9/22/2012 CHAPITRE III. 1 Atomistique. Organisation des électrons dans l’atome: du modèle de Bohr à la description ondulatoire. SOMMAIRE DU CHAPITRE III. Introduction III. 1. Echange d’énergie entre la matière et le rayonnement. Spectroscopie. III. 2. Atome d’hydrogène. Fait expérimentaux. III. 3. Quantification et dualité onde – corpuscule. III. 4. Modèle de l’atome de Bohr III. 5. Modèle quantique III. 6. Equation de Schrödinger III. 7. Les quatre nombres quantiques III. 8. Atomes polyélectroniques 2 1 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Introduction Structure de l’atome: Modèles: - 1898: J.J. Thomson (dit aussi modèle de plum pudding) Les électrons négatifs sont incorporés dans le noyau positif. - 1902: N. Hantaro Les électrons négatifs tournent autour d’un coeur positif 3 - 1911 E. Rutherford Modèle atomique d’un système planétaire: les électrons négatifs sont repartis sur différentes orbites et tournent autour d’un cœur positif (nucléus). Inconvénients: N’apporte aucune base d’interprétation pour la diversité des propriétés des éléments, ni pour la valence; N’explique pas la composition des corps composés Ne permet pas de justifier les caractéristiques des spectres d’émission des atomes. 4 2 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 III. 1. ECHANGE D’ÉNERGIE ENTRE LA MATIÈRE ET LE RAYONNEMENT. SPECTROSCOPIE. III. 1. 1) Le rayonnement électromagnétique (la lumière est un exemple) est le véhicule de l’énergie. C’est une onde qui est caractérisée par: Une vitesse de propagation c (m/s); Une fréquence (nombre d’oscillations par seconde); Une longueur d’ onde (distance parcourue pendant 5 le temps d’une oscillation). • La structure ondulatoire du rayonnement électromagnétique (Maxwell 1860) Onde progressive (qui se propage) désignée par une perturbation des champs électrique et magnétique: le champ électrique E et le champ magnétique B sont orthogonaux (oscillant à 90° l’un par rapport à l’autre) et en phase. Ils sont des fonctions périodiques : ● du temps, ● de la coordonnée d’espace 6 3 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Pour caractériser une onde : (longueur d’onde) = distance entre deux crêtes (m) (fréquence) = nombre de crêtes qui passent par seconde en un point donné (Hz = s-1) = c c : célérité (vitesse de propagation) de la lumière dans le vide c = 3∙108 m s-1 7 Le rayonnement électromagnétique comprend toutes les longueurs d’onde réparties de façon continue : 8 4 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Spectre électromagnétique : Couleur violette Couleur rouge L’œil humain n’est sensible qu’à un très petit domaine de l’ensemble 9 électromagnétique • Radiation lumineuse monochromatique : une lumière d’une longueur d’onde déterminée Le spectre de la lumière blanche est un spectre continu : une source de lumière blanche émet toutes les radiations monochromatiques dont : 400 nm < < 700 nm 10 5 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Spectroscope à prisme :la lumière blanche est décomposée: prisme La superposition de toutes les radiations monochromatiques du spectre visible forme de la 11 lumière blanche Mais cette description continue de l’onde est incapable d’interpréter certains phénomènes, tels que : le rayonnement du corps noir, l’effet photoélectrique, l’effet Compton (l'augmentation de la longueur d'onde qui se produit lorsque la lumière interagit avec des électrons dans la matière) 12 6 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 III. 1. 2) Emission et absorption du rayonnement par la matière Des expériences montrent que l’échange d’énergie entre la matière et le rayonnement peut se produire dans les deux sens: • Emission: dans certaines conditions, la matière peut émettre (produire) du rayonnement. • Absorption: l’énergie d’un rayonnement peut être absorbée par la matière. Cette absorption souvent se traduit par une élévation de la température, mais elle peut aussi avoir des effets chimiques (réactions 13 photochimiques). III. 1. 3) Spectre continue et discontinue. • Un rayonnement peut comporter toutes les fréquences (ou toutes ) dans un intervalle donné. On dit qu’il présente un spectre continu. Exemple: La lumière solaire (de UV à IR), ampoule électrique… 14 7 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • L’émission d’un rayonnement à spectre discontinu ne comporte que certaines fréquences (ou certaines ). Exemple: La lumière émise par une décharge électrique dans un gaz par étincelle. Le spectre discontinu est aussi appelé spectre de raies. 15 Spectre d’émission: a) de la lumière blanche, b) b) spectre d’émission discontinu d’un gaz excités lumineux peu dense et c) spectre d’absorption discontinu d’un gaz excités lumineux dense 16 8 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 III. 1. 4) Spectre atomique. Les atomes n’émettent un rayonnement que si on les soumet à une excitation (par chauffage, par l’action d’un champ électrique…). Ce sont des spectres de raies. L’analyse des spectres d’émission atomiques peut donc constituer une méthode d’analyse chimique. La lumière émise est étudiée à l’aide d’un spectroscope Spectre d’émission 17 III. 2. Atome d’hydrogène. Fait expérimentaux. L'atome le plus simple est l'atome d'hydrogène (H), il est constitué d’un proton (p) entouré d'un électron (é) réparti selon un nuage continu. A la T ambiante et P atm. il se présente sous forme moléculaire H2. 