 10-20). L’ensemble
Battements/mn
1 000
600
souris
hamster
300
rat
singe
marmotte
chat
chien
100
tigre
âne
50
Figure 1. Relation
semi-logarithmique
entre la fréquence
cardiaque au repos
et l’espérance de
vie chez différents
mammifères. Adapté
de (7).
girafe
lion
homme
cheval
éléphant
20
baleine
baleine
20
40
60
Espérance de vie (années)
80
Tableau. Études épidémiologiques évaluant l’association entre fréquence cardiaque et mortalité.
Auteur (Étude)
Année
Nombre
W.B. Kannel et al.
(Framingham) [14]
1948
5 070
A. Reunanen et al. (18)
1966
10 717
G.B. Mensink et al.
(Spandau) [19]
1982
4 756
A. Benetos et al. (2)
1974
19 386
1958
1 233
1957
1 899
1967
33 781
1971
6 672
1984
2 533
1967
7 079
1985
3 527
Y. Fujiura et al. (20)
1977
573
A. Diaz et al. (CASS) [22]
1975
24 913
A.R. Dyer et al.
(Chicago People Gas) [10]
A.R. Dyer et al.
(Chicago Western Electric) [10]
A.R. Dyer et al.
(Chicago Heart Association) [10]
R.F. Gillum et al.
(NHANES I) [12]
F. Seccareccia et al.
(MATISS) [16]
X. Jouven et al.
(Paris Prospective Study 1) [13]
E. Kristal-Boneh et al.
(CORDIS) [15]
Sexe et âge (ans)
Hommes/Femmes
35-94
Hommes/Femmes
30-59
Hommes/Femmes
40-80
Hommes/Femmes
40-69
Hommes
40-59
Hommes
40-55
Hommes/Femmes
18-74
Hommes/Femmes
25-74
Hommes
40-69
Hommes
42-53
Hommes
(moyenne d’âge : 43)
Suivi (années)
Résultats
RR ou HR (IC95)
36
MCV p < 0,001
23
12
18
Hommes > 84 bpm RR 1,40 (1,11-1,77)
Femmes > 94 bpm RR 1,40 (1,00-1,96)
Hommes HR 1,7 (1,2-2,6)
Femmes HR 1,3 (0,9-2,0)
Hommes RR 2,18 (1,37-3,47)
Femmes RR 1,46 (0,64-3,33)
15
Mortalité générale p < 0,001
17
Mortalité générale p < 0,001
22
Mortalité générale p < 0,001
10
Hommes RR 1,44 (1,08-1,92)
Femmes RR 1,26 (0,89-1,76)
4-13
MCV HR 2,54 (1,25-5,16)
23
Mort subite RR 1,28 (1,06-1,61)
8
MCV RR 2,02 (1,1-4,0)
Hommes
40-64
18
Mortalité générale HR 3,71 (1,35-10,22)
Hommes/Femmes
(moyenne d’âge : 53)
14,7
Mortalité générale HR 1,32 (1,19-1,47)
MCV HR 1,31 (1,15-1,48)
HR : hazard-ratio ; MCV : mortalité cardiovasculaire ; RR : risque relatif.
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des données existantes montre que cette relation
existe chez les hommes et les femmes (21, 22).
La fréquence cardiaque diminue avec l’âge mais
dans différents modèles, après correction pour
l’âge, la fréquence cardiaque élevée au repos
demeure un facteur de mauvais pronostic (2325). Chez les patients avec maladie coronarienne
stable ou instable, la fréquence cardiaque élevée
au repos est associée à une mortalité cardiovasculaire et des taux d’événements cardiaques
majeurs accrus (22, 26). Nous avons recueilli la
fréquence cardiaque au repos de 24 913 patients
avec maladie coronarienne athéromateuse (MCAS)
du registre Coronary Artery Surgery Study (CASS)
avec un suivi médian de 14,7 années. Le risque de
mortalité totale et cardiovasculaire était augmenté
avec une fréquence cardiaque au repos plus élevée
(p < 0,001). En comparaison avec ceux dont la
fréquence cardiaque au repos était inférieure ou
égale à 62 bpm, les patients avec une fréquence
au repos égale ou supérieure à 83 bpm avaient un
risque significativement plus élevé de mortalité
totale (hazard-ratio = 1,32 ; IC95 : 1,19-1,47) et de
mortalité cardiovasculaire (hazard-ratio = 1,31 ;
IC95 : 1,15-1,48) après ajustement pour plusieurs
variables cliniques. Ces derniers avaient aussi un
taux de réhospitalisations pour maladies cardiovasculaires plus élevé (hazard-ratio = 1,14 ; IC95 :
1,02-1,27).
