Eclairages Macro Février 2015 Baisse des cours du pétrole : causes et implications Perspectives Pourquoi les prix du pétrole se sont-ils effondrés ? La baisse de plus de 50 % des cours du pétrole observée depuis juin 2014 s'explique essentiellement par un excès d’offre et une demande peu vigoureuse. Les prix du pétrole se sont effondrés de plus de 50 % après avoir atteint leur pic en juin 2014. Les prix des barils de pétrole brut de type WTI et de type Brent ont accusé une baisse de près de 60 dollars USD (Figure 1). Cet effondrement s'explique par une hausse de l'offre et par une demande peu vigoureuse. Depuis le mois de juin, la production pétrolière des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’est considérablement accélérée. Ce phénomène s'explique, d'une part, par le fait que l'Irak a été en mesure d'atteindre ses objectifs de production, malgré l'escalade des tensions géopolitiques, et, d'autre part, par une reprise de la production pétrolière en Libye, qui a dépassé les attentes. Par ailleurs, le fait que l'offre de pétrole hors-OPEP ait continué à progresser à un rythme soutenu s’explique aussi aussi par le dynamisme du marché du gaz de schiste aux États-Unis. Sur le front de la demande, les anticipations de ralentissement de la croissance économique mondiale ont également pesé sur les cours de l'or noir. Bien que les États-Unis aient enregistré une croissance robuste au cours du second semestre 2014, la croissance économique a continué de ralentir en Chine et à stagner en zone euro. Le Japon est, quant à lui, récemment entré en récession. L'affaiblissement de la demande a également contribué à l'effondrement des prix d'autres matières premières, telles que le charbon, le cuivre et l'acier. Les faibles cours du pétrole exacerberont les pressions désinflationnistes mondiales mais devraient aussi dynamiser la croissance mondiale. Mais, il n'y aura pas que des gagnants. Hormis le secteur énergétique, les actions ont fait preuve d'une bonne résistance face à la baisse des cours pétroliers. Historiquement, les valeurs défensives telles que celles des secteurs de la santé et des services aux collectivités ont tendance à surperformer l'indice général du marché lorsque les prix du pétrole baissent, tandis que les valeurs industrielles ainsi que celles relatives aux matériaux ont tendance à sous-performer. Au sein des marchés obligataires, les rendements nominaux des obligations d'État des marchés développés ont cédé du terrain du fait de la détérioration des anticipations d’inflation. Les écarts de taux (spread) high yield américains se sont, au contraire, considérablement élargis. Le coup de fouet à l'économie mondiale induit par la baisse des prix du pétrole devrait s'avérer favorable aux actifs dits risqués, tels que les actions. Nous pourrions en outre entrevoir un point d'entrée intéressant sur le marché du crédit high yield, si les prix du pétrole venaient à se stabiliser, voire rebondir, compte tenu du récent élargissement des spreads. Figure 1 : Une baisse de plus de 50 % du prix du pétrole depuis juin 2014 Le décrochage des prix du pétrole a réduit l'attrait des obligations d'État des marchés développés jugées « les plus sûres », les rendements ayant fortement baissé depuis le mois de juin. Cependant, les pics récents de volatilité des marchés et la montée de l'aversion au risque des investisseurs soulignent la nécessité de construire un portefeuille largement diversifié. Source : Bloomberg, février 2015 1 Figure 2 : La baisse des cours du pétrole résulte essentiellement de l’augmentation de l'offre mondiale Sources : Energy Intelligence Group, HSBC Global Asset Management, décembre 2014 Bien que les évolutions de l'offre et de la demande aient mis en évidence un goulot d'étranglement relatif à l'offre de pétrole, les prix du pétrole ont été soutenus pendant de nombreux mois par l'idée que l'OPEP réagirait comme par le passé, en réduisant ses objectifs de production. Cependant, lors de la réunion de l'OPEP du mois de novembre, le cartel pétrolier a décidé de maintenir son objectif de production mondiale à 30 millions de barils par jour. Le ministre saoudien du pétrole a déclaré qu'il n'était « pas dans l'intérêt des producteurs de l'OPEP de réduire leur production », leur part de marché étant susceptible de croître sous l'effet de la faiblesse actuelle des prix. Le marché a été pris de court par l'issue de cette réunion, déclenchant une vente massive du pétrole. Au vu des récentes évolutions, les acteurs de marché ont revu à la baisse leurs prévisions de cours du pétrole, à la fois sur le court et le long terme. Les prix actuels des contrats à terme de pétrole brut suggèrent que les cours du pétrole devraient rester sur de faibles niveaux avec un prix du pétrole brut de type WTI en deçà des 60 dollars US le baril sur les douze prochains mois (Figure 3). Cela reflète l‘idée générale selon laquelle l'offre mondiale de pétrole restera relativement élevée, l'OPEP et les États-Unis étant peu enclins à réduire leur production dans l’immédiat. La demande mondiale devrait en revanche rester modérée, la