Chapitre 4 — L’´
equation de Schr¨
odinger : solutions particuli`
eres
Il en r´esulte que les amplitudes de probabilit´es Ψ1(x, t) et Ψ2(x, t) ne sont pas normalisables
sur tout l’axe r´eel, c’est-`a-dire
!+∞
−∞
P1(x, t)dx
diverge et il en va de mˆeme pour P2(x, t). Il y a diverses mani`eres de traiter ce probl`eme
de normalisation et nous y reviendrons dans les chapitres suivants. Une approche ´evidente
est de consid´erer une onde plane comme une “id´ealisation” et d’utiliser, comme dans tous les
probl`emes d’ondes, des “paquets d’onde” qui eux sont normalisables.
Dans ce chapitre nous allons continuer `a utiliser (4.18) et (4.19), mais dans le sens d’une
“mod´elisation d’un processus de diffusion” (`a une dimension). Dans cette optique, les ´etats
(4.18) et (4.19) restent des ´etats propres de l’impulsion, de valeurs propres ±p=±!k.
Mˆeme si ces ´etats ne sont pas “normalisables” nous les interpr´etons comme amplitudes de
probabilit´e correspondant `a un “faisceau de particules” et densit´e uniforme (|A|2particule,
par unit´e de longueur pour l’´equation (4.18)) et d’impulsion p(pour (4.18)) ou −p(pour
(4.19)). La situation physique que nous mod´elisons ainsi est celle d’un grand nombre de
particules mono-´energ´etiques produites par un acc´el´erateur et que nous envoyons sur une
“cible” qui sera repr´esent´ee par un “potentiel”.
III Le “saut” de potentiel
Comme premier exemple nous consid´erons la diffusion par un “saut de potentiel” (encore
appel´e “potentiel en escalier”) d’un faisceau de particules d’´energie E(voir figure ci-dessous) :
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