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OPDIVO® est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d'un
mélanome avancé (non résécable ou métastatique).
OPDIVO® est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'un cancer bronchique non-à-
petites cellules (CBNPC) de type épidermoïde localement avancé ou métastatique après une
chimiothérapie antérieure.
Qu'est-ce que nivolumab ?
Nivolumab est un anticorps monoclonal humain (HuMAb) de type immunoglobuline G4 (IgG4), qui se
lie au récepteur PD-1 (programmed death-1) et bloque son interaction avec PD-L1 et PD-L2. Le
récepteur PD-1 est un régulateur négatif de l'activité des cellules T, et il a été démontré qu'il est
impliqué dans le contrôle de la réponse immunitaire des cellules T. La liaison du PD-1 avec les ligands
PD-L1 et PD-L2, qui sont exprimés sur les cellules présentatrices de l'antigène et peuvent être
exprimés par les cellules tumorales ou par d'autres cellules du micro-environnement tumoral,
entraîne une inhibition de la prolifération des cellules T et de la sécrétion de cytokines. Nivolumab
potentialise les réponses des cellules T, incluant les réponses antitumorales, par un blocage de la
liaison de PD-1 aux ligands PD-L1 et PD-L2. Dans des modèles syngéniques chez la souris, le blocage
de l'activité du PD-1 a entraîné une diminution de la croissance de la tumeur.
Effets indésirables fréquents
• Dans l'ensemble de données cumulées issues de deux études de phase 3 sur le mélanome
(CA209066 et CA209037), les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10 %) incluaient fatigue, rash,
prurit, diarrhée et nausées*1
• Dans l'ensemble des données poolées de deux études dans le CBNPC de type épidermoïde
(CA209017 et CA209063), les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10% des patients) ont été :
fatigue, diminution de l’appétit et nausées. †²
*CA209037 – Étude de phase III randomisée en ouvert chez des patients ayant progressé sous ou après traitement par
ipilimumab et, dans le cas de mutation BRAFV600 positif, ayant également progressé sous ou après traitement par inhibiteur
de BRAF. Un total de 405 patients étaient randomisés pour recevoir soit nivolumab (n = 272) administré de façon
intraveineuse pendant 60 minutes à raison de 3 mg/kg toutes les 2 semaines soit une chimiothérapie (n = 133) laissée à
l'appréciation de l'investigateur, soit par dacarbazine (1 000 mg/m2 toutes les 3 semaines) soit par carboplatine (AUC 6
toutes les 3 semaines) et paclitaxel (175 mg/m² toutes les 3 semaines).
1CA209066 – Étude de phase III randomisée en double aveugle chez des patients (âgés de 18 ans ou plus) naïfs de
traitement présentant un diagnostic confirmé de mélanome à gène BRAF de type sauvage de stade III ou IV, et affichant un
score de 0 ou 1 sur l'échelle de performance de l'Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG). Un total de 418 patients
étaient randomisés pour recevoir soit nivolumab (n = 210) administré de façon intraveineuse pendant 60 minutes à raison
de 3 mg/kg toutes les 2 semaines, soit dacarbazine (n = 208) à raison de 1 000 mg/m2 toutes les 3 semaines.
† Données issues d’une étude clinique de phase III (CA209063). L’étude évaluait la tolérance et l'efficacité de
nivolumab 3 mg/kg en monothérapie chez 117 patients avec un CBNPC de type épidermoïde suite à une progression après
une chimiothérapie à base de sels de platine et au moins un autre traitement systémique.
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