thérapies conventionnelles

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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
Ce Guide pour les Patients a été préparé par Le Fonds Anticancer comme un service
aux patients, afin de les aider ainsi que leurs proches à mieux comprendre les
thérapies conventionnelles. Nous recommandons aux patients de consulter leur
médecin. Les informations contenues dans ce document proviennent de sources
scientifiques et ne sont données qu’à titre informatif.
Plus d’information sur Le Fonds Anticancer: www.fondsanticancer.org
Veuillez consulter la fin du document pour la définition des mots marqués par un
astérisque*.
Ce document est fourni par Le Fonds Anticancer. Les informations contenues dans ce document ne
remplacent pas un avis médical. Il est à usage personnel et ne peut pas être modifié d'aucune
manière sans l'autorisation écrite du Fonds Anticancer ni reproduit ou diffusé sans référence explicite
au document original du Fonds Anticancer.
(Juillet 2013)
1
THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
4
1. CONSULTATION ONCOLOGIQUE MULTIDISCIPLINAIRE (COM)
5
a. De quoi s’agit-il ?
5
b. Qui y participe ?
5
c.
6
Que se passe-t-il lors d’une COM ?
d. Que faire des préconisations d’une COM ?
6
e. L’équipe de soin de santé : qui verrez-vous lors de votre traitement ?
6
2. CHIRURGIE
8
a. De quoi s’agit-il ?
8
b. Comment cela fonctionne-t-il ?
8
c.
9
L’équipe chirurgicale
d. Comment se déroule le traitement ?
9
e. Où dois-je me rendre pour une opération ?
10
f.
10
Quels sont les effets secondaires ?
g. Qu’en est-il l’alimentation après une intervention ?
3. RADIOTHÉRAPIE
11
16
a. En quoi consiste la radiothérapie ?
16
b. Comment cela fonctionne-t-il ?
16
c.
17
L’équipe de radiothérapie
d. Quand fait-on appel à cette méthode ?
17
e. Comment la radiothérapie est-elle effectuée ?
17
f.
22
Vais-je être radioactif ?
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
g. La radiothérapie a-t-elle des effets secondaires ?
22
h. Qu’en est-il de la radiothérapie et de l’alimentation ?
23
4. CHIMIOTHÉRAPIE
26
a. De quoi s’agit-il ?
26
b. Comment fonctionne-t-elle?
26
c.
Dans quel cas fait-on appel à cette méthode?
26
d. Comment la chimiothérapie est-elle administrée ?
27
e. Où dois-je me rendre pour recevoir une chimiothérapie ?
28
f.
29
Combien de temps dure le traitement?
g. Cette méthode comporte-t-elle des effets secondaires ?
29
h. Qu’en est-il de la chimiothérapie et de l'alimentation?
30
5. THÉRAPIES CIBLÉES DU CANCER
33
6. HORMONOTHÉRAPIE ANTICANCÉREUSE
34
8. SOUTIEN AUX SOINS (REDUCTION DES SYMPTOMES)
37
9. GLOSSAIRE
38
Ce texte a été écrit par Dr. Ana Ugarte (Fonds Anticancer) et Lieve Vanschoubroek (Fonds
Anticancer) et relu par Dr. Gauthier Bouche (Fonds Anticancer).
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
INTRODUCTION
Ce guide pour patients reprend des informations générales sur les principaux
traitements du cancer, tels qu’ils sont présentés par les médecins et approuvés par
les autorités nationales et internationales. Les principales thérapies conventionnelles
du cancer comprennent la chirurgie, la radiothérapie et les remèdes anticancéreux,
dont la chimiothérapie et les thérapies ciblées.
Le choix du traitement dépend du type de cancer (organe au départ duquel le
cancer se développe, caractéristiques des cellules cancéreuses) et des métastases
éventuelles. En outre, l’âge, l’état général, ainsi que vos préférences et besoins
jouent un rôle clé dans le choix de la décision du meilleur traitement.
Le traitement du cancer est complexe. Un seul médecin ne sait jamais donner
des conseils sur les différents types de traitements existant, et encore moins les
appliquer lui-même. Par ailleurs, la science ne cesse de faire de nouvelles
découvertes dans sa recherche de traitement contre le cancer. Tout évolue très
rapidement. Pour assurer un traitement optimal, on conseille aux patients atteints
du cancer de s’entretenir avec différents médecins aux spécialités diverses
(chirurgien, spécialiste des organes*, cancérologue, radiothérapeute*, etc.)
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
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1. CONSULTATION ONCOLOGIQUE MULTIDISCIPLINAIRE (COM)
a. De quoi s’agit-il ?
La consultation oncologique multidisciplinaire, ou la COM, fait partie du plan
de traitement.
Lors de la COM, différents spécialistes du cancer discutent et évaluent votre
état médical pour proposer des options de traitement possibles selon leur domaine
de spécialité. Ces options sont appelées des préconisations. Elles aident le médecin
qui vous accompagne à prendre des décisions et à en discuter avec vous et, si vous
êtes d’accord, avec votre famille. Le médecin qui vous prend en charge est celui qui
vous guide et coordonne votre traitement. Il est au courant du déroulement de votre
traitement et vous pouvez vous adresser à lui en cas de questions ou de conseils.
Les COM sont prévues au cours du traitement afin de le gérer. Une COM est
demandée par écrit par votre médecin accompagnant ou un autre spécialiste
impliqué dans votre traitement.
Les COM sont effectuées dans tous les hôpitaux traitant les patients atteints
du cancer.
La COM n’implique aucun frais pour le service fourni.
Tous les dossiers médicaux ne doivent pas être discutés lors d’une COM, mais
ils sont tous présentés au conseil par les médecins accompagnants. Les dossiers à
discuter sont déterminés par la COM en accord avec les médecins accompagnants.
b. Qui y participe ?
Quatre spécialistes minimum prennent part à la COM, dont l’un au moins
possède une expérience en chirurgie oncologique ou est certifié comme spécialiste
en médecine oncologique, en radiothérapie ou en hématologie*. C'est d'ailleurs ce
médecin qui coordonne la réunion.
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UN GUIDE POUR LES PATIENTS
On attend des médecins et des autres professionnels de la santé impliqués
dans le soin du patient qu’ils assistent à la réunion de la COM. Les autres personnes,
tels les représentants d’entreprises, ne sont pas présentes. La confidentialité des
données du patient est une priorité.
c. Que se passe-t-il lors d’une COM ?
Votre dossier médical est présenté aux différents intervenants, notamment les
résultats de vos examens radiologiques et pathologiques*, ainsi que le programme de
traitement.
A la suite de la discussion autour du dossier, on établit les recommandations
pour le traitement.
Les informations d’une COM doivent vous être transmises rapidement par
votre médecin accompagnant.
d. Que faire des préconisations d’une COM ?
Le programme doit en principe être discuté avec vous et suivi par votre
médecin accompagnant, qui cherche la meilleure manière d’appliquer le traitement.
Certains dossiers médicaux sont suivis au cour de COM consécutives.
La COM propose des préconisations de diagnostique et de traitement, en
ciblant principalement ce second point.
e. L’équipe de soin de santé : qui verrez-vous lors de votre traitement ?
Au cours du traitement, vous rencontrerez différents spécialistes. Votre équipe
de soin de santé est généralement dirigée par votre médecin accompagnant, qui peut
être un cancérologue ou un spécialiste des organes*.
Les autres membres de l’équipe de soin de santé peuvent être :
 Radiothérapeute*
 Chirurgien cancérologue
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES

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UN GUIDE POUR LES PATIENTS
Infirmier spécialisé en oncologie
Radiologue
Pathologiste*
Assistant de service social
Diététicien
Psychologue
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2. CHIRURGIE
a. De quoi s’agit-il ?
