Secteurs à haut potentiel Approche du marché Recommandations

Liban
Secteurs à haut potentiel
Approche du marché
Recommandations
Attaché économique et commercial
Nada ABDUL RAHIM
Contacts:
Site web : www.brussels-in-lebanon.be
Tel : +961 1 976 008
Fax : +961 1 976 009
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Secteurs à haut potentiel
La vitalité des principaux secteurs économiques (immobilier, banques, tourisme et
consommation) font du Liban un marché très dynamique.
Les secteurs d’infrastructures nécessaires à la croissance économique du pays tels que
l’eau, l’énergie, l’environnement et les transports, etc. devraient procurer des
opportunités d’investissements intéressantes.
Les secteurs traditionnellement importateurs au Liban, tels que la construction et le
bâtiment, les services bancaires et financiers, le tourisme, les biens de consommation,
l’art de vivre et l’habitat, la petite industrie, la grande distribution, la franchise et
l’agroalimentaire, sont et resteront très porteurs. Par ailleurs, les secteurs de valeur
ajoutée et de créativité, tels que les technologies de l’information et de la
communication, la mode et le luxe, les technologies de l’environnement, la formation
professionnelle, se développent très vite.
Opportunis dans le secteur public :
- La reconstruction tous secteurs confondus
- L’eau
- Le traitement des déchets urbains,
- La construction,
- La restructuration du secteur de l’électrici,
- Les télécommunications,
- Les infrastructures du gaz et du pétrole.
- Etc.
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Infrastructures : environnement, eau, énergie
La majorité des infrastructures au Liban sont dans un état délabré et nécessitent une
réhabilitation complète. Ainsi, d’excellentes opportunités d’affaires se profilent pour nos
entreprises et en particulier dans les domaines suivants:
L’environnement
Bien que l'environnement soit l'un des secteurs prioritaires du gouvernement, peu de
réalisations concrètes ont été accomplies dans ce domaine. Plusieurs organismes
internationaux sont également concernés et fournissent des fonds pour des projets
relatifs à la pollution de l'air, aux traitements des déchets solides, à la protection
environnementale et à la sensibilisation du public aux problèmes de l’environnement. Ce
dernier est susceptible d'être un secteur en pleine croissance à moyen terme, en
particulier dans le sous-secteur des déchets solides (municipaux, industriels et médicaux)
et l’assainissement des décharges.
L’eau
Le Liban, longtemps considéré comme le château d’eau du Moyen Orient et fortement
convoité par ses voisins où la sécheresse gagne du terrain, possède un grand avantage
en matière de ressources hydrauliques. Avec son abondante pluviométrie, ses montagnes
enneigées en hiver, ses 2.000 sources et 40 cours d’eau, le Liban dispose de 1.071 m³
d’eau par an et par habitant.
Malgré cela, les ressources en eau exploitables au Liban sont bien inférieures aux 2,7
millions de m³/an dont le Liban pourrait potentiellement disposer. De son montant
disponible annuellement, 1,2 million de m³ se jettent dans la Méditerranée, ce qui ne
laisse au final que 1,5 million de m³ consommés dont 70 à 80% seraient destinés au
secteur agricole et 20% pour les secteurs alimentaire et industriel.
Afin de faire face à ces défis, le Ministère de l’Energie et des ressources hydrauliques
avait tenté de créer une nouvelle dynamique destinée à combler le manque
d’infrastructures du pays. Il avait ainsi élaboré en 2000 un plan stratégique décennal qui
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prévoyait, entre autres, d’assurer des ressources en eau additionnelles grâce à la
construction de 18 barrages et de 23 lacs qui devaient permettre de mobiliser 1,1
milliard de m³ d’eau par an. Cependant, malgré la bonne volonté du ministère, il semble
que ce plan décennal ait été trop ambitieux, au regard des infrastructures qui ont
vraiment été réhabilitées ou construites depuis 2000.
Fin décembre 2010, le Ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques a présenté
une nouvelle stratégie du secteur de l’eau pour la période 2010-2025 et ceci afin de
permettre au Liban de passer d’un déficit d’environ 283 millions de m³ par an à un léger
excédent d’ici à 2035. Il vise à porter l’offre annuelle à 1.862 millions de m³ et à
constituer ainsi des réserves stratégiques d’environ 62 millions de m³ par an pour des
investissements nécessaires estimés à plus de 7,7 milliards de dollars d’ici à 2020.
Ce plan s’articule autour de deux axes principaux : les infrastructures et la gestion du
secteur. En ce qui concerne les infrastructures, cette nouvelle stratégie prévoit la
construction de barrages, la réhabilitation des réseaux de distribution et la collecte et le
traitement des eaux usées. L’objectif est d’atteindre un taux de traitement de 30% en
2012, 80% en 2015 et 95% en 2022. Le Liban a déjà investi plus d’1 milliard de dollars
sur les installations de traitement des eaux usées, mais seulement quelques unes sont
opérationnelles.
Au point de vue niveau financier et commercial, ce plan envisage de modifier la structure
des tarifs de l’eau et d’améliorer les techniques de facturation. Le Liban reste un des
rares pays au monde qui applique encore un tarif forfaitaire pour l’eau.
Depuis le début de 2013, deux grands projets d'infrastructures d'eau ont été
officiellement dévoilés qui modifieront de façon significative l'état d'avancement dans le
secteur : le canal 800 et le projet du Grand Beyrouth, également connu sous le nom de
projet « Awali ».
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Energie
- Electricité :
Le secteur électrique fait face aujourd’hui à deux grands problèmes, l’un d’ordre
technique et l’autre d’ordre financier. Du point de vue technique, au niveau de la
consommation, il existe un grand écart entre la demande nationale, dont les besoins sont
de 2400mégawats et l’offre, qui est de 1500 mégawats. Du point de vue financier, le
déficit résulte principalement du coût accru et des fluctuations du prix du pétrole mais
également au vol du courant.
A cela s’ajoute les obstacles institutionnels: l’Electricité du Liban (EDL), l’établissement
public à caractère industriel et commercial libanais qui contrôle 90 % des activités de
production, de transport et de distribution d'électricité du pays est dans un état de
délabrement avancé, avec des structures de fonctionnement obsolètes et une politique
tarifaire structurellement déficitaire.
Afin d’augmenter la capacité de production, le Ministre de l’Energie et des Ressources
hydrauliques a annoncé, en juin 2010, un plan détaillé de sauvetage du secteur. Il s’agit
en quelque sorte d’une feuille de route qui prévoyait l’accroissement de la capacité de
production totale à 4.000 MW en 2014 et 5.000 MW après 2015 moyennant des
investissements de 4.870 millions de dollars. Ce plan stratégique constitue un cadre
global pour le secteur énergétique au Liban et inclut dix initiatives stratégiques intégrées
et corrélées pour couvrir l’infrastructure du secteur, les sources énergétiques, et les
aspects légaux. Il remédie à la majorité des problèmes du secteur énergétique,
commençant par l’augmentation de la capacité de production afin de combler le manque
actuel, la prévision de la demande et la réserve nécessaire avec l’infrastructure
nécessaire au transport et à la distribution de l’énergie générée aux consommateurs. Du
côté des ressources, la capacité additionnelle devrait inclure les sources d’énergie
conventionnelles qui sont les plus économiques, avec le moindre impact
environnemental, majoritairement le gaz naturel ; et les énergies renouvelables telles
que les éoliennes, le solaire, le traitement des déchets « waste to energy » ; etc.
La situation politique que connaît le Liban a retardé l’exécution de programme. Le
gouvernement a cependant commencé à agir en 2013 et a attribué quelques contrats
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