18 9 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Quand il est soumis à une décharge électrique, les molécules H2 sont dissociées en deux atomes d'hydrogène. Ces atomes sont dans un état excité, ils émettent des radiations électromagnétiques, en retournant à un état plus stable. 19 • Excitation d’un atome: h· l’état(1) l’état(2) E1 E2 Le passage d’un atome de l’état(1) à l’état(2) s’accompagne d'énergie: de l’absorption d'un photon ∆E = E2-E1 20 10 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • Retour à l’état fondamental: h· l’état(1) l’état(2) E1 E2 Le retour de l’état(2) à l’état(1) s’accompagne de la libération «émission» d'un photon d'énergie: ∆E = E2-E1 21 • Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène (spectre de raies) (4 raies situées dans le domaine visible) 410 434 486 657 On constate que les longueurs d'onde des raies ne sont pas quelconques et qu'on peut les calculer par une formule 22 empirique relativement simple. 11 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Balmer a étudié le domaine "visible" et proposé une formule empirique permettant de calculer les longueurs des ondes émises par les atomes d'hydrogène. 23 On utilise souvent le nombre d'onde (exprimé en m-1 ou cm-1) pour exprimer l'énergie d'une radiation électromagnétique. =1/ Ce n'est pas une énergie, mais sa valeur est proportionnelle à l'énergie de la radiation. 24 12 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • Formule de Balmer ou loi de Ritz nombre d’onde 1 = A( 1 1 ) 2 2 n m n et m nombres entiers (niveaux d’énergie) m>n A ou RH étant une constante appelée constante de Rydberg (Hydrogène). RH = 10963700 m-1 25 On définit ainsi des séries de raies en fonction des valeurs de n : 26 13 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 n= 1 m = 2, 3, 4,... Lyman n= 2 m = 3, 4, 5,... Balmer n= 3 m = 4, 5, 6,... Paschen IR n= 4 m = 5, 6, 7,... Brackett n= 5 m = 6, 7, 8,... Pfund UV Visible Basse fréquence 27 n= 2 Balmer m = 3, 4, 5,... 28 14 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • Série de Balmer (n=2 et m = 3,4,5….) : visible Exemple : transition de m = 3 →n = 2: A = 1,096∙107 m-1 1 1 1 =A 4 9 1/ = 1.522 106 m-1 = 657 nm couleur rouge - orange Exemple: transition m = 4 →n = 2: = 486 nm vert… 29 410 434 486 657 30 15 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 III. 3. Quantification et dualité onde particule. Au mouvement d’un électron autour d’un noyau est associé une accélération centripète qui devrait donc s’accompagner de l’émission permanente d’un électron diminuant ainsi rayonnement. L’énergie de cet progressivement, il devrait peu à peu se rapprocher du noyau et tomber sur lui. 31 Ceci est la contradiction entre le modèle de Rutherford et la réalité: les atomes sont stables et leur durée de vie est illimitée; ils n’émettent de rayonnement que s’ils sont d’abord excités et le spectre de ce rayonnement est discontinu. 32 16 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • Théorie des quanta (Max Planck 1900, Prix Nobel) • La plus faible énergie échangeable est le quantum h : fréquence du rayonnement h : constante de Planck h = 6,626∙10-34 J s • Les échanges d’énergie ne peuvent pas se faire que par multiples entiers de quanta. 33 Quand un atome absorbe un rayonnement de fréquence , son énergie augmente de la quantité h . Si un atome émet un rayonnement de fréquence , son énergie diminue de la quantité h . 34 17 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 L’énergie transportée par le rayonnement est quantifiée, chaque «grain» de rayonnement, appelé le photon, possédant le quantum d’énergie h. Le corps noir est un objet idéal qui absorberait toute l'énergie électromagnétique qu'il recevrait, sans en réfléchir ni en transmettre. La seule radiation provenant du corps noir est la radiation thermique. 35 • 1905, A. Einstein (Prix Nobel) Interprète le phénomène photoélectrique (production d’un courant électrique par certaines métaux soumis à des radiations lumineuse à partir d’une certaine fréquence et indépendamment de l’intensité de la radiation). Ce phénomène est le résultat d’une collision entre les électrons à la surface du métal et les photons de la radiation. Au cours de la collision, les photons cèdent leur énergie aux électrons. 36 18 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Avec la s’introduit notion de l’aspect particules de corpusculaire lumière de la lumière. 37 Comment caractériser un corpuscule : Dans sa description corpusculaire (discontinue), le photon (« grain » de rayonnement) est caractérisé par sa quantité de mouvement p : p (quantité de mouvement) = masse(m) · vitesse (v) 38 19 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Dans la mécanique relativiste, A. Einstein (théorie de la relativité restreinte) a déduit que pour les photons (objets de masse nulle): 2 = 2 − = = 2 2 = 0 et = E énergie (J); c : vitesse de la lumière (c = 3∙108 m s-1) h : constante de Planck (h = 6,626∙10-34 J s) 39 • Dualité onde – corpuscule Louis De Broglie (thèse 1924) • Affirma que toute matière (et pas seulement la lumière) a une nature ondulatoire. • associa la quantité de mouvement p d'une particule à une longueur d'onde λ, appelée longueur d'onde de de Broglie : 40 20 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 h =p description ondulatoire description corpusculaire (quantique) h : constante de Planck (h = 6,626∙10-34 J s) 41 Ces deux aspects du rayonnement, aspects ondulatoire et corpusculaire, sont complémentaires et l’explication de tel ou tel phénomène fera appel à l’un ou l’autre de ces aspects. 