La chirurgie oncologique est le plus vieux des traitements contre le cancer. Elle
reste aujourd’hui encore un traitement efficace contre de nombreux types de
tumeurs cancéreuses.
Les noms de certaines opérations pourraient vous déconcerter. Ils réfèrent à la
technique utilisée, par exemple :
 Lorsqu’on utilise un laser au lieu d’un scalpel, l’opération est appelée chirurgie
au laser.
 L’utilisation d’un froid extrême pour détruire un tissu anormal, se dénomme
cryochirurgie.
 Au cours d’une chirurgie endoscopique, la zone à opérer est atteinte par des
petites incisions ou via les orifices naturels du corps (œsophage pour l’estomac
ou urètre pour la vessie par exemple) sous contrôle visuel par écran (scopes)
La chirurgie robotique passe par l’utilisation d’un ordinateur qui commande
de petits instruments à distance. Cette technique permet au chirurgien de
diriger ses mouvements avec précision. La chirurgie robotique offre un accès
plus aisé à des zones peu abordables par de petites incisions, contrairement à
la chirurgie ouverte et endoscopique traditionnelle.
Comme tous les traitements du cancer, la chirurgie comporte ses avantages
ses risques et ses effets secondaires. Vous devez vous informer à ce sujet avant de
subir ce traitement.
b. Comment cela fonctionne-t-il ?
Dans la plupart des cas, le chirurgien enlève la tumeur et quelques tissus
alentours. Ceci permet d’éviter une réapparition de la tumeur au départ
d’éventuelles cellules malades qui seraient restées en place. Le chirurgien peut
également procéder à l’ablation de plusieurs ganglions lymphatiques* proches.
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c. L’équipe chirurgicale
Une équipe chirurgicale est un groupe de professionnels hautement qualifiés
dirigés par un chirurgien. Le type de chirurgie va dépendre du stade du cancer et du
type de cancer dont vous souffrez (chirurgien généraliste, urologue*, oncourologue*, neurochirurgien*, etc.)
L’équipe comporte aussi un(e) anesthésiste*, un(e) infirmier(e) formé(e ) en
anesthésiologie* et d’autres infirmier(e )s qui assistent le chirurgien pendant
l'opération, de plus, des infirmiers qui se tiennent dans la salle de réveil pour
informer les patients après l’opération, des pharmaciens, des assistants de services
sociaux, des nutritionnistes ou des diététiciens et des physiothérapeutes*.
d. Comment se déroule le traitement ?
Avant l’opération, vous passez en consultation auprès du chirurgien qui vous
examine et vous informe des avantages et risques potentiels de l’opération.
En fonction du mode opératoire , l’ anesthésie* sera locale, régionale ou
générale. Parfois un examen per-opératoire sera effectué par un
anatomopathologiste*. Cela signifie que, dans la mesure du possible, on examine au
cours même de l’intervention si les limites de la pièce enlevée sont atteintes ou non
par des cellules cancéreuses, afin de réduire le risque de laisser des cellules
cancéreuses dans le corps. Cet examen est également réalisé lorsqu’il subsiste des
doutes sur la santé du tissu à enlever.
Généralement, les ganglions lymphatiques* sont ôtés avec la tumeur puis
examinés par l’anatomo pathologiste*. Le premier ganglion lymphatique*, au départ
duquel se propagent généralement les cellules cancéreuses d’une tumeur, est appelé
ganglion sentinelle. On peut le repérer grâce à des substances spéciales injectées
près de la tumeur. Le ganglion est ainsi marqué, puis enlevé et examiné. Ceci peut
faire suspecter l’existence de métastases* éventuelles vers les autres ganglions
lymphatiques*. La dissection d’un ganglion sentinelle permet de déterminer le stade
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d’un cancer du sein et d’un mélanome; cette possibilité est aussi envisagée pour de
nombreux autres cancers.
e. Où dois-je me rendre pour une opération ?
Une intervention chirurgicale nécessite généralement une admission à
l’hopital pour une période déterminée, ce que l’on appelle une chirurgie clinique.
Certaines interventions peuvent être effectués sans séjour à l'hôpital dans un cabinet
médical, un hôpital ou un centre chirurgical. On appelle cette méthode chirurgie
ambulatoire.
Voici les questions que vous pouvez poser au chirurgien ou au personnel qui
participera à l’opération :









Combien de temps l’intervention va-t-elle durer ?
Combien de temps dois-je rester à l’hôpital ?
Vais-je perdre beaucoup de sang ?
Aurais-je besoin de radiothérapie ou de chimiothérapie après l'opération?
Quels sont les effets secondaires de l’opération ?
Que puis-je faire pour les atténuer ?
Quand vont-ils se manifester ?
Y a-t-il des effets secondaires que je dois signaler immédiatement ?
Y a-t-il des risques d’avoir des problèmes physiques permanents à la suite de
l’opération ?
 Combien de temps sera nécessaire pour mon rétablissement ?
f. Quels sont les effets secondaires ?
Les effets secondaires de la chirurgie dépendent principalement de son
importance, de l’endroit de la tumeur et du mode opératoire.. La période de
rétablissement varie en fonction du type d’intervention et de l’état de santé général
de la personne opérée. Il est normal de se sentir fatigué et faible pendant un temps.
Voici quels sont les principaux effets secondaires de la chirurgie du cancer :
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
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
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UN GUIDE POUR LES PATIENTS
Douleur
Fatigue
Perte d’appétit
Gonflement de la zone opératoire
Evacuation d’humidité à l’endroit de l’opération
Infiltration de sang (ecchymose, hématomes) autour de la zone opératoire
Saignements
Infections
Dysfonction d'organe
Selon le type d’intervention, d’autres aspects doivent être pris en
considération. Par exemple une opération sur le système digestif nécessite parfois un
régime. Parfois, l’image corporelle peut être perturbée : ceci peut se produire en cas
d’ablation de la vessie et d’installation d’une évacuation artificielle (urostomie ou
liaison entre la vessie et la peau). Il en va de même en cas de colostomie (lien entre le
gros intestin et la peau), lorsque les selles ne peuvent plus être éliminées par l’anus
car une partie du gros intestin a été enlevée ou parce que le côlon doit se reposer un
moment. Une colostomie peut être temporaire. Certains types de chirurgie peuvent
perturber la fertilité. En outre, selon l’endroit de l’opération, hommes et femmes
peuvent souffrir d'effets secondaires sur le plan sexuel.
Plusieurs moyens existent pour gérer ces effets secondaires : ceux-ci varient
d’un hôpital à l’autre. Informez-en toujours votre équipe chirurgicale, afin qu’elle
puisse vous proposer des possibilités de traitement.
g. Qu’en est-il l’alimentation après une intervention ?
 Puis –je prendre des compléments alimentaires ?
Avant de subir une opération, mieux vaut cesser de consommer tous vos
compléments alimentaires et produits à base de plantes, qui pourraient interférer
avec l’anesthésie*, diminuer la formation de globules rouges, trop liquéfier le sang
ou favoriser la formation de caillots. Voici quelques exemples de ces substances :
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vitamine E, vitamine K, acides gras oméga 3 (huile de poisson), comprimés d’ail,
comprimés aux graines de lin, millepertuis, comprimés au ginko biloba et au
gingembre. Si vous consommez ce type de produits, informez-en l’équipe
chirurgicale. Votre chirurgien ou anesthésiste* vous demandera probablement de
cesser de les absorber pendant une semaine ou deux avant l’opération. Une fois
remis de l’opération, consultez votre médecin avant d'en reprendre.
 L’alimentation est-elle importante pendant la période de
l’opération?