60
CHD
50
CVD
Taux pour 1 000 ajusté pour l’âge
Toute cause
40
30
20
10
0
< 65
65-74
75-84
Fréquence cardiaque (battements/mn)
85+
Figure 2. Association de la fréquence cardiaque et du taux de mortalité chez des hommes hypertendus : données de l’étude Framingham, qui a comporté un suivi de 36 ans (modifié de [3] ).
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Hypertension et fréquence cardiaque
élevée
Les études épidémiologiques ont également
permis d’observer une association entre la
fréquence cardiaque élevée au repos et l’hyper­
activité sympathique (27, 28). P. Palatini et al.
ont très bien étudié cette corrélation dans trois
populations différentes totalisant 2 684 personnes.
Une étude belge menée dans une population
générale européenne, l’étude Tecumseh portant
sur une population générale nord-américaine et
l’étude HARVEST conduite chez des individus
hypertendus ont démontré que les sous-groupes
de patients avec tachycardie présentaient aussi
plus d’hypertension artérielle, de dyslipidémie et
d’hyperinsulinémie (28). L’association persistait
malgré l’ajustement pour des facteurs de risque
potentiellement confondants. M.W. Gillman et al.
ont évalué l’influence de la fréquence cardiaque
sur la mortalité chez des hypertendus dans l’étude
Framingham (3). Quatre mille cinq cent trente
patients hypertendus âgés de 35 à 74 ans ont été
suivis pendant 36 ans dans cette étude. Le rapport
de cotes (odds-ratio, ou OR) relatif à la mortalité
totale pour chaque augmentation de 40 bpm dans
la fréquence cardiaque au repos était de 2,18 (IC95 :
1,68-2,83) pour les hommes et de 2,14 (1,59-2,88)
pour les femmes. En ce qui concerne la mortalité
cardiovasculaire, le OR (IC95) était de 1,68 (1,192,37) chez les hommes et de 1,70 (1,08-2,67) chez
les femmes (figures 2 et 3). P. Palatini et al. ont
démontré que la fréquence cardiaque au repos
élevée est liée à une augmentation de la mortalité totale et cardiovasculaire chez les personnes
âgées atteintes d’hypertension systolique isolée
non traitée (25). Dans cette étude, la mesure de
la tension artérielle ambulatoire automatisée
pendant 24 heures n’a pas ajouté d’information
pronostique à celle de la consultation (moyenne
de 6 mesures au cours de 3 visites).
Le mécanisme sous-jacent de cette association
est complexe et n’a pas été encore bien élucidé.
Plusieurs considérations physiopathologiques ont
été proposées, mais des facteurs environnementaux et génétiques font partie des axes de recherche
actuels. J. Filipovsky et al. ont étudié une cohorte
de 6 424 hommes parisiens âgés de 40-53 ans sans
maladie cardiovasculaire connue (29). La fréquence
cardiaque, les niveaux d’acides gras libres et le
cortisol plasmatique matinal étaient élevés chez
les individus avec hypertension artérielle, et cela
à tous les niveaux de masse corporelle indexée
mais particulièrement chez les patients plus minces
▸▸▸/▸▸▸
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Taux pour 1 000 ajusté pour l’âge
40
30
CHD
CVD
20
Toute cause
10
0
< 65
65-74
75-84
Fréquence cardiaque (battements/mn)
85+
Figure 3. Association de la fréquence cardiaque et du taux de mortalité chez des femmes hypertendues : données de l’étude Framingham, qui a comporté un suivi de 36 ans (modifié de [3] ).
Athérosclérose
Spasme coronarien
Hypertrophie
vasculaire
§Tonus sympathique
¥Tonus
vagal
Activation
plaquettaire
Hématocrite
élevé
Rénine
Thrombose coronarienne
Conversion à fibres
musculaires rapides
Vasoconstriction
Arythmie
Altérations vasculaires
Résistance
à l’insuline
Récepteurs ß
Hypertrophie
ventriculaire
gauche
Mort subite
Figure 4. Altérations du système autonome et événements cardiovasculaires.
et hypertendus. L’hyperactivité sympathique est
probablement l’une des causes de l’association
entre la fréquence cardiaque élevée, les anomalies
métaboliques et l’hypertension artérielle. Dans
les modèles animaux, la stimulation chronique
des récepteurs bêta cause une augmentation de
la proportion des fibres musculaires rapides, plus
résistantes à l’insuline. La vasoconstriction aiguë
causée par les médiateurs adrénergiques réduit le
flot sanguin dans les cellules musculaires squelettiques qui sont actives dans le métabolisme du
glucose, contribuant ainsi au tableau de résistance
à l’insuline (figure 4).