42 21 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Objet relativement grand - aspect corpusculaire da la matière est dominant; Objet extrêmement petit - aspect ondulatoire da la matière est dominant. 43 Exemple: = h p 1) Balle de base-ball (200 g) avec = 3.103 cm.s-1 = 6.62 10-27/200 x 3 103 ~10-32 cm Trop petite : Non observable 2) Un électron (10-27g) avec = 3.103 cm.s-1 = 6.62 10-27/10-27 x 3 103 ~ 2.10-3 cm Observable 44 22 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 III. 4. Modèle de l’atome de Bohr. N. Bohr (1913, Prix Nobel 1922) Le modèle importante de Bohr avancée constitua théorique une dans l'interprétation des spectres atomiques. Il ne s’applique qu'aux édifices atomiques les plus simples ne possédant qu'un seul électron. De tels édifices atomiques sont appelés Hydrogénoïdes : H, He+, Li2+ etc. 45 2 postulats : 1) Les é restent sur les orbites stationnaires: ils n’émettent pas de rayonnement et ne perdent pas d’énergie. Donc on peut calculer le rayon d’un é r et sa vitesse v: h2 r 2 2 n2 4 mq 2q 2 1 h n n est le niveau d’énergie Si n = 1: r = 0.053 nm ( orbite de Bohr) et = 2200 km/s 46 23 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 2) L’é peut passer d’une orbite stationnaire à une autre si le milieu extérieur lui fourni de l’énergie sous forme discontinue. 47 Modèle de Bohr-Sommerfield 48 24 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 En utilisant les lois de la mécanique classique, il est possible de calculer: • les valeurs des énergies permises pour l’é de l’hydrogène ou des hydrogenoïdes (entités atomiques possédant un seul électron : He+ ; Li2+ ; Be3+ … O7+), • le rayon des orbites stables correspondant à chacune de ces valeurs. 49 Les énergies : En = -A ∙ Z2 n2 Z est le numéro atomique Z = 1 pour H; n est un nombre entier (n = 1, 2, 3…) (niveaux énergétiques); A est un constante (constante de Rydberg) A = 2,179 x 10-18 J = 13,6 eV = 8 ℎ e- charge d’un électron; h - const. de Planck; 50 - permittivité dans le vide (const) 25 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Le joule (J) est une unité macroscopique peu adaptée aux particules (atomes, é). On utilise l’électron-volt qui est l’énergie acquise par un électron accéléré par une différence de potentiel de 1 volt. 1 eV =charge de l’électron x 1 volt = 1,6021 x 10-19 C x 1 V = 1,6021 x 10-19 J A = 2,180 x 10-18 ∙ 1 eV =13,60 eV 1,6021 x 10-19 En = -A ∙ 51 Z2 n2 Ainsi, les seules énergies permises sont quantifiées et dépendent d’un nombre n qui est appelé nombre quantique principale. 52 26 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Les valeurs possibles pour H (Z=1) sont donc: E1 = - A = -13,6 eV État fondamental (n = 1) E2 = - A/22=-13,6/4 = -3.39 eV Premier état excité (n = 2) E3 = - A/32 = -13,6/9 = 1.51eV Deuxième état excité (n = 3) … L’énergie de l’é dans l’atome d’H ne peux prendre que des valeurs bien précises, on dit qu’elle est 53 quantifiée. • Un diagramme des niveau d’énergie pour H: Etats excités (n = 2, 3…) 54 État fondamental (n = 1) 27 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Le premier niveau (n = 1) correspond à la trajectoire la plus proche du noyau; lorsque l’é possède cette énergie, l’atome est dans l’état fondamental. Aux niveau n = 2, 3…(états excités) l’é est plus en plus éloigné du noyau, mais il est lié au noyau (états liés). Au niveau n = ∞ l’é est séparé du noyau état ionisé. L’atome devient ion H+ par perte de son é. H → H+ + é Par convention on prend pour origine l’état ionisé et les autres niveaux correspondent à des valeurs négatives de l’énergie. 55 • Niveaux d'énergie pour les hydrogénoïdes n=∞ E n=5 avec E5= -0,54 x Z2 eV n=4 avec E4= -0,85 x Z2 eV n=3 avec E3= -1,50 x Z2 eV n=2 avec E2= -3,40 x Z2 eV En = -A ∙ Z2 n2 n=1 avec E1= -13,6 x Z2 eV 56 28 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 le rayon des orbites circulaires (hydrogène) : rn = n2B avec B=h2/(m2) Le rayon de la 1ère orbite d’H (n = 1) à pour valeur a0 = 0,0529 nm (rayon de Bohr). 57 Orbites de l’atome d’hydrogène (Z=1) Balmer 25 a0 16 a 0 9a 0 4a 0 a 0 rn = a0 [n2/Z] = = 0. 52 9 2. 11 6 = Å = 8. 46 4 =1 3.2 25 Å Å 4.7 61 Å 58 Å 29 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Rayon de Bohr de l’atome hydrogénoïde dans l’état fondamental : rn (nm) = 0,0529 n2 Z 59 Absorption et émission: En "temps normal" l'électron occupe le niveau fondamental, mais il peut "sauter" sur un niveau excité si on lui fournit de l'énergie. L'électron va ensuite chercher à regagner le niveau fondamental car une énergie plus basse correspond à une plus grande stabilité du système. 