Après une intervention chirurgicale, le corps a besoin d’énergie et de
nutriments pour guérir les blessures, combattre les infections et se rétablir. Une
alimentation saine est essentielle, tant avant qu’ après l'opération. Tous les patients
devraient consommer de la nourriture et des liquides en suffisance. Les conseils et les
astuces des diététiciens et/ou des nutritionnistes peuvent vous aider. Un patient
sous-alimenté avant l’opération peut présenter des problèmes au cours de la
convalescence , tels qu’un ralentissement de sa guérison ou des infections. Pour ces
patients, le screening alimentaire devrait commencer avant l’opération.
Après une intervention , la douleur, la fatigue ou la perte d’appétit sont
normales .Certains patients ne mangent donc pas normalement pendant une brève
période en raison de ces symptômes. En cas d'intervention sur le système digestif, les
effets secondaires peuvent durer pendant des semaines ou des mois.
Suivre les conseils d’alimentation suivants peut vous aider :
 Mangez autant que vous le pouvez les jours où l’ appétit est bon. Juste après
l’opération, ne vous culpabilisez pas de ce que vous mangez nide la quantité
que vous avalez. Essayez de prendre des repas et des petits en-cas toutes les
trois ou quatre heures ou essayez de manger jusqu’à six repas par jour, mais
ne soyez pas trop strict avec vous-même si vous avez du mal à manger à cause
des effets secondaires.
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
 Veillez à absorber beaucoup de liquide au cours de la convalescence afin
d’éviter la déshydratation (au moins huit verres par jour, sauf instruction
contraire de votre médecin : eau, jus de fruits et autres liquides légers
(bouillon, thés légers, etc.) .
 Si vous n’avez pas mangé pendant un jour ou deux, votre médecin peut vous
conseiller de commencer par des aliments et des boissons faciles à digérer. Les
aliments et les boissons pauvres en graisses sont plus digestes et mieux
tolérés que ceux riches en graisses. Voici quelques exemples de produits
faciles à digérer : toasts, pain blanc, pudding, milk-shakes, riz blanc, pâtes,
pommes de terre, graines raffinées, etc. Soyez prudent avec les aliments
provoquant des flatulences tels que haricots, brocoli, chou-fleur ou les autres
choux.
 Optez pour une alimentation riche en protéines et en calories pour augmenter
l’ apport énergétique et activer la guérison. Par exemple les oeufs, le fromage,
le poisson, la volaille, la viande, le beurre de cacahuètes, les noix ou la glace.
 Après l’intervention, veillez à consommer beaucoup d’aliments riches en
vitamine C, en fer, en calcium, en magnésium et en potassium pour faciliter
votre guérison : légumes, fruits, produits laitiers, céréales petit-déjeuner
enrichies en fer ainsi que des produits maigres riches en protéines.
Les opérations au niveau de la tête et du cou peuvent être à l’origine de
difficultés pour mâcher, avaler, produire de la salive, voir, goûter ou sentir les
aliments. Les opérations de l’œsophage ou de l’intestin peuvent empêcher ces
organes de digérer normalement et d’absorber les aliments. Ces problèmes
empêchent une alimentation correcte. Enfin, le stress émotionnel et les soucis de
l’opération surajoutés sont un autre motif pour perturber l’appétit.
 Que faire si j'ai du mal à m'alimenter?
Les patients incapables de se nourrir normalement et d’assimiler tous les
éléments nutritifs (vitamines, minéraux, protéines, glucides, graisse et eau) dont ils
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
ont besoin doivent suivre une thérapie alimentaire. Cette dernière a pour objectif
d’aider les patients à assimiler les nutriments dont ils ont besoin, à rendre de
l’énergie à leur corps, à garder des tissus sains et à combattre les infections.
Une thérapie alimentaire peut comporter les éléments suivants :
 Boissons aux compléments alimentaires entre les repas ;
 Alimentation entérale : Le patient reçoit des aliments sous forme liquide par
le biais d'une sonde placée dans l'estomac ou dans l'intestin grêle. On peut
utiliser les types de sondes alimentaires suivantes :
-
Une sonde nasogastrique est introduite par le nez et la gorge jusque
dans l’estomac ou l’intestin grêle. Ce type de sonde est utilisé que
lorsqu’une alimentation entérale n’est nécessaire que pendant
quelques semaines.
-
Une sonde de gastrostomie est insérée directement dans l’estomac et
une sonde de jéjunostomie dans l’intestin grêle par une ouverture à
hauteur du ventre. Ce type de sonde est généralement utilisé pour
l’alimentation entérale à long terme ou lorsque les patients ne peuvent
pas utiliser de sonde par le nez ou la gorge.
L’alimentation entérale est parfois utilisée lorsque le patient sait ingérer de
petites quantités de nourriture par la bouche mais pas suffisamment pour être
en bonne santé. Les aliments administrés par sonde alimentaire apportent les
calories et les nutriments nécessaires à la santé. L’alimentation entérale peut
être poursuivie après la sortie du patient de l’hôpital. Lorsque l’alimentation
entérale fait partie des soins post-opératoires à la sortie de l’hôpital, le patient
et les dispensaires de soins seront formés à poursuivre l’utilisation du soutien
alimentaire à domicile.
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UN GUIDE POUR LES PATIENTS
 L’alimentation parentérale amène les nutriments directement dans le
système sanguin. L’alimentation parentérale est utilisée lorsque le patient ne
peut absorber aucune nourriture par la bouche ou par alimentation entérale.
L’alimentation parentérale n’utilise pas l’estomac ou les intestins pour digérer
la nourriture. Les nutriments sont directement envoyés dans le sang du patient
par un cathéter (fin tube) inséré dans une veine de la poitrine ou du bras du
patient. L’alimentation parentérale n’est utilisée que chez les patients
nécessitant cinq jours de soutien minimum.
-
Un cathéter veineux central est placé sous la peau dans une large veine
au-dessus de la poitrine. Le cathéter est placé par un médecin formé à
cette procédure. Ce type de cathéter est généralement utilisé pour
l’alimentation parentérale de longue durée.
-
Un cathéter veineux périphérique est inséré dans une veine du bras et
placé par des membres du corps médical. Ce type de cathéter est
généralement utilisé pour l’alimentation parentérale de courte durée.
Le patient est examiné régulièrement pour vérifier l’absence d’infections et de
saignements à l’endroit du cathéter. Le soutien alimentaire parentéral peut être
prolongé à la sortie du patient de l'hôpital. Dans ce cas, le patient et le dispensateur
de soins seront formés à poursuivre le soin alimentaire à domicile. La fin de
l’alimentation parentérale doit avoir lieu sous contrôle médical. La cessation de
l’administration de nourriture s’effectue petit à petit dès que le soutien peut être
arrêté, ou dès que le patient est passé de l'alimentation entérale à l'alimentation
orale.
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
3. RADIOTHÉRAPIE
a. En quoi consiste la radiothérapie ?
La radiothérapie consiste à traiter le cancer par irradiation.
La plupart des cancers peuvent être traités par radiothérapie. Cette option
n’est pas envisagée dans le cas où d’autres traitements s’avèrent meilleurs ou pour
les cancers insensibles aux radiations.
b. Comment cela fonctionne-t-il ?
Les radiations tuent les cellules cancéreuses en endommageant leur matériel
génétique, ce qui les empêche de se diviser et réduit la tumeur. Malheureusement, la
radiothérapie peut également toucher les cellules saines proches de la zone à traiter.
Les nouvelles techniques visent à augmenter la précision du faisceau utilisé et
endommager moins de cellules saines.
La radiothérapie peut être utilisée pour traiter un cancer originel (primitif) ou
les endroits où le cancer s’est propagé (métastasé*), par exemple dans les jambes.
On fait également appel à la radiothérapie pour atténuer les symptômes du
cancer. Des problèmes spécifiques créés par le cancer, tels que la douleur ou les
saignements, peuvent être traités de cette manière. Les radiations peuvent
également réduire les tumeurs lorsqu’elles compriment d’autres organes tels que le
cerveau ou la moelle épinière, entraînant la perte des fonctions cérébrales normales
ou une paralysie.