132
Le risque de mortalité est accru lorsque l’activité
vagale est diminuée. Cela a été prouvé par différentes mesures de l’activité vagale telles que la
sensibilité baroréflexe, la variabilité de la fréquence
cardiaque, le test d’alternance des ondes T et la
récupération de la fréquence cardiaque après
l’exercice. Par exemple, en suivant 5 713 hommes
sains pendant 23 ans, X. Jouven et al. ont pu
démontrer que les individus avec une récupération lente de la fréquence cardiaque postexercice
présentaient un risque relatif de mort subite de
2,20 (IC95 : 1,04-4,74) après correction par différentes covariables (30).
La génétique joue aussi un rôle important dans
la physiopathologie de cette association entre la
fréquence cardiaque et la pression artérielle. Une
étude multicentrique de facteurs génétiques et
environnementaux associés à l’hypertension artérielle (HyperGEN) a en effet suggéré un lien entre
le chromosome 4 et la fréquence cardiaque élevée
après ajustement pour des covariables telles que
l’âge, la race, l’indice de masse corporelle, l’utilisation de bêtabloquants, la consommation d’alcool,
celle de cigarettes, l’activité physique quotidienne
et le nombre d’heures passées à regarder la télévision (31). En outre, une analyse multivariée de la
contribution des facteurs génétiques à la fréquence
cardiaque au repos de la population Framingham a
montré que l’héritabilité de la fréquence cardiaque
au repos était de 21 % (32).
La fréquence cardiaque élevée au repos et l’insuffisance cardiaque
Une réduction de la fréquence cardiaque au repos
entraîne un meilleur remplissage ventriculaire
gauche, augmente l’apport d’oxygène (DO2) au
myocarde et réduit la consommation myocardique
d’oxygène (VO2), le tout pouvant potentiellement
contribuer à une amélioration de l’insuffisance
cardiaque. Dans une préparation de Langendorff,
la réduction persistante de la fréquence cardiaque
induite par l’inhibiteur sélectif des canaux If ivabradine a amélioré la fonction cardiaque, le volume
d’éjection systolique et le débit cardiaque. Ces
changements ont été accompagnés de modifications de la matrice extracellulaire et de la fonction
des myocytes (33). En revanche, l’augmentation
de la fréquence cardiaque peut renforcer à court
terme le taux et la force de développement de la
contraction, diminuer le temps jusqu’à la tension
maximale et accélérer la relaxation des fibres
myocardiques, un phénomène connu sous le nom
Correspondances en Risque CardioVasculaire - Vol. V - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2007
d’effet Bowditch ou “Treppe” ; ce mécanisme est
toutefois très altéré dans le cœur défaillant. En
effet, à une fréquence cardiaque de 120 bpm, l’amplitude et la tension produites par le myocarde
anormal peuvent atteindre à peine le tiers des
valeurs générées par le myocarde normal (34).
Finalement, l’oxyde nitrique est aussi impliqué
dans la modulation du contrôle autonomique de la
fréquence cardiaque (35) ; cela pourrait être pertinent cliniquement, entre autres chez les patients
atteints d’insuffisance cardiaque étant donné leur
capacité réduite à produire de l’oxyde nitrique.
La réduction exclusive de la fréquence cardiaque
par l’ivabradine prévient l’angine et réduit l’ischémie myocardique à l’effort (36). Dans l’étude
INITIATIVE, l’ivabradine s’est révélé être aussi
efficace que le bêtabloquant aténolol dans le
traitement de l’angine stable (37). Les bénéfices
des bêtabloquants chez les patients atteints de
maladie coronaire ou d’insuffisance cardiaque sont
bien connus. Cet effet protecteur est dû en partie
à la réduction de la fréquence cardiaque (38).