60 30 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Chaque saut de l'électron d'un niveau à un autre est appelé une transition électronique. Pour revenir sur l’état de base l’é doit restituer de l'énergie. Cette énergie sera émise sous forme d'énergie lumineuse. L'énergie du photon émis est donnée par la relation de Planck : E = h. 61 Quand l’atome passe d’un niveau d’énergie En à un niveau d’énergie supérieur En’ > En, il de absorbe l’énergie État excité n’ E n=1 État fondamental électromagnétique; Quand l’atome passe d’un niveau d’énergie En’ à un de électromagnétique n’ niveau d’énergie inférieur En < En’, il émet État excité l’énergie E n=1 État fondamental 62 31 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 L’absorption convenable d’un photon provoque de des fréquence transitions montantes. L’émission de rayonnement a lieu à l’occasion de transition descendantes qui ramène l’é au niveau fondamental, directement ou par étapes. 63 • Emission: Soit H se trouve dans un état excité (n’ > 1). Le retour de l’é dans l’état État excité fondamental : E = En – E1 n’ E 12 En = -A ∙ n2 n=1 État fondamental E = h E= - A − =-A − =h 64 = - − =- − 32 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Lorsque l’é ne retourne pas vers l’état fondamental, il peut évoluer vers un autre état excité n (plus bas) : État excité 2 État excité 1 État fondamental E= - A = - − E n’ n’ n=1 =h 65 − Spectroscopie atomique d’émission pour H : (retour vers le niveau n=2) (retour vers le niveau n=1) 66 33 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Les orbites permises à l'électron et les transitions électroniques pour H 67 • Absorption: Soit H se trouve dans un niveau n. En absorbant un photon, l’atome d’hydrogène peut passer d’un niveau inférieur à un niveau supérieur. Ceci n’est possible que si le photon possède exactement l’énergie nécessaire : niveau En’ = En + h· d’arrivée n’ > n niveau de départ 68 34 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 − E= A − A − = Seuls les Énergie E Pour H (Z = 1) au niveau fondamentale: = n=4 n=3 n=2 h· =h n=1 − = photons qui ont juste l’énergie nécessaire pour effectuer une des transitions 69 possibles peuvent être absorbés ! Spectroscopie atomique d’absorption : (H éclairé par la lumière blanche) n = +∞ n = 5 n = 4 n = 3 les raies se produisent aux mêmes longueurs d’onde ! n = 2 E5 = E1 + h· 15 un spectre continu (photons qui passent librement sans interagir) parsemé de raies d’absorption (photons sélectivement absorbés) n = 1 70 35 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Énergie d’ionisation (I): l’énergie minimale qu’il faut fournir à l’atome à l’état gazeux pour lui arracher son électron E=0 E n=+∞ électron séparé EI n=1 niveau fondamental noyau (+e) En = A Z2 n2 EI = E+∞ - E1 = -E1 = -A∙Z2 = 13.6∙Z2 71 III. 5. Modèle quantique. Le modèle de Borh-Sommerfield ne marche que pour 1 é. Il est incapable d’expliquer toutes les caractéristiques du spectre atomique. Ne permet pas de calculer les liaisons chimiques. On doit considérer que l’é a un double aspect: corpusculaire et ondulatoire. Ce double aspect est à l’origine de la mécanique quantique. 72 36 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 III. 5. 1. Principe d’incertitude de Heisenberg Heisenberg 1927 (Prix Nobel 1932) On ne peut observer un objet qu'en l'éclairant avec de la lumière. Or à l'échelle de l'infiniment petit, cela pose un problème tout à fait nouveau. Le moindre photon qui percute ou interagit avec un électron va modifier la trajectoire initiale de ce dernier ou le faire changer d'orbitale. 73 A cette échelle, le photon devient un projectile qui pourra déterminer la position de l'électron, mais qui aura en même temps modifié sa vitesse et sa trajectoire; celle ci ne pourra donc pas être connue en même temps: la moindre mesure interfère avec l'objet et la perturbe. 74 37 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Il est impossible de déterminer simultanément la position et la quantité de mouvement d’un corpuscule avec autant de précision qu’on le désire sans perturber leur course (ces grandeurs sont incompatibles) 75 Heisenberg a étudié cette question et en a déduit des relations liant la précision que l'on peut obtenir sur: -la vitesse et la position d'une particule d'une part, -la mesure de son énergie en fonction de la durée de la mesure d'autre part. 76 38 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • Relation d'incertitude d'Heisenberg: m 0 v x suivant l’axe x x : position m : masse v : vitesse p = m·v : quantité de mouvement Des mesures répétées de x et de p donneront des résultats en général différents à chaque mesure: x : incertitude sur la position p : incertitude sur la quantité de mouvement 77 Le produit d’incertitudes est de l’ordre de grandeur de la constante de Planck : x ∙p ≥ h 4 Inégalité de Heisenberg Exemple : la position d'un corpuscule est exactement connue, x tend vers 0; p tend vers +∞ : la dispersion en quantité de mouvement doit être maximale ! Le principe d'incertitude est une propriété fondamentale de la matière, pas un problème expérimental ! 