Ça vient de paraître

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Ça vient de paraître
Des vitamines pour mieux entendre ?
Certaines vitamines pourraient protéger des atteintes de la cochlée, cette partie de l’oreille
interne indispensable à l’audition. Une étude a évalué les apports vitaminiques et le risque
de perte d’audition chez plus de 65500 femmes, dans la célèbre cohorte des infirmières
américaines (Nurses’ Health Study). Des apports élevés de bêta-carotène semblent
légèrement protecteurs. De même, les folates (vitamine B9) pourraient être favorables à
l’ouïe. En revanche, des apports trop importants de vitamine C augmenteraient le risque de
devoir tendre l’oreille… Quant à la vitamine E, ses effets seraient neutres. La piste est
intéressante pour la recherche, mais il reste qu’à l’heure actuelle on voit mal le mangeur en
train de doser savamment ses vitamines dans l’espoir de ne pas perdre de l’acuité auditive.
En pratique pour le moment, mieux vaut miser sur l’équilibre alimentaire, qui apporte la
plupart du temps toutes les vitamines en quantités adéquates. A bon entendeur…
(Nutrinews Hebdo)
Curhan SG, et coll. Am J Clin Nutr 2015;102:1167–1175. DOI:10.3945/ajcn.115.109314.
Quand le lait donne la grosse tête
La consommation de lait et de produits laitiers serait proportionnellement associée au
volume du cortex (la « matière grise »), de la substance blanche et du parenchyme
cérébraux. Bref, tout ce qui fait fonctionner, voire performer le cerveau… L’étude a été
menée chez 119 étudiants (des garçons et des filles âgés de 18 à 30 ans) à l’université de
Pecs en Hongrie. Elle associe le fromage, plus particulièrement le fromage frais (cottage
cheese), à l’importance du volume cérébral ! Les apports élevés de protéines d’origine
laitière sont aussi mis en relation avec un gros cerveau. En étudiant les facteurs alimentaires
qui pourraient influencer la structure et le fonctionnement du cerveau, certains chercheurs
ont mis en rapport le risque de démence avec une surconsommation de glucides, et avec
des carences en acides gras et vitamines. Mais c’est la première fois, d’après les chercheurs
hongrois, que l’on trouve une relation entre la morphologie du cerveau et les apports de
laitages. (Nutrinews Hebdo)
Darnay G, et coll. Int J Food Sci Nutr 2015; 66(7):826829.
DOI:10.3109/09637486.2015.1093609.
Plus on se restreint, plus on risque de regrossir
Il ne faut pas voir les aliments comme noirs ou blancs, bons ou mauvais, sains ou malsains.
Le manichéisme en la matière entraîne des comportements rigides et des restrictions
sévères. Et conduit quasi automatiquement à reprendre du poids après un régime, comme le
constate une petite étude menée chez près de 250 adultes de tous âges. Ceux qui
considèrent les aliments avec plus de distance, qui ont une approche plus douce et
progressive pour limiter les quantités consommées, ont de bien meilleures chances de
contrôler leur poids sur la durée. De l’avis des auteurs de l’étude, ce qui est vrai chez les
obèses est vrai aussi pour la population générale. En nutrition, la dictature fait grossir !
(Nutrinews Hebdo)
Palascha A, et coll. J Health Psychol
2015;20(5):638–648. DOI:10.1177/1359105315573440.
Les produits laitiers bons pour le foie
En cas de syndrome métabolique (un ensemble de troubles associant à des degrés divers
obésité abdominale, hypertension artérielle, anomalies des taux de lipides et de glucides
sanguins), on a tendance à se méfier de beaucoup d’aliments. Et même des produits laitiers,
pourtant associés dans plusieurs études à la diminution du risque de ce syndrome. Une
étude vient de montrer précisément l’intérêt d’augmenter la consommation de produits
laitiers chez des patients porteurs d’un syndrome métabolique et déjà consommateurs de
produits laitiers allégés. A raison de trois produits laitiers par jour, les chercheurs ont pu
constater un bénéfice sur l’inflammation systémique et la fonction hépatique de leurs
patients. Les produits laitiers sont aussi bons pour le foie ! (Nutrinews Hebdo)
Dugan CE, et coll. J Am Coll Nutr 2015; DOI:10.1080/07315724.2015.1022637.
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