La radiothérapie est une possibilité thérapeutique pour toute personne
atteinte du cancer, quel que soit son stade et peut être associée à n'importe quel
type de traitement. Elle est essentielle pour les patients atteints d'un cancer à un
stade avancé.
La radiothérapie peut être le seul traitement du cancer, mais elle peut également
être associée à une ou plusieurs autres thérapies.
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
c. L’équipe de radiothérapie
L’équipe de radiothérapie est dirigée par un radiothérapeute*, qui prescrit et
coordonne le traitement. Les autres professionnels qui font partie de l’équipe sont les
infirmier (e)s, les diététicien (nes), les assistant (e)s sociaux, les physiothérapeutes*,
les ergothérapeutes* et les psychologues.
d. Quand fait-on appel à cette méthode ?
On fait appel à la radiothérapie pour:
 Réduire la taille de la tumeur
 Atténuer les symptômes du cancer
 Eviter les métastases*
La radiothérapie constitue peut être utilisée seule pour soigner le cancer, mais
elle est généralement associée à une ou plusieurs autres thérapies.
-
Radiothérapie néoadjuvante : La radiothérapie utilisée pour réduire la taille
de la tumeur afin de pouvoir l’enlever plus facilement par voie chirurgicale.
-
Radiothérapie adjuvante : Après l’ablation chirurgicale d’une tumeur, on peut
faire appel à la radiothérapie pour éliminer les cellules cancéreuses restantau
niveau local.
-
Chimio-radiothérapie : On peut effectuer une radiothérapie parallèlement à
une chimiothérapie pour renforcer ses effets.
e. Comment la radiothérapie est-elle effectuée ?
Il existe trois formes de radiothérapie : la radiothérapie externe (de l’extérieur
du corps), la curiethérapie (à l’intérieur du corps) et la thérapie par radio-isotopes
(aux substances radioactives). On peut faire appel à une seule forme de radiothérapie
ou combiner ces différentes formes entre elles.
Ce document est fourni par Le Fonds Anticancer. Les informations contenues dans ce document ne
remplacent pas un avis médical. Il est à usage personnel et ne peut pas être modifié d'aucune
manière sans l'autorisation écrite du Fonds Anticancer ni reproduit ou diffusé sans référence explicite
au document original du Fonds Anticancer.
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
1) Radiothérapie externe :
La radiothérapie externe nécessite un matériel comparable à une grande
machine à radiographie. Celle-ci dirige les rayons sur le cancer depuis
l’extérieur du corps et est réalisée par série de brefs traitements quotidiens.
Une session de simulation est prévue avant le traitement, sur la base des tests
et des scanners. Au cours de cette session, on détermine l’endroit à traiter. Le
traitement à proprement parler est bref et indolore.
 Combien de temps dure le traitement ?
Chaque patient a besoin d’une dose spécifique de radiothérapie. Chaque
session de rayons dure d’une à cinq minutes.
Si certaines personnes n’ont besoin que d’un ou de quelques traitements ou
sessions, la plupart des patients nécessitent une radiothérapie de cinq jours
par semaine sur une période de cinq à huit semaines.
 Où dois-je me rendre pour recevoir une radiothérapie externe ?
La radiothérapie externe est généralement effectuée en milieu hospitalier.
Voici des exemples de questions que vous pouvez poser à votre
radiothérapeute* ou au personnel qui vous assiste :
 Quel est le but du traitement ? Comment mon cancer est-il censé réagir
au traitement ?
 Combien de sessions vais-je effectuer ?
 Combien de temps durera le traitement complet ?
 Aurais-je encore besoin d’autres traitements que la radiothérapie,
comme la chirurgie ?
 Aurais-je différentes options de traitement?
 Quels sont les effets secondaires du traitement ?
 Que puis-je faire pour les atténuer ?
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
 Quand vont-ils se manifester ?
 Se peut-il que la thérapie entraîne des dommages permanents ?
 Y a-t-il des symptômes que je dois signaler immédiatement ?
 Vais-je être radioactif ?
La radiothérapie externe ne vous rend pas radioactif. Il n’y a aucun danger à
côtoyer d’autres personnes pendant ou après votre traitement.
2) Curiethérapie :
Pour ce type de radiothérapie, une matière radioactive est placée dans le
corps ou près du cancer. Cette matière radioactive est scellée dans un
applicateur (implant) puis introduite dans le corps.
Il existe différentes sortes d’implants : tubes fins, aiguilles, capsules ou
bâtonnets. Le type d’implant utilisé dépend du type de cancer.
 Combien de temps dure le traitement ?
Certains implants irradient le corps en quelques minutes seulement. Dans ce
cas il est possible d'effectuer un traitement ambulatoire (sans séjour à
l'hôpital), parfois répétés.
Les autres types d’implants restent à la même place pendant un à six jours.
Vous devrez sans doute faire un court séjour en hôpital. L’intensité du
rayonnement peut être forte ou faible. Certaines personnes ont de petits
implants qui restent toujours à la même place. C’est le cas pour le traitement
du cancer de la prostate.
Lorsque la source d’irradiation est permanente, l’intensité du rayonnement
est faible. Dans ce cas, la source de rayonnement est implantée par une
aiguille et peut rayonner pendant trois mois environ. Après une période
déterminée, l’implant est considéré comme inactif.
 Où dois-je me rendre pour effectuer une curiethérapie ?
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
Pour effectuer une curiethérapie, vous devez vous rendre à l’hôpital où la
source radioactive sera implantée. Vous devrez fort probablement y séjourner
quelques jours. Certains implants irradient le corps en quelques minutes
seulement. Ce traitement peut s’effectuer en traitement ambulatoire à
répéter éventuellement. Les autres implants envoient de faibles doses de
rayonnements. Le traitement peut aussi s’effectuer sous une autre forme que
le traitement ambulatoire, étant donné que les rayons n'atteignent pas la
surface du corps.
Voici des exemples de questions que vous pouvez poser à votre
radiothérapeute* ou au personnel qui vous assiste :










Quel est le but du traitement ?
Comment mon cancer est-il censé réagir au traitement ?
Devrais-je rester à l’hôpital ? Combien de temps ?
Combien de temps durera le traitement complet ?
Puis-je recevoir de la visite ?
Quels sont les effets secondaires du traitement ?
Que puis-je faire pour les atténuer ?
Quand vont-ils se manifester ?
Dois-je m’attendre à des effets secondaires permanents ?
Comment suivra-t-on les sources de traitement après le traitement ?
(dans le cas de l’implantation d’une source de rayons permanente)
 Y a-t-il des effets secondaires que je dois signaler immédiatement ?
 Vais-je être radioactif ?
En curiethérapie, le rayonnement peut atteindre la surface du corps.
Le personnel de l’hôpital quittera la pièce du traitement et observera le
processus depuis une autre pièce. Une fois l’implant retiré, la radioactivité
prend fin et le patient peut côtoyer d’autres personnes.
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
Si vous avez un implant permanent, il se peut que vous deviez demeurer
pendant quelques jours dans un espace isolé. La radioactivité de l’implant
diminue chaque jour. Pendant que vous êtes chez vous, le rayonnement de
votre corps sera faible et côtoyer d'autres personnes ne présentera plus aucun
danger. Vous devez cependant limiter les contacts avec les enfants et les
femmes enceintes.
3) La thérapie par radio-isotopes :
La thérapie par radio-isotopes utilise des substances radioactives telles que
l’iode radioactif (131 l) ou un anticorps monoclonal* auquel est accrochée une
substance radioactive. La thérapie par radio-isotopes peut être administrée
par voie orale ou injectée dans le corps. Les substances se déplacent ensuite
avec le sang circulant pour atteindre et tuer les cellules tumorales.