78 39 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • Inégalité d’Heisenberg x ∙p ≥ h 4p En remplaçant p par m∙v x v > h / (4∙p∙m) h = 6,63 10-34 Js h / 4p ~ 10-34 m∙x∙v > 10-34 79 Exemple: m∙x∙v > 10-34 Objet macroscopique : m = 1 Kg x∙v > 10-34 Si x = 1mm et v = 10-28 ms-1 précision excellente A notre échelle ce principe n ’a aucune conséquence pratique Objet microscopique : électron m = 10-30 Kg x∙v > 10-4 Si v = 1 ms-1 x = 10-4 m imprécision énorme comparée à la taille d ’un atome 10-10 m Ce principe est incontournable à l ’échelle des atomes 80 40 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Principe d’incertitude de Heisenberg : 1) Aucune conséquence macroscopique pour un objet 2) Grande conséquence microscopique pour un objet On ne peut plus décrire l’électron sous son aspect corpusculaire, par l’intermédiaire de la mécaniqueclassique : trajectoire électronique 81 III. 5. 2. Notion de probabilité de présence La notion de trajectoire électronique est remplacée par un nuage électronique plus ou moins opaque : • La quantité «d’électricité» e, au lieu d’être parfaitement localisée dans un tout petit volume de l’espace se trouve répartie dans tout l’espace avec une densité volumique densité électronique 82 41 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Les entités (atomiques ou moléculaires) sont définies comme étant constituées d'un ou plusieurs noyaux entourés d'un nuage électronique continu plus ou moins dense. Le maximum de la densité électronique est situé sur les noyaux. Entité atomique A. Mehdi Entité moléculaire 83 On ne va plus se soucier de la trajectoire de l’é, mais on va connaître la probabilité de trouver l’é en un point donné de l’espace. 84 42 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • III. 5. 3. Fonction d’onde. - D’une part, l’é est une particule possédant une masse ponctuelle avec une trajectoire. - D’autre part l’é est aussi une onde à laquelle est associée une fonction mathématique appelée fonction d’onde ou orbitale (x, y, z) ou (r, t). 85 La fonction d’onde n’a pas de réalité physique. La valeur en un point de son carré 2 détermine la probabilité de trouvé l’é dans un volume dV autour de ce point: dP = 2 dV Le rapport dP/dV = 2 est appelé densité de probabilité de présence de l’é au point considéré. 86 43 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • Variation de 2 dans l’espace : Au delà d’une certaine distance, de l’ordre de grandeur du rayon atomique, la probabilité de présence de l’é décroît toujours. Elle devient très rapidement pratiquement nulle, mais elle n’est strictement nulle qu’à une distance infinie du noyau. L’atome n’a donc pas de limite précise dans l’espace, mais on pourra toutefois définir son 87 espace physique. Si le volume dans lequel on cherche l’é est l’espace entier, on est certain de toujours l’y trouver, ou encore la probabilité de l’y trouver vaut 1 (=certitude). L’intégrale de 2 pour l’espace entier satisfait donc à la relation: ∫ 2 ∙ dV = 1 88 44 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 III. 6. Equation de Schrödinger. Erwin Schrödinger, 1925 Une équation fondamentale en physique quantique non relativiste qui exprime des lois de mouvement des particules. 89 Un onde électronique (fonction d’onde) se propage dans trois directions d’espace x, y et z. Donc son amplitude est la fonction de trois coordonnés (x, y, z). L’équation de Schrödinger connecte l’énergie d’un système électronique avec la fonction 90 d’onde. 45 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • Equation sous sa forme stationnaire: (indépendante du temps dite encore forme « des états stationnaires ») en coordonnées cartésiennes: Dérivée seconde de par rapport à x, y, z h 2 2 2 2 ( 2 2 2 ) U E 8 m x y z U – énergie potentielle; E – énergie totale de l’é h – constant de Planck, m – masse d’é, - fonction d’onde de Schrödinger, x, y , z – variables en 3 dimensions. 91 H ( x, y, z ) E( x, y, z ) - Ĥ est un opérateur appelé Hamiltonien qui agit sur la fonction et la transforme en une autre fonction; - E est un scalaire dont la valeur est égale à l’énergie de l’électron. x, y, z est la fonction d’onde. 92 46 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 La résolution exacte de l’équation de Schrödinger est possible pour l’atome d’hydrogène ou les ions hydrogènoïdes (He+, Li2+…). Lorsqu’il y a plusieurs é, la situation est beaucoup plus complexe car, outre l’attraction noyau – é, interviennent aussi des répulsions é – é. 93 Résoudre l’équation de Schrödinger revient à rechercher des couples (i, Ei). i : les fonctions propres de l’opérateur Ĥ et Ei: les valeurs propres qui sont associées aux valeurs discrètes de l’énergie de l’atome En. En = -A ∙ Z2 n2 = 8 ℎ C’est la quantification de l’énergie d’un atome! 94 47 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • Résolution d’un cas simple: Définissons une boîte unidimensionnelle comme la région délimitée par un axe Ox sur lequel se trouve une particule (é). L’é est confiné entre x = 0 et x = L; A l’intérieur de la boite l’énergie potentiel U = 0. U 95 0 L x L’équation devient: h d 2 ( x) 2 U ( x) ( x) E ( x) 2 8 m dx L’é est confiné entre x = 0 et x = L: U(x) = 0 h d 2 ( x) 2 E ( x) 2 8 m dx 96 48 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 La solution connue de ce type d’équation différentielle est: ( x) A sin kx B cos kx h d 2 ( A sin kx B cos kx) 2 8 m dx 2 h 2 ( Ak 2 sin kx Bk 2 cos kx) 8 m 97 hk 2 2 ( A sin kx B cos kx) E ( x) 8 m h 2k 2 E 2 8 m L’é est confiné entre x = 0 et x = L: (0) = 0 et (L) = 0 A sin( k 0 ) B cos( k 0 ) 0 B cos 0 0 B 0 A sin kL 0 98 49 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 A = 0 est impossible car l’é doit se trouver quelque part! kL = n avec n = 1, 2, 3… k = n/L L’expression devient: n 2 2 k 2 L 2 A sin( nx ) L h2k 2 E 2 8 m h2n2 E ( n) 2 8L m L’énergie est quantifié, sa valeur dépend d’un entier n – nombre quantique principal. 