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Les ados européens : bouger plus et manger mieux
En se basant sur un échantillon de plus de 3500 garçons et filles européens âgés de 12,5 à
17,5 ans, l’étude HELENA vient d’évaluer le statut nutritionnel des adolescents européens.
Avec quelques points-clés, qui peuvent avoir des conséquences à plus ou moins long
terme…
- Un faible poids de naissance est associé à un risque cardiovasculaire augmenté et à
une composition corporelle (rapport masse maigre/masse grasse) moins
satisfaisante.
- Ceux qui prennent chaque jour un petit déjeuner ont moins de masse grasse et ont
un meilleur profil cardiovasculaire.
- Les ados ne mangent que la moitié des apports recommandés en fruits et légumes et
seulement les deux tiers des apports recommandés en produits laitiers.
- Par contre, ils dépassent les recommandations pour la viande et les produits carnés,
les matières grasses et les confiseries.
- Les boissons qui leur fournissent les plus grands apports énergétiques sont les
boissons sucrées, le lait sucré, le lait allégé et les jus de fruits.
- Les ados ont des apports élevés de sel et d’acides gras saturés, et comparativement
des apports faibles de polyinsaturés.
- Les activités sédentaires occupent en moyenne 9 heures par jour sur leur temps de
veille. Ce qui retentit défavorablement sur la minéralisation osseuse et les facteurs de
risque cardiovasculaire.
- On observe aussi des déficiences en vitamines B9 (acide folique), D, E, et bêtacarotène.
En résumé, les ados d’Europe sont invités à manger plus équilibré et à bouger plus !
(Nutrinews hebdo)
Moreno LA, et coll. Adv Nutr 2014 ; 5: 615S–623S. DOI:10.3945/an.113.005678.
Du lait de vache, sinon rien !
Aux Etats-Unis, certains parents de jeunes enfants remplacent le lait de vache par toutes
sortes de boissons. Outre le lait de chèvre, toute une série de jus végétaux improprement
appelés laits sont utilisés : jus de soja, de riz, d’amande, de noix de coco, de chanvre, de lin,
d’avoine… Entre autres conséquences, révèle une étude menée chez plus de 2800 enfants
âgés de 1 à 6 ans, c’est le statut en vitamine D qui est menacé. La consommation de
boissons autres que le lait est associée à une diminution des taux sanguins de vitamine D.
Ce qui va s’ajouter à l’inévitable déficience en calcium. Et comme la vitamine D est
précisément nécessaire à la fixation du calcium, les dommages ne font que s’aggraver. Aux
Etats-Unis et au Canada, les produits laitiers, supplémentés en vitamine D, sont une source
majeure de cette vitamine pour les enfants. (Nutrinews hebdo)
Lee GJ, et coll. Canad Med Assoc J 2014 ; 186:1287-1293.
DOI:10.1503/cmaj.140555
Régimes : limiter les glucides est plus efficace
Pour le poids comme pour le cœur, mieux vaut diminuer les glucides plutôt que les lipides.
Une expérience a été menée chez près de 150 hommes et femmes en excès de poids, mais
indemnes de maladies cardiovasculaire et de diabète. Les uns ont descendu leur
consommation de glucides en-dessous de 40 g par jour. Chez les autres, la consommation
de lipides allégés a été limitée à moins de 30 % du total des apports énergétiques quotidiens
(et en particulier à moins de 7 % d’acides gras saturés). Les participants ont été suivis
régulièrement à 3, 6 et 12 mois. A l’échéance de 1 an, ceux qui avaient bénéficié du régime
pauvre en glucides avaient une perte de poids supérieure de 3,5 kg en moyenne. Une
masse grasse corporelle diminuée de 1,5 %. Des taux de cholestérol et de triglycérides
diminués, et un taux de bon cholestérol (HDL) augmenté. Le régime pauvre en glucides est
plus efficace pour la perte de poids et meilleur pour le cœur, concluent les auteurs de
l’étude. Ce qui est d’autant plus intéressant, rappellent-ils, qu’un Américain sur trois a une
maladie cardiovasculaire et qu’un décès sur trois est dû à ces maladies… (Nutrinews
hebdo)
Bazzano LA, et coll. Ann Intern Med 2014;161:309-318. DOI:10.7326/M14-0180
Les produits laitiers n’enflamment pas l’organisme
Le rôle de l’inflammation systémique dite de bas grade intéresse de plus en plus les
chercheurs, car elle est impliquée dans de nombreuses maladies cardiovasculaires et
métaboliques. Une étude vient d’être menée pour évaluer le rôle des produits laitiers chez
une centaine d’hommes et de femmes qui présentaient un tel type d’inflammation, avec des
taux de marqueurs d’inflammation élevés. On a comparé les effets de la consommation de 3
produits laitiers quotidiens (375 ml de lait, 175 g de yaourt et 30 g de fromage) à ceux d’une
ration de même valeur énergétique, composée de jus de fruits et de légumes, noix de cajou
et biscuits. Dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré, on n’a observé aucun effet
indésirable de la consommation de produits laitiers sur les marqueurs de l’inflammation.
D’autres études ont même montré précédemment une diminution du taux de ces marqueurs
lors de la consommation de produits laitiers allégés. Le moins qu’on puisse dire en somme,
c’est que les produits laitiers n’enflamment pas l’organisme ! (Nutrinews hebdo)
Labonté M-E, et coll. J Nutr 2014 ;144: 1760–1767. DOI:10.3945/jn.114.200576
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