Ces substances radioactives combattent les cellules cancéreuses. Elles peuvent
orienter les rayons avec précision sur la partie du corps où elles doivent agir .
Lorsqu’elle est combinée à des anticorps monoclonaux* reliés à des antigènes
spécifiques à la surface des cellules cancéreuses, la substance radioactive
diffuse son énergie d’une manière encore plus précise. Cette méthode est
appelée thérapie par radio-isotopes ciblée vers la tumeur.
 Combien de temps dure le traitement?
La thérapie par radio-isotopes est utilisée en intervention unique , mais vous
devrez certainement passer quelques jours dans une zone particulière de
l’hôpital après l’absorption ou l’injection de sources radioactives. La thérapie
par radio-isotopes peut parfois être effectuée en ambulatoire.
 Où dois-je me rendre pour effectuer un thérapie par radio-isotopes ?
Les thérapies par radio-isotopes sont effectuées dans une zone particulière de
l'hôpital. Vous y demeurez après avoir absorption ou injection de sources
radioactives par mesure de sécurité envers vos visiteurs (lire partie suivante).
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
Ce type de radiothérapie peut parfois être effectuée en ambulatoire . L’équipe
de radiothérapie doit être suffisamment informée.
Voici des exemples de questions que vous pouvez poser à votre médecin
traitant ou au personnel qui vous assiste :












Quel est le but du traitement ?
Comment mon cancer est-il censé réagir au traitement ?
Combien de temps vais-je suivre ce traitement ?
Puis-je recevoir de la visite ?
Que puis-je faire pour éviter d’exposer mes amis et ma famille au
rayonnement ?
Combien de temps dois-je respecter ces mesures ?
Comment mon cancer est-il censé réagir au traitement ?
Quels sont les effets secondaires du traitement ?
Que puis-je faire pour les atténuer ?
Quand vont-ils se manifester ?
Y a-t-il des effets secondaires que je dois signaler immédiatement ?
Puis-je prendre d’autres médicaments pendant ma chimiothérapie ?
 Vais-je être radioactif ?
Lors de la thérapie par radio-isotopes, certaines substances radioactives seront
éliminées du corps par les liquides corporels tels que la salive, la transpiration
et l'urine. Après quelques jours, le rayonnement a pratiquement cessé mais à
ce stade, vous devez suivre certaines mesures de sécurité ou précautions,
principalement pour protéger vos visiteurs (enfants et femmes enceintes).
f. La radiothérapie a-t-elle des effets secondaires ?
Les effets secondaires de la radiothérapie varient beaucoup et dépendent
principalement du la zone du corps traitée. Deux personnes soumises au même
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
UN GUIDE POUR LES PATIENTS
traitement peuvent avoir des réactions différentes qui peuvent également varier
d'une période de radiothérapie à une autre. Ressentir les effets secondaires ne
signifie pas que la radiothérapie fonctionne et inversement. Pour confirmer
l’efficacité de la thérapie, les médecins doivent effectuer une analyse spécifique. Les
effets secondaires possibles de la radiothérapie sont les suivants:









Sensation de fatigue et de faiblesse
Problèmes cutanés
Perte de cheveux
Perte d’appétit
Nausée
Diarrhée
Troubles de la sexualité et de la fertilité
Douleurs de la bouche et des gencives
Problèmes de vue, de bouche, de cou et de poitrine
Ne manquez pas de les signaler à votre équipe de radiothérapie. Elle vous
proposera plusieurs options de traitement pour gérer ces effets secondaires.
g. Qu’en est-il de la radiothérapie et de l’alimentation ?
La radiothérapie peut tuer les cellules cancéreuses et les cellules saines dans le cadre
du traitement ? L'ampleur des dommages dépend de la partie du corps traitée, de la
dose totale de rayons et de la manière dont ils sont administrés. La radiothérapie au
niveau du système digestif entraîne souvent des effets secondaires interférant avec la
nourriture. La plupart des effets secondaires commencent quelques semaines (le
deuxième ou la troisième) après le début de la radiothérapie et disparaissent
quelques semaines après la fin. Certains effets secondaires perdurent plusieurs mois
ou années après la fin du traitement.
Voici la plupart des effets secondaires :
 Pour la radiothérapie de la tête et du cou (langue, cordes vocales, amygdales,
glandes salivaires, fosses nasales, pharynx) : perte d’appétit, altération du
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UN GUIDE POUR LES PATIENTS
goût, bouche sèche ou salive épaisse, douleur lors de la déglutition,
rétrécissement de la partie supérieure de l'oesophage, entraînant des
difficultés pour respirer et déglutir.
 Pour la radiothérapie de la cage thoracique (poumons, œsophage, poitrine) :
infection de l’œsophage, difficultés de déglutition, reflux oesophagien (reflux
du contenu de l’estomac dans l’œsophage).
 Pour la radiothérapie de l'abdomen (côlon ou intestin grêle, prostate, col de
l'utérus, utérus, rectum): diarrhée, nausées, vomissements, infection des
intestins ou du rectum, flatulences, troubles urinaires, fatigue, difficulté à
digérer les produits laitiers, réduction de l’assimilation des liquides par la paroi
de l’intestin.
La radiothérapie peut également provoquer de la fatigue, parfois associée à
une perte de l’appétit.
Une thérapie alimentaire au cours d’une radiothérapie peut aider la patient à
absorber suffisamment de protéines et de calories pendant le traitement, à
éviter une perte de poids, à guérir les blessures et la peau ainsi qu'à conserver
une bonne santé générale.
Retenez ces conseils :
 Essayez de manger quelque chose une heure au moins avant le traitement au
lieu de commencer la radiothérapie l’estomac vide, sauf si vous avez reçu
d'autres instructions de la part de vos médecins traitants.
 Veillez à boire suffisamment lors de la prise fréquente de petits repas, a
fortiori lorsque votre repas ne vous semble pas bon, qu’avaler vous fait mal ou
que vous avez la diarrhée.
 Préférez des petits en-cas fréquents plutôt que trois repas copieux. Si votre
appétit s’améliore à certains moments de la journée, prévoyez de prendre vos
repas les plus copieux à ces moments.
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UN GUIDE POUR LES PATIENTS
 Veillez à boire beaucoup d’eau et d’autres liquides (pas trop chauds).
Les patients qui reçoivent une forte dose de radiothérapie pour se préparer à
une transplantation de moelle osseuse peuvent rencontrer de nombreux problèmes
d’alimentation et devraient faire appel au service de soutien de l’alimentation. Ils
pourraient avoir besoin d’une thérapie alimentaire. C’est-à-dire des boissons
nutritives entre les repas et, éventuellement, une alimentation intérale.
 Qu’est ce que l’alimentation entérale et comment est-elle effectuée ?
L’alimentation entérale consiste à administrer des nutriments sous forme
liquide par le biais d’une sonde placée dans l’estomac ou l’intestin grêle.
Voici les différents types de sondes alimentaires :
 Une sonde nasogastrique est introduite dans l’estomac ou l'intestin
grêle par le nez ou la bouche. Ce type de sonde est utilisé lorsque
l’alimentation entérale n’est nécessaire que pendant quelques
semaines.
 Une sonde de gastrostomie est introduite dans l’estomac et une sonde
de jéjunostomie est introduite dans l’intestin grêle par une ouverture
pratiquée dans la peau du ventre. Ce type de sonde est généralement
utilisé pour un soutien alimentaire entérale de longue durée ou chez les
patients qui ne peuvent avoir de sonde dans le nez ou la bouche.