Malheureusement, plusieurs patients ne tolèrent
pas les effets secondaires associés aux bêtabloquants. Or, contrairement à ceux-ci, l’ivabradine
n’a, de plus, pas d’effet inotrope négatif ou hypotenseur. En outre, le ralentissement de la fréquence
cardiaque pourrait contribuer à améliorer la fonction ventriculaire diastolique. Dans ce contexte,
la réduction exclusive de la fréquence cardiaque
sans autre effet hémodynamique pourrait avoir
un impact favorable dans le traitement de l’insuffisance cardiaque. Les études internationales
BEAUTIFUL (morBidity–mortality EvAlUaTion of the
IF inhibitor ivabradine in patients with coronary
disease and left ventricULar dysfunction) et SHIFT
(Systolic Heart failure treatment with IF inhibitor
ivabradine Trial) sont des essais cliniques randomisés importants en cours qui permettront d’évaluer le bénéfice d’une réduction de la fréquence
cardiaque au repos chez les patients avec fraction
d’éjection ventriculaire gauche abaissée et traitement standard optimal (39).
Conclusion
Il existe une panoplie de données reliant la
fréquence cardiaque élevée au repos à la mortalité
générale et cardiovasculaire dans plusieurs populations différentes. En particulier, la fréquence
cardiaque élevée au repos est un facteur additionnel de mauvais pronostic chez les individus
hypertendus. Divers mécanismes, dont des alté-
Correspondances en Risque CardioVasculaire - Vol. V - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2007
rations du système vagal ainsi que des modifications génétiques, pourraient être la source de
cette observation. Les conséquences néfastes de
la fréquence cardiaque élevée au repos chez les
patients atteints d’insuffisance cardiaque sont,
elles aussi, bien connues. Le bénéfice de certains
médicaments permettant de réduire la fréquence
cardiaque, comme les bêtabloquants, est parfois
limité par leurs effets secondaires. L’ivabradine
est un médicament intéressant par la réduction
exclusive de la fréquence cardiaque obtenue
sans autre effet hémodynamique. L’utilisation
de l’ivabradine dans l’insuffisance cardiaque sera
dictée par les résultats de grands essais cliniques
randomisés présentement en cours.
■
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a randomized, double-blind, multicentered, placebocontrolled trial. Circulation 2003;107(6):817-23.
37. Tardif JC, Ford I, Tendera M, Bourassa MG, Fox K;
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selective If inhibitor, compared with atenolol in patients
with chronic stable angina. Eur Heart J 2005;26(23):
2529-36.
38. Lechat P, Hulot JS, Escolano S, et al. Heart rate and
cardiac rhythm relationships with bisoprolol benefit
in chronic heart failure in CIBIS II Trial. Circulation
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39. Fox K, Ferrari R, Tendera M, Steg PG, Ford I,
BEAUTIFUL Steering Committee. Rationale and design
of a randomized, double-blind, placebo-controlled trial
of ivabradine in patients with stable coronary artery
disease and left ventricular systolic dysfunction: the
morBidity-mortality EvAlUaTion of the If inhibitor
ivabradine in patients with coronary disease and left
ventricULar dysfunction (BEAUTIFUL) study. Am Heart
J 2006;152(5):860-6.
DÉNOMINATION : CADUET® 5 mg/10 mg, 10 mg/10 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION : 5 mg ou 10 mg d’amlodipine (sous forme de bésilate) et 10 mg d’atorvastatine
(sous forme calcique trihydratée) pour un comprimé pelliculé. DONNÉES CLINIQUES : • Indications thérapeutiques : prévention des événements cardiovasculaires chez
des patients hypertendus ayant 3 facteurs de risque cardiovasculaire associés avec un cholestérol normal à modérément élevé, sans maladie coronaire avérée et, chez
amlodipine/atorvastatine
lesquels, selon les recommandations en vigueur, l’utilisation concomitante d’amlodipine et d’une faible dose d’atorvastatine est adaptée. CADUET doit être utilisé lorsque la
réponse au régime et aux autres mesures non pharmacologiques est inadéquate. • Posologie et mode d’administration : Posologie initiale usuelle de 5 mg/10 mg une fois par jour, par voie orale, pouvant aller jusqu’à
10 mg/10 mg une fois par jour si un contrôle plus strict de la pression artérielle est nécessaire. A prendre à tout moment de la journée, avec ou sans aliments. Peut être utilisé seul ou en association avec d’autres
anti-hypertenseurs mais ne doit pas être utilisé en association à d’autres inhibiteurs calciques ou une autre statine. Eviter généralement l’association de CADUET et de fibrates. Patients atteints d’insuffisance rénale, sujet âgé :