Chine cherchant à rééquilibrer son économie et sa dépendance aux importations de matières premières. Les attentes du marché et les prix implicites des contrats à terme peuvent néanmoins évoluer rapidement, en particulier en cas de choc lié à l'offre, tel qu'une escalade soudaine du risque géopolitique ou une annulation des projets pétroliers des producteurs en réaction à la baisse des cours de l'or noir. Implications macroéconomiques Figure 3 : les contrats à terme de pétrole brut suggèrent que le récent repli du pétrole pourrait persister Figure 4 : les pays producteurs qui présentent un prix d'équilibre budgétaire du pétrole élevé sont les plus vulnérables Le repli des prix du pétrole devrait dynamiser la croissance mondiale, même s'il n'y aura pas que des gagnants La faiblesse des cours du pétrole dynamisera probablement la croissance économique mondiale, grâce à une hausse de la consommation résultant de l’augmentation du revenu réel des ménages et à une baisse du coût de production. Il ressort en effet d'une récente simulation réalisée par le Fonds monétaire international (FMI) que le PIB mondial affichera une croissance comprise ente +0,3 et +0,7 % en 2015 dans un scénario qui tient compte du repli du prix du pétrole. Même si l'économie mondiale devrait globalement bénéficier de la baisse des cours pétroliers, nous assisterons à un important transfert de richesse des pays producteurs de pétrole vers les pays consommateurs de pétrole. Les consommateurs de pétrole, tels que les ÉtatsUnis, la zone euro, le Japon et la Chine, devraient bénéficier du recul des prix du pétrole par le biais de la hausse du revenu réel disponible des ménages, de la baisse des coûts de production manufacturiers et de l'amélioration des balances des paiement courants. L’ampleur de ces effets variera d'un pays à l'autre. Par exemple, la Chine et l'Inde pourraient être les plus grands bénéficiaires en termes de revenu réel, car la consommation de pétrole représente une part importante du PIB. De même, les consommateurs américains pourraient davantage bénéficier de la baisse des prix du pétrole que les consommateurs britanniques en raison du moindre poids des taxes sur le carburant aux États-Unis. En revanche, aux États-Unis, le secteur énergétique des pétroles de schiste pourrait pâtir de pertes d'emplois potentielles. Source : Bloomberg, en date de février 2015. Sources : FMI, HSBC Global Research, Ministère des Finances de la République de l'Équateur 2 La baisse des cours pétroliers sera négative pour les pays producteurs de pétrole et pénalisera leur croissance économique en raison de la baisse des revenus et des profits issus de l’or noir. Les pays les plus vulnérables sont ceux qui ont un prix du pétrole d'équilibre budgétaire élevé c’est-à-dire le prix qui correspond à l’équilibre budgétaire d’un pays exportateur de pétrole : si les cours du pétrole sont supérieurs à ce prix d'équilibre, alors le pays génère un surplus budgétaire et au contraire si les cours du bruts sont inférieurs, le pays connaitra un déficit budgétaire. Parmi ces pays figurent le Venezuela, le Nigeria et l'Arabie Saoudite. La Russie est elle aussi particulièrement vulnérable car l'énergie représente 70 % de ses exportations et la moitié des recettes de l'État. Quel a été l'impact de la baisse sur les autres classes d'actifs ? Bien que la baisse des prix du pétrole ait déclenché des pics de volatilité et un regain d'aversion au risque ces derniers mois, les marchés actions se sont révélés relativement résistants. En effet, l'indice MSCI World hors secteur énergétique a enregistré un gain de plus de +4 %, exprimé en devise locale, depuis le mois de juin (au 30 janvier 2015), tandis que les actions du secteur énergétique ont cédé près de 25 % sur la même période (Figure 5). Sur les marchés émergents, les marchés actions des pays asiatiques, pour la plupart consommateurs de pétrole, ont surperformé leurs homologues latino-américains, qui sont en règle générale fortement dépendants des exportations de matières premières, et du le pétrole (Figure 6). L'inflation globale reculera sensiblement à travers le monde, même si la Fed pourrait « examiner le sujet de manière approfondie » avant de définir sa politique monétaire Figure 5 : les actions ont fait preuve de résistance relative depuis juin 2014 bien que les secteurs de l’énergie aient sous-performé Le recul des prix du pétrole se traduira également par une baisse de l'inflation. En effet, le récent repli des prix du pétrole a déjà entraîné la zone euro en territoire déflationniste, et ce, depuis le mois de décembre. Les chiffres d'inflation publiés aux États-Unis et au RoyaumeUni dernièrement ont fait état de baisses des prix. Ces deux économies pourraient donc souffrir de déflation cette année. Sur les marchés émergents, la baisse des cours du pétrole a eu un impact mitigé sur l'inflation. L'inflation a légèrement reculé au Brésil, tandis qu'elle a rebondi en Chine et en Inde au mois de décembre en raison d'effets de base1 favorables et d'une flambée des prix alimentaires typique de la période qui précède le Nouvel