On a parfois recours à l’alimentation entérale chez les patients capables de
manger de petites quantités par la bouche, mais pas suffisamment pour être en
bonne santé. Les aliments apportés par sonde alimentaire amènent au corps les
calories et les nutriments nécessaires à la santé. L’alimentation entérale peut être
poursuivie après la sortie du patient de l’hôpital. L’alimentation entérale fait partie
des soins post-opératoires, on apprend donc au patient et aux dispensaires de soins à
utiliser le soutien alimentaire à domicile.
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4. CHIMIOTHÉRAPIE
a. De quoi s’agit-il ?
La chimiothérapie traite le cancer en utilisant des médicaments qui tuent les
cellules cancéreuses et/ou limitent leur croissance. Ces médicaments peuvent
également toucher des cellules normales de la même manière. Elle est souvent
pratiquée à l’aide d’une perfusion lente dans une veine, parfois aussi par voie orale
ou par le biais d’une perfusion directe vers les membres ou le foie, selon l’endroit du
cancer.
Tous les cancers ne se traitent pas par chimiothérapie. Elle n’est pas indiquée
lorsque d’autres traitements sont plus efficaces ou lorsque le type de cancer n’est pas
sensible aux médicaments.
Pour plus d’informations sur les médicaments anti-cancéreux, consultez notre
site Internet.
b. Comment fonctionne-t-elle?
Les médicaments chimiothérapeutiques endommagent directement les
cellules cancéreuses ou leur matériel génétique, empêchant leur division et, par
conséquent, la croissance de la tumeur
La médication peut rapidement tuer les cellules cancéreuses car celles-ci se
divisent rapidement, mais malheureusement, les cellules normales à division rapide
risquent également d’être endommagées. C’est le cas par exemple des follicules
pileux, raison expliquant la chute des cheveux, l'un des principaux effets secondaires
de la chimiothérapie.
c. Dans quel cas fait-on appel à cette méthode?
Chaque traitement est individuel. Il existe des recommandations nationales et
internationales, mais les adaptations individuelles sont possibles.
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UN GUIDE POUR LES PATIENTS
La chimiothérapie peut être utilisée comme traitement unique, mais elle est
généralement associée à une ou plusieurs autres thérapies.
 Chimiothérapie néoadjuvante : On fait appel à la chimiothérapie pour le
traitement principal (opération ou radiothérapie) dans le but de réduire la
tumeur afin de la rendre plus maniable.
 Chimiothérapie adjuvante : Chimiothérapie donnée après l’opération pour
éliminer les cellules cancéreuses restantes.
 Chimio-radiothérapie : Chimiothérapie associée à la radiothérapie pour un
effet synergique (renforcé).
On pratique aussi la chimiothérapie sur les patients atteints de leucémie pour
détruire les cellules cancéreuses avant de procéder à une transplantation de moelle
osseuse ou de cellule souche. On appelle cette opération myéloablation* ou
myélosuppresion.
d. Comment la chimiothérapie est-elle administrée ?
Ce type de traitement peut être administré par médication dans le système
sanguin grâce à une perfusion ou par voie orale, sous la forme de capsules ou de
cachets. Le médicament peut être injecté dans le muscle de la jambe ou de la cuisse,
sous la peau, dans une veine, dans le liquide céphalorachidien, dans une cavité (par
exemple la vessie : le médicament est injecté dans la vessie par un tube introduit
dans l’urètre et drainé par la suite), ou directement dans la tumeur.
Si vous avez besoin d’une chimiothérapie fréquente ou constante par le
système sanguin, on vous implante un Port-a-Cath (cathéter à chambre implantable).
Ce petit dispositif, composé d’un réservoir (portal en anglais) et d’un tube (cathéter),
est implanté directement sous la peau et le cathéter est envoyé dans le système
sanguin par une large veine sous le cou. Le Port-a-Cath est placé tout à fait sous la
peau, vous pouvez donc nager et vous baigner en toute tranquillité. Une partie du
réservoir est constituée d’un caoutchouc de silicone auto-obturant. Ceci lui permet
d’être percé à de nombreuses reprises pendant une longue période. On atteint cette
partie en introduisant une aiguille spéciale dans la peau périphérique. Le Port-a-Cath
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peut également être utilisé pour prélever un échantillon de sang ou injecter des
antibiotiques, des nutriments et des produits sanguins (transfusions sanguines).
La chimiothérapie peut être appliquée directement sur la peau sous forme de
baume (dans le cas de cancer de la peau sans mélanome). Parfois, on combine deux
ou plusieurs voies d’accès pour administrer le chimiothérapie.
e. Où dois-je me rendre pour recevoir une chimiothérapie ?
Le lieu du traitement dépend de la médication prescrite et de la manière dont
elle est administrée. La plupart des médications injectées par voie intraveineuse sont
administrées pendant une hospitalisation de jour. La durée de la perfusion peut aller
d’une demi-heure à plusieurs heures. Vous devrez probablement passer la nuit à
l’hôpital. Le traitement est parfois administré lentement et peut durer quelques
jours, voire quelques semaines. Parfois, on vous administre simplement le traitement
à domicile.
Les médecins et/ou infirmiers vous expliquent au préalable le programme de
traitement. Voici des exemples de questions à poser :










Quel est le but du traitement ?
Comment mon cancer est-il censé réagir au traitement ?
Quel est le traitement habituel pour mon type de cancer ?
Quels médicaments vais-je recevoir ?
Combien de temps durera le traitement complet ?
Quels sont les effets secondaires du traitement ?
Que puis-je faire pour les atténuer ?
Quand vont-ils se manifester ?
Y a-t-il des effets secondaires que je dois signaler immédiatement ?
Puis-je prendre d’autres médicaments pendant ma chimiothérapie?
Posez autant de questions que possible et assurez-vous d’avoir tout compris.
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UN GUIDE POUR LES PATIENTS
f. Combien de temps dure le traitement?
La durée et la fréquence du traitement dépend du type de cancer et des
médicaments administrés. Vous devrez vous rendre à l’hôpital régulièrement
pendant trois à six mois minimum. Le traitement peut durer quelques heures à
quelques jours selon le médicament administré.
Chaque session de chimiothérapie est appelée cycle. Chaque cycle est suivi
d’une période de repos. Cette période aide votre corps à se rétablir des effets de la
chimiothérapie. Le traitement peut être reporté lorsque votre corps a besoin de
davantage de temps pour se rétablir. Le nombre de cycles reçus dépend du stade du
cancer et de la manière dont vous réagissez aux médicaments. Finir une
chimiothérapie peut prendre plusieurs mois.
g. Cette méthode comporte-t-elle des effets secondaires ?
Les médicaments chimiothérapeutiques endommagent les cellules à division
rapide. Malheureusement, les cellules normales du sang, de la bouche, du tube
digestif, du nez, des ongles, du vagin et des follicules pileux se divisent aussi
rapidement, et risquent également d'être touchées. Les effets secondaires
communément associés à la dégradation de ces cellules sont :
 Anémie, saignements et hématomes résultat de la dégradation des cellules
sanguines
 Constipation et/ou diarrhée, nausée et vomissement
 Troubles de la vision
 Perte de cheveux
 Troubles de l’ouië
 Infertilité
 Problèmes hépatiques et vésiculaires
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 Perte d’appétit
 Troubles de la mémoire et confusion
 Troubles nerveux
 Troubles de la sexualité
 Altération de la peau et des ongles
 Fatigue
 Infections
Il existe des manières de gérer les effets secondaires. Nous les aborderons plus
loin. Signalez toujours les effets secondaire à votre équipe de traitement, elle vous
proposera plusieurs options de traitement.
L’apparition des effets secondaires ne signifie pas que la chimiothérapie a
fonctionné ou inversement. Pour confirmer l’efficacité de la thérapie, les médecins
doivent effectuer une analyse spécifique.
h. Qu’en est-il de la chimiothérapie et de l'alimentation?