aucun ajustement posologique nécessaire. Patients atteints d’insuffisance hépatique : contre-indiqué. Enfants/Adolescents : utilisation non recommandée. • Contre-indications : hypersensibilité aux dihydropyridines,
à l’amlodipine, à l’atorvastatine ou à l’un des excipients de ce médicament; affection hépatique évolutive ou augmentation persistante et inexpliquée des transaminases sériques dépassant 3 fois la limite supérieure de la
normale ; grossesse et allaitement ; association avec l’itraconazole, le kétoconazole, la télithromycine. • Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi : Effets hépatiques : réaliser des épreuves
fonctionnelles hépatiques avant puis régulièrement après l’instauration du traitement, ainsi qu’en cas de signes ou symptômes évocateurs d’une altération hépatique. En cas d’élévation du taux sérique des transaminases,
surveiller jusqu’à normalisation. Arrêter le traitement en cas d’augmentation persistante des ALAT ou des ASAT dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale (LNS). Utiliser avec prudence chez les patients consommant
des quantités importantes d’alcool et chez ceux présentant une insuffisance hépatique et/ou des antécédents d’affection hépatique. Effets musculaires : comme les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, l’atorvastatine
peut affecter les muscles squelettiques et entraîner des myalgies, myosites et myopathies, pouvant rarement évoluer vers une rhabdomyolyse, caractérisée par des taux élevés de CPK (plus de 10 fois la LSN), une
myoglobinémie et une myoglobinurie et pouvant entraîner une insuffisance rénale, et être fatale dans certains cas. Chez les patients asymptomatiques traités par statine, pas de recommandation de dosage régulier des taux
de CPK ou d’autres enzymes musculaires. Chez les patients présentant des facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse et chez ceux présentant des symptômes musculaires pendant un traitement par une statine,
recommandation de dosage des CPK avant toute initiation d’un traitement par statine. Avant initiation du traitement : contrôler le taux de CPK dans les situations suivantes : patients âgés (> 70 ans), insuffisance rénale,
hypothyroïdie, antécédent personnel ou familial de maladies musculaires génétiques, antécédent personnel de toxicité musculaire lors d’un traitement par une statine ou un fibrate, abus d’alcool. Dans ces situations, réévaluer
régulièrement le bénéfice/risque du traitement et assurer une surveillance clinique régulière. Ne pas débuter le traitement si le taux basal de CPK est significativement élevé (plus de 5 fois la LSN). Mesure de la CPK : ne pas
mesurer la CPK après un exercice physique important ni en présence d’une autre cause possible d’augmentation. En cas d’élévation significative de la CPK (plus de 5 fois la LSN) avant traitement, recontrôler systématiquement
dans les 5 à 7 jours pour confirmer les résultats. Si le taux initial de CPK > 5 fois la normale est confirmé, ne pas initier le traitement. Pendant le traitement: demander aux patients de signaler rapidement toute douleur
musculaire inexpliquée, crampe ou faiblesse musculaire, en particulier si elles s’accompagnent de malaise ou de fièvre ; en cas d’apparition de symptômes sous traitement effectuer un dosage de CPK, interrompre le traitement
si le taux CPK est significativement élevé (plus de 5 fois la LSN); si les symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne quotidienne envisager l’arrêt du traitement, même si le taux de CPK ne dépasse pas 5
fois la LSN ; si les symptômes disparaissent et que le taux de CPK redevient normal envisager la réintroduction de CADUET sous étroite surveillance. Comme avec les autres statines, risque de rhabdomyolyse majoré lorsque
CADUET est associé avec certains médicaments tels que la ciclosporine, l’érythromycine, la clarithromycine, l’itraconazole, le kétoconazole, la néfazodone, l’acide nicotinique, le gemfibrozil, les fibrates ou les inhibiteurs
de protéases du VIH. • Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction : Associations contre-indiquées : itraconazole, kétoconazole; télithromycine; gemfibrozil et autres fibrates. Associations
déconseillées : dantrolène (perfusion). Associations nécessitant des précautions d’emploi : baclofène ; inducteurs du CYP3A4 (agents anticonvulsivants tels que carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne,
primidone, rifampicine) ; inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 (tels que ciclosprine, antibiotiques macrolides, néfazodone, antifongiques azolés, inhibiteurs de protéases du VIH); inhibiteurs de protéases ; warfarine ; acide nicotinique.