99 Les solutions d’équation donnent : i : les fonctions propres (orbitales atomiques) Ei: les valeurs propres qui sont associées aux valeurs discrètes de l’énergie de l’atome En. En dépend de n (nombre quantique principale). Pour obtenir des solutions acceptables on impose n = 1, 2, 3… physiquement 100 50 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Dans le cas d’un système tridimensionnel, la résolution de l’équation nécessite l’introduction de trois nombres quantiques n, l, ml. 101 1) Nombre quantique principal n : définit le niveau d’énergie de l’orbitale électronique de l’atome hydrogénoïde. la couche électronique. Il s'agit d'un nombre entier positif et non nul n = 1, 2, 3, 4, …¥ Il donne une idée de l’espace dans lequel l’électron se déplace 102 51 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 2) Nombre quantique secondaire l: caractérise la sous-couche occupée par l'é. détermine la forme du domaine de l’espace où l’électron se déplace (la forme de l’orbitale). à chaque valeur de l correspond une forme d’orbitale. sa valeur dépend du nombre quantique principal n: 0 ≤ l ≤ n-1 (soit n valeurs différentes) 103 l peut prendre toutes les valeurs entières positives 0, 1, 2, .. n-1 La sous-couche électronique est généralement désignée par une lettre minuscule au lieu de la valeur numérique de l. Valeur de l Symbole de la sous-couche 0 1 2 3 4 5 s p d f g h 104 52 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 3) Nombre quantique magnétique (ml) : détermine l’orientation de l’orbitale par rapport à une direction arbitraire z qui peut être celle d’un champ magnétique; sa valeur dépend du nombre quantique secondaire l: -l ml +l (soit 2l + 1 valeurs différentes) 105 Pour une valeur donnée de l ml peut prendre toutes les valeurs entières de: -l, -l+1,..., l-1, +l . Exemple l=2 ml = -2, -1, 0, 1, 2 106 53 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Pour symboliser graphiquement, on utilise un rectangle appelé case quantique. Les orbitales atomiques seront donc représentées par ces cases quantiques case quantique On représentera autant de rectangles qu'il y a de valeurs possibles de ml. 107 = 0 sous-couche s 1 p Exemples l=0 ml = 0 2 d 3 f 4 g 5 h 1 case quantique l=1 ml = -1, 0, 1 l=2 ml = -2,-1, 0, 1, 2 108 54 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Dirac proposa par la suite, une équation dans laquelle la fonction dépend en plus des 3 variables r,, de l’espace, de la variable temps t. La résolution de l’équation de Dirac nécessite l’introduction de 4 dimensions : 3 nombres entiers n, l, m et un nombre fractionnaire s = ±1/2 appelés nombres quantiques de l’électron ou nombre quantique magnétique de spin. . 109 4) Nombre quantique de spin ms ou s : définit la rotation de l'électron sur lui même. définit le moment cinétique de spin ou moment cinétique intrinsèque de l’électron. Prend seulement deux valeurs différentes s = 1/2 110 55 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Pour symboliser graphiquement ce nombre quantique de spin, on utilise: une flèche vers le haut () pour s = +1/2 ou Une flèche vers le bas () pour s = -1/2. L'habitude veut que l'électron de spin +1/2 () soit 111 placé a gauche et l'électron de spin -1/2 () à droite. III. 6. 1. Orbitales atomiques des systèmes hydrogénoïdes. Expression générale. La résolution de l’équation de Schrödinger se fait en coordonnées sphériques, en fonction de trois variables r, , car dans ce système les variables se séparent. 112 56 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • Coordonnées cartésiennes: (x, y, z) x, y et z varie de - à 113 • Coordonnées sphériques: (r, , ) x = rsincos y = rsinsin z = rcos r: distance à l’origine de OM; : angle de OM avec z; : angle de la projection OM avec x M r varie de 0 à varie de 0° à 180° 114 varie de 0° à 360° 57 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Chaque fonction d'onde (ou o. a.) peut être représentée comme : n, l, ml(x, y, zou n, l, ml(r, , 1, 0, 0: 2, 0, 0: Ou par : n = 1, l = 0, ml = 0; n = 2, l = 0, ml = 0… n {lettre} ml La valeur de l est symbolisée par une lettre. 115 Pour identifier les différentes fonctions (orbitales) par rapport aux différents nombres quantiques on utilise une notation spectroscopique selon les valeurs de l: La valeur de l est symbolisée par une lettre. l =0 s ml = 0: 1 fonction l =1 p ml = -1, 0, 1: 3 fonctions l =2 d ml = -2,-1,0,1,2: 5 fonctions l =3 f ml = -3…+3: 7 fonctions l =4 g ml = -4…+4: 9 fonctions 116 58 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 • L’état du système est déterminé par la donnée des trois nombres quantiques n, l, m triplet (n, l, m) → état du système A un niveau n donné sont associés n2 états du système; ces n2 états, qui ont la même énergie En, sont dégénérés niveau n : l= 0 l= 1 … l= n-1 m=-l valeur de m : … m=0 … m=+l orbitales atomiques 117 EXEMPLES 3p-1 4d2 4f-3 6s (x, y, z) 3, 1, -1 (x, y, z) 4, 2, 2 (x, y, z) 4, 3, -3 (x, y, z) 