La chimiothérapie peut entraîner des problèmes d’alimentation et de
digestion. Lorsque vous recevez plusieurs médicaments contre le cancer, les effets
secondaires peuvent se cumuler ou être plus tenaces. Voici les principaux effets
secondaires : perte d’appétit, inflammations et douleurs dans la bouche, altération
du goût, sensation de saturation même après avoir mangé une petite quantité,
nausées, vomissements, diarrhées, constipation.
Les patients qui subissent les effets secondaires de la chimiothérapie ne sont
pas en état de manger normalement ni d'absorber tous les nutriments nécessaire à
leur rétablissement entre les cycles de traitement. Une thérapie alimentaire peut
réduire les effets secondaires, aider les patients à se rétablir de la chimiothérapie,
éviter les retards de traitements et la perte de poids et conserver un bon état
général. La thérapie alimentaire peut nécessiter d’adapter votre comportement
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alimentaire, comme prendre de petits repas tout au long de la journée, boire des
boissons nutritives fortifiantes entre les repas et recevoir une alimentation entérale.
L’alimentation entérale consiste à amener des nutriments sous forme liquide
à l’aide d’une sonde placée dans l’estomac ou l’intestin grêle. Voici les différents
types de sondes alimentaires:
 Une sonde nasogastrique est introduite dans l’estomac ou l'intestin
grêle par le nez ou la bouche. Ce type de sonde est utilisé lorsque
l’alimentation entérale n’est nécessaire que pendant quelques
semaines.
 Une sonde de gastrostomie est introduite dans l’estomac et une sonde
de jéjunostomie est introduite dans l’intestin grêle par une ouverture
pratiquée dans la peau du ventre. Ce type de sonde est généralement
utilisé pour un soutien alimentaire entéral de longue durée ou chez les
patients qui ne peuvent avoir de sonde dans le nez ou la bouche.
On a parfois recours à l’alimentation entérale chez les patients capables de
manger de petites quantités par la bouche, mais pas suffisamment pour être en
bonne santé. Les aliments injectés par sonde alimentaire apportent les calories et les
nutriments nécessaires. L’alimentation entérale peut être poursuivie après la sortie
du patient de l’hôpital. L’alimentation entérale fait partie des soins post-opératoires,
on apprend donc au patient et aux dispensaires de soins à utiliser le soutien
alimentaire à domicile.
Quelques conseils pratiques sur l'alimentation et la chimiothérapie:
 Veillez à boire beaucoup d’eau et d’autres liquides (huit verres par jour
minimum).
 Ne culpabilisez pas si l vous avez du mal à manger à cause des effets
secondaires.
 Ne consommez pas trop d’aliments gras ou frits, trop indigestes.
 Lorsque vous vous sentez mieux et que vous avez de l’appétit, essayez de
consommer des repas et des en-cas régulièrement.
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 Veillez à manger quelque chose avant de recevoir votre traitement.
 Certains effets secondaires de la chimiothérapie disparaissent quelques heures
après le traitement. Si ces effets persistent, parlez-en à votre équipe de soin.
 Une attention immédiate aux effets secondaires reliés à l’alimentation peut
vous aider à conserver votre poids et votre énergie et à vous sentir mieux.
Signalez immédiatement toute gêne provoquée par le traitement à vos
médecins traitant.
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THÉRAPIES CONVENTIONNELLES
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5. THÉRAPIES CIBLÉES DU CANCER
Il s’agit de médicaments ou d’autres substances qui bloquent la croissance et
la propagation du cancer en interférant avec des molécules spécifiques jouant un
rôle dans la progression et le croissance de la tumeur. Les thérapies ciblées se
concentrent sur certains changements cellulaires et moléculaires spécifiques aux
cellules cancéreuses pour moins endommager les cellules saines aux caractéristiques
différentes.
Elles font actuellement partie du traitement de nombreux cancers, notamment
celui du sein, de l’intestin, du poumon, du pancréas, ainsi que du lymphome, de la
leucémie et du myélome multiple.
L’immunothérapie contre le cancer est une thérapie ciblée qui utilise la
capacité du système immunitaire* a protéger le corps du cancer, injecte des
anticorps humains dans l'organisme ou stimule le système immunitaire* pour tuer les
cellules cancéreuses.
Selon le mode d’application (intraveineux, oral ou autre) ces médicaments
peuvent être administrés de manière ambulatoire ou lors d’un séjour à l’hôpital.
Vous trouverez davantage d’informations sur les thérapies ciblées spécifiques
et sur l’immunothérapie sur notre site.
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6. HORMONOTHÉRAPIE ANTICANCÉREUSE
Les hormones jouent un rôle dans la croissance de certaines formes de cancer,
notamment celui du sein et de la prostate. L’hormonothérapie anticancéreuses
consiste à injecter des médicaments qui interfèrent avec l’activité des hormones ou
provoquent l’arrêt de leur production. Elle touche spécifiquement et directement les
cellules dans lesquelles les hormones sont actives ou celles qui produisent des
hormones. L’hormonothérapie peut également désigner une ablation chirurgicale de
la glande qui produit les hormones (testicules pour le cancer de la prostate et ovaires
pour le cancer du sein).
Avant de commencer l’hormonothérapie, on procède à des tests spécifiques
pour savoir si le cancer est sensible ou non à l’utilisation d’hormones.
Vous trouverez davantage d’informations sur l’hormonothérapie sur notre site
Internet.
Ce document est fourni par Le Fonds Anticancer. Les informations contenues dans ce document ne
remplacent pas un avis médical. Il est à usage personnel et ne peut pas être modifié d'aucune
manière sans l'autorisation écrite du Fonds Anticancer ni reproduit ou diffusé sans référence explicite
au document original du Fonds Anticancer.
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7. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES EN CAS DE LEUCEMIE, DE LYMPHOME ET DE
MYELOME MULTIPLE
Une transplantation de cellules souches consiste à greffer des cellules souches
saines dans le corps. Les cellules souches sont des cellules sanguines. Cette méthode
est également connue sous le nom de transplantation de moelle osseuse ou
transplantation sanguine de cellules du cordon ombilical, en fonction de l’origine des
cellules souches. Les médecins peuvent utiliser vos propres cellules ou celles de
donneurs. Cette thérapie est principalement utilisée en cas de cancer du sang et
autres affections.
La transplantation de cellules souches est utilisée dans le cas de cancers tels
que la leucémie, au cours desquels les cellules de la moelle osseuse doivent être
détruites par la chimiothérapie car elles ne produisent plus de cellules sanguines
saines. Les cellules souches saines sont ensuite injectées par perfusion et
commencent à produire des cellules normales. En outre, les facteurs immunitaires
peuvent aider les cellules transplantées à détruire toutes les cellules cancéreuses
restant dans la moelle osseuse.
En cas de lymphome, on utilise de plus fortes doses de médicaments dans le
cas où la maladie ne réagit pas bien au traitement ou lorsque la maladie réapparaît
après le traitement. Cette médication endommage les cellules, telles que celles de la
moelle osseuse, qui meurent rapidement. Ces dernières constituent les cellules
sanguines. Les fortes doses de médicaments causent de graves dommages aux
cellules de la moelle osseuse, entraînant une pénurie mortelle de cellules sanguines.
La transplantation de cellules souches apporte au patient les cellules souches
sanguines nécessaires au rétablissement de la moelle osseuse.
Les cellules myéloïdes se situent habituellement dans la moelle osseuse. Les
médicaments visant à détruire ces cellules peuvent également détruire les cellules
normales de la moelle osseuse. Pour rétablir les cellules normales de la moelle
osseuse, le patient a besoin d’une transplantation de cellules souches.
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 Qu’en est-il de l’alimentation et de la transplantation de cellules souches ?