Associations à prendre en compte : alpha-1-bloquants à visée urologique (prazosine, alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, térazosine) ; amifostine ; antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques ; bêta-bloquants dans l’insuffisance
cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol) ; corticoïdes, tétracosactide ; autres agents antihypertenseurs (tels que bêta-bloquant, antagoniste des récepteurs à l’angiotensine II, diurétique, inhibiteur de l’enzyme de conversion) ;
sildénafil ; anti-acides ; jus de pamplemousse ; contraceptifs oraux ; colestipol. Autres interactions : phénazone. • Grossesse et allaitement : contre-indiqué. • Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines : survenue possible de vertiges. • Effets indésirables : Au cours des essais cliniques avec CADUET, aucun événement indésirable particulier propre à cette association n’a été observé. Les événements
indésirables se sont limités à ceux rapportés antérieurement pour l’amlodipine et/ou l’atorvastatine (voir ci-dessous). Les événements indésirables ci-dessous, listés selon la classification MedDRA par système-organe et par ordre
de fréquences, concernent l’amlodipine et l’atorvastatine individuellement. Très fréquents : •1/10, fréquents : •1/100 et <1/10, peu fréquents rares : •1/10 000 et <1/1000, très rares : <1/10 000. Amlodipine : Fréquents :
somnolence, vertiges, céphalées, palpitations, bouffées vasomotrices, douleurs abdominales, nausées, œdème, œdème périphérique, fatigue. Peu fréquents : prise de poids, perte de poids, insomnie, troubles de l’humeur,
tremblements, hypoesthésies, paresthésies, troubles visuels, acouphène, syncope, hypotension, dyspnée, rhinite, vomissements, dyspepsie, troubles du transit intestinal, sécheresse buccale, modification du goût, alopécie,
purpura, décoloration de la peau, augmentation de la sudation, prurit, éruption, arthralgie, myalgie, crampes musculaires, douleur dorsale, trouble de la miction, nycturie, pollakiurie, impuissance, gynécomastie, douleur
thoracique, asthénie, douleur, malaise. Rares : douleur angineuse. Très rares : leucopénie, thrombocytopénie, réaction allergique : urticaire, hyperglycémie, troubles de l’humeur, hypertonie, neuropathie périphérique, infarctus
du myocarde, arythmie (dont bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillation auriculaire), vascularite, toux, hyperplasie gingivale, pancréatite, hépatite, ictère cholestatique, oedème de Quincke, érythème polymorphe, syndrome
de Stevens-Johnson, élévation des enzymes hépatiques : ASAT, ALAT (principalement en relation avec une cholestase). Atorvastatine : Fréquents : insomnie, vertiges, céphalées, hypoesthésies, paresthésies, douleurs abdominales,
nausées, dyspepsie, diarrhées, constipation, flatulence, prurit, éruption, arthralgie, myalgie, douleur thoracique, asthénie, élévation des enzymes hépatiques : ASAT, ALAT (principalement en relation avec une cholestase),
augmentation des CPK. Peu fréquents : thrombocytopénie, réaction allergique : urticaire, hyperglycémie, prise de poids, hypoglycémie, anorexie, neuropathie périphérique, amnésie, acouphène, vomissements, alopécie, douleur
dorsale, impuissance, malaise. Rares : pancréatite, hépatite, ictère cholestatique, éruptions bulleuses, crampes musculaires, myosites, œdème, œdème périphérique. Très rares : œdème de Quincke, syndrome de StevensJohnson, syndrome de Lyell, rhabdomyolyse, myopathie, tendinopathies parfois compliquées de rupture. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Propriétés pharmacodynamiques : Inhibiteur de l’HMG-CoA réductase,
autres associations. Code ATC : C10BX03. PRESENTATION ET NUMERO D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : CADUET 5mg/10mg, comprimés pelliculés, boîte de 30 : n°369 305-0 ; boîte de 90 : n° 375 754-8. CADUET
10mg/10mg, comprimés pelliculés, boîte de 30 : n° 369 298-4 ; boîte de 90 : n° 375 755-4. PRIX : 24,56 € (identique pour les 2 dosages, boîte de 30) ; 66,60 € (identique pour les 2 dosages, boîte de 90). CTJ : 0,82 €
(boîte de 30) ; 0,74 € (boîte de 90). CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DELIVRANCE : Liste I. Remb. Sec. Soc à 65 %. Collect. EXPLOITANT : PFIZER ® 23-25, avenue du Dr Lannelongue - 75014 Paris - Tél. (information médicale) :
01 58 07 34 40. ® : marque déposée. Date de révision d’AMM : 27 février 2006. Pour plus d’informations, se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit.Version n° 001-06/07
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