6, 0, 0 118 59 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Ces fonctions, qui sont obtenues par résolution mathématique de l'équation de Schrödinger, ne sont pas toutes fonctions réelles. Par exemple, les fonctions 2p-1 et 2p1 ne sont pas réelles, alors que la fonction 2p0 est réelle. La fonction réelle 2p0 est alors appelée 2pz. En combinant les deux fonctions 2p-1 et 2p1 on obtient deux fonctions réelles, appelées 2px et 2py119 . Fonction d’onde n l ml Nombr fonctions e d’oa 100 1 0 0 1 1s 200 2 0 0 1 2s 1 -1, 0, 1 3 3px, 3py, 3pz 0 0 1 3s 31-1, 310, 311 1 -1, 0, 1 3 3px, 3py, 3pz 32-2, 32-1, 2 -2, -1, 0, 1, 2 5 3dxy, 3dyz, 3dxz 21-1, 210, 211 300 3 3dx2-y2, 3dz2 320 321, 322 0 0 1 4s 41-1, 410, 411 1 -1, 0, 1 3 4px, 4py, 4pz 42-2, 42-1, 2 -2, -1, 0, 1, 2 5 4dxy, 4dyz, 4dxz 400 4 4dx2-y2, 4dz2 120 420 421, 422 3 -3,-2, -1, 0, 1, 2, 3 7 4f 43-3, 43-2, 43- 60 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Chacune de ces fonctions décrit un état de l’électron. Lorsque plusieurs états sont caractérisés par la même énergie ils sont dits dégénérés. 121 Dans le système sphérique la fonction d’onde s’écrit comme : n,l,m(r, , ) = Rn,l(r) Yl,m(, ) Partie radiale Partie angulaire 122 61 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 123 Fonctions d'onde de l'atome d'hydrogène. 124 rayon de Bohr = 52.9 pm. q = - Zr /a0 62 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Que peut-on obtenir à partir de ces fonctions d'ondes ? Toutes les propriétés observables d'un atome d'hydrogène (ou d'un système hydrogénoïde). 125 III. 6. 2. Orbitales atomiques. Exemples d'expression analytique de fonctions d'ondes: Fonction 1s de H (n = 1, l = 0, m = 0) n,l,m(r, , ) = Rn,l(r) Yl,m(, ) Partie angulaire constante Partie radiale varie Z – est le numéro atomique, a0 est une constante appelée rayon de Bohr = 52.9 pm. 126 63 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Cette fonction ne dépend que de r, la partie angulaire est constante Symétrie sphérique 127 1) Fonction radiale Graph 1s = f( r) pour 1s de H: 1s (a0-3/2) 3 r/a0 1 2 1) 2) 3) Valeur finie non nulle au noyau; valeur tend vers 0 à l’infini du noyau 128 La fonction possède toujours le même signe 64 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 2) Densité ponctuelle de probabilité de présence p M 2 r , , 2r exp a 3o ao 1 tracé de P le long d’une direction choisie mais indifférente p M 0.4 p 0.3 1 a03 dimension L-3 La densité de probabilité de présence d’un é est maximum sur le noyau et décroît de manière continue jusqu’à l’infini. 0.2 0.1 0.0 129 0 1 2 3 4 5 r / ao En tous les points de la surface d’une sphère de rayon r, 2 a la même valeur. Les sphères centrées sur le noyau sont des surfaces d’iso-densité (c.à.d. d’égale densité) électronique. 130 65 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Surfaces d’iso-densité : 1s =ou la densité de probabilité de présence de l’é P est une constante. Sphères concentriques densité ponctuelle 1s (H) 2 0.28 0.23 0.17 0.12 0.08 0.35 0.3 0.25 p d.P. 0.2 0.15 0.1 S20 0.05 y / ao 0 1 x / ao S1 20 Intersection de qqs surfaces 131 d’iso-densité avec un plan passant par le noyau 3) Densité radiale de probabilité de présence Donne la probabilité de trouver l’é en n’importe quel point situé à la distance r du noyau (ou encore, n’importe quel point de la surface d’une sphère de rayon r centrée sur le noyau). 132 66 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 La probabilité de trouver l’é dans l’élément de volume dV compris entre deux sphères de rayon r et r + dr dV dV=Sdr = 4r2dr r dP=2dV=24r2dr r+dr R r S=4r2 dP 2r 4 4r 2 2 3 r 2 exp ao ao dr 133 fonction dérivée : 2r 2r d R 4 2 2 8 r 2r r exp r 1 exp dr ao a o a 3o a o ao a 3o tangente nulle en r = 0 R rmax maximum en r = ao tangente nulle quand r 4 exp 2 dim ension L 1 ao 134 67 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 2 et 4r2 varient en sens inverse en fonction de r: - 4r2 est nul pour r = 0; - 2 est nul pour r infini. La densité radiale p(r ) est donc nulle à la fois sur le noyau et à l’infini et est présent un maximum à r = a0. 135 Répartition spatiale d'un électron 1s dans 1H R r 4r 2 2 0.6 0.5 0.4 0.4 0.3 0.3 Maximum de R en n2 r ao ao Z r= 4,2 ao 0.2 0.2 0.1 0.1 0.0 0.0 0 0 1 1 p M 2 r , , 2 2 3 r / ao 4 3 5 4 5 136 r / ao 68 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 137 4) Probabilité de présence de l’é P. On cherche quelle est la probabilité de trouver l’é, à un instant donné, n’importe ou à l’intérieur d’une sphère de rayon r, centrée sur le noyau. r2 P r 1 R dr 4 a 3 o r2 r r1 2 2r exp dr ao 138 69 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 P = 1 que si r = , mais P = 0.999 pour r = 0.3 nm. 0.6 R 0.5 P = 0,108 0.4 r = 4,2 ao 0.3 0.2 P = 0,99 p M 0.1 0.0 0 1 2 3 4 r / ao 5 139 P p r P 1 140 70 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 La densité radiale de présence de l’électron en interaction avec le noyau 1H et décrit par l’OA 1s : - est nulle au noyau; - est maximale sur la sphère de rayon de Bohr ao; - s’étend jusqu’à l’infini. Cependant, l’électron est bien décrit (P = 0,99) en le localisant dans une sphère de rayon r = 4,2 ao . 