La chimiothérapie, la radiothérapie et les médicaments utilisés pour la
transplantation de cellules souches peuvent avoir des effets secondaires sur le
patient, l’empêchant de manger et de digérer normalement. Les principaux effets
secondaires sont les suivants : altération du goût, bouche sèche, salive épaisse,
vomissements, nausées, diarrhée, constipation, perte de poids, perte d’appétit et
prise de poids.
Lors du traitement, une thérapie alimentaire peut s’avérer essentielle. Elle
comprend les éléments suivants :
 régime aux aliments cuits car les fruits et légumes crus contiennent des
bactéries nuisibles;
 suivre les directives de sécurité alimentaire;
 respecter un régime adapté selon le type de transplantation et l’endroit
touché par le cancer ;
 alimentation parentérale pendant les premières semaines de la
transplantation, pour apporter au corps suffisamment de calories, de liquides,
de protéines, de minéraux et de vitamines pour se rétablir.
Plus d’informations sur la thérapie aux cellules souches sur notre site Internet.
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8. SOUTIEN AUX SOINS (REDUCTION DES SYMPTOMES)
Certains traitements sont administrés aux patients dans le cadre d'une
thérapie contre le cancer alors qu'ils ne sont pas prévus pour soigner le cancer, par
exemple:
 Les anti-émétiques: médicaments contre les nausées et les vomissements
provoqués par le traitement. De nombreux anti-émétiques fonctionnent en
bloquant les récepteurs de messages du cerveau, empêchant la stimulation du
centre de vomissements dans le cerveau.
 Analgésiques : Les patients atteints du cancer souffrent souvent de douleur
chronique. Celle-ci peut être provoquée par la compression exercée par la
croissance de la tumeur au niveau des nerfs, des jambes, des muscles, des
ligaments et des membranes. Une douleur au niveau du ventre peut être le
résultat d’une dilatation ou d’une obstruction. Il convient d’abord de traiter la
source de la douleur, par exemple par une opération ou une radiothérapie
dans le but d'enlever ou de réduire la tumeur.
Les analgésiques non morphiniques (anti-douleurs non morphiniques) sont
utiles pour soulager les douleurs faibles à modérées. Le traitement
symptomatique des fortes douleurs cancéreuses doit débuter avec un opioïde
(anti-douleur morphiniques), tel que la morphine, la codéine et l’acétorphine.
 Traitement de la mucosite: Une douleur dans la bouche (mucosite orale) peut
découler d’une inflammation de la muqueuse buccale provoquée par la
chimiothérapie ou la radiothérapie. Elle provoque une gêne lorsque le patient
mange, parle et avale, pour ne citer que quelques symptômes. On manque
encore de traitement efficace contre cette maladie. Ces phénomènes
persistent jusqu’à la fin de la thérapie. Bien qu’on ne puisse pas encore traiter
cette maladie, il existe des manières de prévenir la mucosite et d’adoucir la
douleur.
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9. GLOSSAIRE
Anesthésie
Etat réversible de perte de conscience au cours duquel le patient ne ressent pas de
douleur, perd ses réflexes normaux et réagit moins au stress. Cet état est induit
artificiellement par l'emploi de certaines substances désignées sous le nom
d'anesthésiques. L’anesthésie peut être totale ou locale et permet au patient de subir
une opération chirurgicale.
Anesthésiste
Médecin spécialisé dans l’administration de médicaments ou d’autres agents pour
prévenir ou soulager la douleur durant une opération chirurgicale ou durant d’autres
interventions menées à l’hôpital.
Anticorps monoclonal
Une forme de protéine fabriquée en laboratoire et capable de se lier à des substances
présentes dans l’organisme, y compris à des cellules tumorales. Il existe plusieurs
types d’anticorps monoclonaux. Chaque anticorps monoclonal est conçu pour
retrouver une substance. Ces anticorps sont utilisés pour traiter certains types de
cancer et sont en cours d’étude pour le traitement d'autres types. Ils peuvent être
utilisés seuls ou pour transporter des médicaments, des toxines, ou des matières
radioactives directement vers une tumeur.
Dépression médullaire
Affection dans laquelle l’activité de la moelle osseuse est diminuée, ce qui réduit le
nombre de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes. La dépression
médullaire est un effet secondaire de certains traitements anticancéreux. Lorsque la
dépression médullaire (ou myélosuppression) est grave, on l’appelle myéloablation*.
Ergothérapeute
Professionnel de santé formé pour aider les gens qui sont malades ou handicapés à
apprendre à gérer leurs activités quotidiennes.
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Ganglion lymphatique
Une masse arrondie de tissu lymphatique qui est entourée d’une capsule de tissu
conjonctif. Les ganglions lymphatiques filtrent la lymphe et abritent des lymphocytes.
Ils sont placés le long des vaisseaux lymphatiques
Hématologue
Spécialiste qui diagnostique et traite les affections du sang. Il étudie le sang et les
organes qui fabriquent le sang, tels que la moelle osseuse et la rate. Les affections
traitées par un hématologue sont entre autres la leucémie, le lymphome et le
myélome multiple.
Métastase
La propagation d'un cancer d'une partie de l'organisme à une autre. Une tumeur
formée par des cellules qui se sont propagées est appelée une “tumeur
métastatique” ou une “métastase”. La tumeur métastatique contient des cellules
semblables à celles présentes dans la tumeur (primaire) d'origine. Le pluriel de
métastase est métastases.
Myéloablation
Forme grave de dépression médullaire*, une affection dans laquelle l’activité de la
moelle osseuse est diminuée, ce qui réduit le nombre de globules rouges, de globules
blancs et de plaquettes. Il s'agit d'un effet secondaire de certains traitements
anticancéreux. On l’appelle aussi myélosuppression.
Neurochirurgien
Médecin spécialisé dans la chirurgie du cerveau, de la colonne vertébrale et des
autres parties du système nerveux.
Oncologue (cancérologue, oncologiste)
Spécialiste que vous verrez souvent car il coordonne vos possibilités de traitement
avec d’autres spécialistes. Il est responsable de la chimiothérapie, de
l’hormonothérapie et de l’immunothérapie. Après le traitement, il effectuera des
contrôles réguliers.
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Pathologie
Étude scientifique des causes, processus, développements et conséquences des
maladies.
Physiothérapeute
Professionnel de santé qui traite les patients ayant des difficultés physiques résultant
de la maladie, de blessures, d’un handicap ou du vieillissement. Pour aider au
processus de rééducation, il utilise des techniques de manipulation (telles que le
massage), des exercices, des mouvements et des équipements techniques. Il porte
aussi le titre de masseur-kinésithérapeute
Radiothérapeute
Un radiothérapeute est un professionnel de santé qui délivre la radiothérapie aux
patients et planifie leur traitement en fonction des doses prescrites. Le niveau de
formation de ces professionnels varie selon les pays. C’est pourquoi dans certains
pays, ils peuvent aussi prescrire des traitements en plus de piloter les équipements
de radiothérapie. Ils peuvent aussi porter le titre de manipulateur d'électroradiologie
médicale, de technologue en radiodiagnostic (Québec) ou de technicien en radiologie
médicale (Suisse).
Spécialiste des organes
Médecin spécialisé dans un organe, système de fonctionnement du corps. Par
exemple les gastro-entérologues (spécialistes du système gastro-intestinal), les
pneumologues (spécialistes des poumons) et les dermatologues.
Système immunitaire
Le système immunitaire est un système biologique de structures et de processus qui
protège le corps contre les maladies en identifiant et en tuant les cellules tumorales
et ce qui est étranger à l'organisme comme des bactéries ou des virus.
Urologue
Médecin spécialisé dans les maladies des organes urinaires chez les femmes, et des
organes urinaires et sexuels chez les hommes.
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Urologue oncologue
Médecin spécialisé dans le traitement des cancers des voies urinaires des hommes et
des femmes, et des organes reproducteurs mâles.
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