5
L’insuline est en fait une hormone hypoglycémiante : si la glycémie est supérieure à 1, elle
provoque l’entrée du glucose dans les cellules des organes de stockage, où du glycogène va
être synthétisé à partir du glucose.
La glycémie diminue donc après son intervention. Dans le cas du jeûne, les cellules β
détectant que la glycémie est de plus en plus basse, produisent de moins en moins d’insuline,
pour permettre à l’organisme de retrouver une glycémie la plus proche de la normale.
3- le glucagon, une hormone hyperglycémiante
Les cellules α produisent une hormone, le glucagon constitué de 29 acides aminés.
On détermine le rôle de cette substance en mesurant la glycémie et le taux de glucagon chez
un sujet au cours d’un jeûne de 4 jours.
Prélèvement
chaque jour entre
8h et 9h 24 h avant Premier jour du jeûne 24 h 48 h 72 h 96 h
Glycémie
(pg/mL) 89 86 78 72 70 71
Glucagon
(mU/100 mL) 126 126 157 189 178 165
Lors du jeûne, la prise alimentaire étant nulle, l’individu doit puiser dans ses réserves. On
note qu’au fil des heures, le taux de glycémie diminue régulièrement, tandis que celui du
glucagon augmente fortement.
Le glucagon est en fait une hormone hyperglycémiante : si la glycémie est inférieure à 0,7
elle permet le déstockage du glucose, en provoquant la dégradation du glycogène contenu
dans les organes de stockage.
La glycémie augmente donc après son intervention. Dans le cas du jeûne, les cellules α
détectant que la glycémie est de plus en plus basse, produisent de plus en plus de glucagon,
pour permettre à l’organisme de retrouver une glycémie la plus proche de la normale, en
libérant du glucose à partir des organes de stockage.
Le glucagon et l’insuline sont des hormones qui agissent sur les cellules des tissus de
stockage du glucose, qu’elles incitent respectivement à libérer ou prélever du glucose
sanguin, en cas de glycémie non conforme.