141 Représentation conventionnelle: ou + ou - 142 71 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Fonction 2s (n = 2, l = 0, m = 0) 2s = (1/√(32π)) (Z/a0)3/2 (2 - Zr/a0) e-Zr/2a0 Partie angulaire constante Partie radiale varie Cette fonction ne dépend que de r. Symétrie sphérique 143 Graph 2s = f( r): 1) La fonction s’annule à r = 2a0: la probabilité de trouver l’é à cette distance du noyau est = à 0. 2s (a0-3/2) 2) La fonction change de signe elle possède une surface nodale. 0.2 r = 2a0 2 4 6 r/a0 144 72 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 1) Fonction radiale Rn, ( r ) 1s (a0-3/2) (Z = 1) 3s (a0-3/2) 2s (a0-3/2) 5 2.5 1 1s 2s 2.25 3s 1 0.25 0 0 0.5 0 5 10 15 20 25 r/a0 5 10 15 20 0.5 5 10 15 20 25 r/a0 25 r/a0 0.5 2) Densité ponctuelle de probabilité de présence 1s 2s 3s p M p M p M 1 0.1 1s 0.5 0.01 2s 0.05 3s 0.005 145 0 5 10 15 20 25 r/a0 0 5 10 15 20 25 r/a0 0 5 10 15 r/a0 20 25 3) Densité radiale de probabilité de présence Densité radiale de présence 1.2 1s 1 R r 4r 2 2 illustrent l’emboîtement des couches. 0.8 0.6 2s 0.4 3s 0.2 0 0 2.5 5 1s: 1 maximum 0 surface nodale 7.5 10 12.5 2s: 2 maxima 15 17.5 20 3s: 3 maxima 22.5 25 r /146 ao 1 surface nodale 2 surfaces nodales radiales 73 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 4) Probabilité de présence dans la sphère de r r2 P r1 P R dr 4 a 3 o r2 r r1 2 2r exp dr ao 0.99 0.95 3s 1 2s 1s 0.5 r, Å147 0 Représentation : 2s 5 10 115 20 25 Lignes d’isodensité 2 = Cte 3s 148 74 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Fonctions p: Fonction 2p (n = 2, l = 1, m = +1, 0, -1) 2pz =(1/√32π) (Z/a0)5/2r exp(-Zr/2a0) cosθ) Partie radiale Partie angulaire Cette fonction dépend de r et de θ. Elle ne dépend pas de . 149 Cette orbitale 2pz a un caractère « directionnel »: la probabilité de présence de l’é n’est pas la même dans toutes les directions autour du noyau. Elle ne dépend pas de . Symétrie cylindrique autour de l’axe z 150 75 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 La variation de la composante radiale R2n,l(r) : R22pz(r) x 103 Pour H 5 2 0.1 r, nm R22pz(r) selon z passe par un maximum pour 151 r = 0.1 nm Représentation angulaire 2pz: variation de Y22pz en fonction de . À l’intérieur d’un cercle de rayon r, on trace dans chaque direction correspondant à une valeur un vecteur dont le module est à la valeur de Y dans cette direction. On obtient deux circonférences tangentes de part et d’autre du noyau, et dans l’espace deux sphères tangentes en N. La valeur de Y est max dans la direction de z et décroît lorsque augmente jusqu’à zéro dans le plan xoy (qui est le plan nodal). Y aussi est positif d’un côté de ce plan et négatif de l’autre. 152 76 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Représentation angulaire 2pz: variation de Y22pz en fonction de . z f(r) f(r) cos 210 z Plan nodal y x z + Représentation symbolique 153 Représentation angulaire 2pz: variation de Y22pz en fonction de La figure symbolique z associée est une double sphère avec: Y ,m cos + - un signe positif dans le demi espace z positif trace du plan nodal xOy d'origine angulaire - - un signe négatif dans le demi espace z négatif L’orbitale 2pz privilégie la direction z L’indice « z « indique ce comportement , avec le signe 154 77 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Les surfaces d’iso-densité sont des surfaces de révolution autour de l’axe Oz . Les surfaces d’isoniveau de 2pz : z z 2 = Cte r y x Plan nodal Intersection de qqs surfaces 155 Carte d’isodensité d’iso-densité avec un plan passant par Z. Représentation conventionnelle de 3 fonctions 2pz, 2py, 2px: 156 78 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Fonction 3dz2 (n = 3, l = 2, m = +2,+1, 0, -1,-2) 3dz2=(1/81√(6π)) (Z/a0)7/2r2exp(-Zr/3a0(3cos2θ-1)) Cette fonction dépend de r et de θ. 157 Représentation: 158 79 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Représentation conventionnelle de 5 fonctions d: dxz dxy dyz dx2-y2 dz2 159 n l ml N d’oa fonctions 1 0 0 1 1s 2 0 0 1 2s 1 -1, 0, 1 3 3px, 3py, 3pz 0 0 1 3s 1 -1, 0, 1 3 3px, 3py, 3pz 2 -2, -1, 0, 1, 2 5 3dxy, 3dyz, 3dxz, 3 3dx2-y2, 3dz2 4 0 0 1 4s 1 -1, 0, 1 3 4px, 4py, 4pz 2 -2, -1, 0, 1, 2 5 4dxy, 4dyz, 4dxz 4dx2-y2, 4dz2 3 -3,-2, -1, 0, 1, 2, 7 160 4f 3 80 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Surface nodale : zone où la probabilité de trouver l’électron est nulle n,l,m(r,q,f) = Rn,l(r)∙Yl,m() n – l - 1 surfaces nodales sphériques l surfaces nodales coniques ou plans nodaux n – 1 surfaces nodales 161 Fonction 2s et 2pz. Surface nodale 162 81 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Densité électronique d’orbitales s de l’atome d’hydrogène dans le plan xz : 3s l=0 z 1s 2s 1) 0 surfaces nodales pour la partie Yl,m(q,f) 2) n-1 surfaces nodales pour la partie Rn,l(r) surfaces nodales | 1s|2 | 3s|2 | 2s|2 r r 163 r x Densité électronique d’orbitales p de l’atome d’hydrogène dans le plan xz : 1 plan nodal pour la partie Yl,m() orbitale 2p n=2 z x n-2 surfaces nodales sphériques pour la partie Rn,l(r) 1 surface nodale (plan xy) 164 82 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com) 9/22/2012 Plans nodaux pour la partie angulaire des orbitales de type p et d : l=1 1 plan nodal plan xy plan xz plan yz l=2 2 plans nodaux 165 83 Create PDF files without this message by purchasing novaPDF printer (http://www.novapdf.com)