Compte-rendu du forum thématique « régions frontières »page 5
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-au niveau du canton, une personne de contact vraiment représentative des
politiques cantonales. Elle devra assurer le relais avec la politique suisse et
posséder une délégation de compétences
-fonds destinés aux projets transfrontaliers ; bien que considéré comme un
frein, l’état des finances publiques peut être envisagée comme un moteur car
elle oblige à chercher des solutions innovantes
-coordination des politiques financières
-des régions transfrontalières peuvent être des « modèles », vitrines de
collaboration réussies ; ex. de la Vallée de Joux (fond commun pour le
transfrontalier) ; pour lutter contre la politique du « hérisson
-réponse à une dévitalisation des régions périphériques
-politiques cantonales et clairement définies (cf. les Régions françaises).
1.2.4.3. Les solutions
La part de l’impôt cantonal prélevé sur les salaires des transfrontaliers peut être
affecté à un fond pour les projets transfrontaliers.
Créer des circonscriptions électorales transfrontalières.
Les expériences réussies créent la dynamique car elles permettent aux gens de se
rencontrer, et elles suscitent aussi une fierté vis-à-vis de la réussite du projet.
Il faudrait un contrat entre les Etats et la région-pilote qui pérenniserait la durée du
projet et institutionnaliserait les porteurs du projet. Il faut aussi pérenniser la
mission de la personne en charge du projet (politique élective compétitive).
Nota Bene : les projets définissent les espaces et non l’inverse. La frontière
souple génère de la couture et non de la fracture.
Le paradoxe est qu’il faut quelque chose de souple mais d’institutionnalisé. Il
faudrait que l’Etat reconnaisse la légitimité de certaines régions pour être acteurs
du « transfrontière ». C’est souvent difficile d’être reconnu comme partenaire : la
complication vient du fait que les associations régionales ont souvent des statuts
différents et qu’elles doivent être représentatives surtout de la société civile
(lorsque les représentants de l’économie y sont trop nombreux, elles n’ont plus de
légitimité). Cf. l’exemple de l’ADMV, en 1969.
Nota Bene : attention à ne pas créer de nouvelles structures mais plutôt à
réorganiser les structures existantes (communes, économie, tourisme) pour mieux
inclure la société civile. Il faut intégrer de nouveaux acteurs, mais lesquels,
comment, comment gérer le volume des participants, etc. ?
Question : quid des PD régionaux ?
Réponse(SAT) : C’est vrai qu’il existe une difficulté psychologique des services de
l’Etat à travailler ensemble. Il ne faut pas que ce soit une réglementation mais un
outil de travail, pas un instrument de contrainte mais de facilitation (il y a trop peu
de discussions entre les Communes). Le PD correspondrait plutôt à des orientations
stratégiques, des objectifs qui donnent la direction à suivre.