l’emploi est difficile, d’autant plus que dès qu’elle le peut la main d’œuvre « s’enfuit ». Le
développement local doit donc consolider ou faire apparaître de nouvelles activités. Le
développement local doit corriger les handicaps, développer les communautés et leurs
ressources, réhabiliter le cadre de vie … Mais pour que ce développement social soit durable,
il doit passer par une bonne insertion et formation des acteurs. Cela peut par exemple passer
par un partenariat entre les autorités locales, les établissements scolaires et les employeurs
locaux. Cela peut se traduire en France par des pôles de compétences. Les activités culturelles
sont également un facteur important de l’amélioration du cadre de vie (aspecct que je ne
trouve pas assez développé par l’auteur). En effet, une amélioration du cadre de vie peut
inciter les populations, principalement les jeunes, à rester et donc à maintenir et augmenter le
nombre d’emplois.
Dans cet ouvrage, les politiques publiques ne font pas réellement de développement
local, mais elles aident et encouragent un développement par un certain nombre de mesures,
de lois et d’initiatives. Mais il y est difficile d’instaurer un partenariat entre les politiques
publiques et les initiatives de développement local. Les politiques publiques en appuyant des
acteurs locaux dans leurs démarches leur donnent une certaine légimité et donc une certaine
efficacité. Aussi de nombreux pays européens dont la France décentralisent de plus en plus
leurs compétences pour donner plus d’éfficacité à des politiques trop centralisées. En effet, on
peut se dire que plus les décisions sont prises à un échelon géographique près des acteurs
concernés, plus cela correspondra à leurs attentes. Un exemple de décentralisation des
compétences peut être celui des guichets initiatives emplois, mis en place en 1995 au niveau
local, et qui permettent aux entreprises « de mieux connaître les dispositifs de soutien de
l’emploi […] et servir à l’établissement de chartes locales de l’emploi » qui permettront de
développer l’emploi dans cette région.
Il est difficile d’évaluer l’efficacité du développement local. Cet ouvrage tente de le
mesurer par le rendement de l’initiative, son pilotage, l’apprentissage des acteurs et des
territoires, la médiation. Les deux derniers points me semblent être les plus importants pour
évaluer s’il y a réellement du développement local. En effet, plus que le rendement qui reste
une notion économique, la formation des acteurs, leur capacité à échanger, à réagir face à une
situation de crise montrent un réel développement.
Cet ouvrage, même s’il m’a parfois semblé complexe, m’a montré un angle différent
pour aborder le développement local. En effet, il est très intéressant d’étudier le