An chinois. Ces effets devraient toutefois se révéler temporaires et la chute des prix du pétrole devrait peser sur l'inflation dans les mois à venir. En Russie, l'inflation s'est envolée en raison de la forte dépréciation du rouble. Sources : Bloomberg, HSBC Global Asset Management, février 2015 Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir En termes de politique monétaire, la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait privilégier l'option d’un « examen approfondi » des conséquences induites par la baisse des prix pétroliers sur l'inflation, ou se concentrer davantage sur l'embellie du marché de l'emploi et sur son impact sur l'inflation sous-jacente. Cependant, comme les anticipations inflationnistes de moyen et long terme se sont dégradées ces derniers mois sous l'effet de la chute des prix du pétrole, la probabilité est élevée pour que les taux restent bas plus longtemps, ce qui serait favorable à la fois aux marchés actions et aux marchés obligataires. Figure 6 : les actions des pays émergents asiatiques ont surperformé leurs homologues d'Amérique Latine en raison de la baisse du prix du pétrole Parallèlement, la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon (BoJ) sont susceptibles de poursuivre leurs politiques monétaires accommodantes afin de combattre les pressions désinflationnistes et l’affaiblissement des anticipations inflationnistes. La Banque d'Angleterre (BoE) a adopté un ton plus accommodant lors de son rapport sur l'inflation du mois de novembre, invoquant une diminution de la croissance économique et des perspectives inflationnistes pour justifier le report d’une première hausse des taux d'intérêt. En effet, les deux membres du Comité de Politique Monétaire (CPM) qui plaidaient en faveur d'une hausse des taux mi-2014 ont retiré leur soutien. Source : Bloomberg, HSBC Global Asset Management, février 2015 Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir 1Effet de base : on est en présence d’un effet de base lorsque l’évolution d’un indicateur statistique sur une période donnée ne reflète pas une tendance durable mais s’explique par le glissement du niveau initial entre les périodes concernées. 3 Figure 7 : précédentes périodes de baisse de plus de 50 % du prix pétrole Nb mois Prix initial (WTI, USD/brl) Prix final (WTI, USD/brl) Baisse de prix (%) Variation du MSCI World (%) Variation du rendement de l'US Treasury 10 ans (pb) Variation du spread US HY Barclays (pb) Liée à l'offre 4 31 12,3 -60,3 14 -189 - Fév-91 Liée à l'offre 5 39,7 17,9 -54,9 16,4 -91 1260 Déc-08 Liée à la demande 5 145,3 33,9 -76,7 -30 -185 1274 8 107,3 49,3 -54 2,1 -96 260 Début Fin 1 Nov-85 Mar-86 2 Oct-90 3 Juil-08 4 Juin-14 Dynamique Aujourd'hui Liée à l'offre Remarque : la performance de l'indice MSCI World est exprimée en monnaie locale. brl : baril Source : Bloomberg, HSBC Global Asset Management, 30 janvier 2015. Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir. Au cours des 30 dernières années, nous avons identifié trois périodes de baisse supérieure à 50 % du cours du pétrole, et ce, en l'espace de quelques mois (Figure 7). Les deux phases de repli du cours du pétrole liées à une offre surabondante (1985-1986 et 1990-1991) ont coïncidé avec des épisodes de rebond des marchés actions. Par exemple, de novembre 1985 à mars 1986, le plongeon de 60 % du cours de l'or noir, déclenché par le relèvement de la production pétrolière à pleine capacité de l'Arabie Saoudite dans le but de défendre sa part de marché, a permis un rebond de 14 % de l'indice MSCI World, exprimé en monnaie locale, au cours de la même période. Les actions des marchés développés n'ont pas connu de rebond aussi vigoureux dernièrement, l'indice MSCI World affichant un rendement tout juste supérieur à 2 %, exprimé en monnaie locale (au 30 janvier 2015). Les écarts entre les différentes régions sont néanmoins importants, l'indice japonais Nikkei 225 a progressé de plus de +15 % sous l'effet des nouvelles mesures de relance monétaire de la Banque du Japon, alors que les stocks américains ont pâti de la vigueur du dollar US et que les actions européennes ont été freinées par les craintes qui pèsent sur la dynamique de croissance économique et par les pressions désinflationnistes. Au sein des marchés émergents, des écarts sont également ressortis entre les différentes régions, les pays consommateurs de matières premières surperformant largement les pays producteurs de matières premières. À l'avenir, les marchés actions devraient être soutenus par un cours du pétrole bas, si ce dernier finit par offrir le coup de fouet indispensable à l'économie mondiale, en profitant surtout aux pays consommateurs d'énergie. Au niveau sectoriel, les actions du secteur énergétique sousperforment les actions des autres secteurs depuis le mois de juin, conformément aux attentes, mais la faiblesse des cours du pétrole a eu des répercussions plus variées sur les autres secteurs. Les valeurs défensives telles que celles des secteurs de la santé et des services aux collectivités semblent surperformer l'indice général du marché lorsque les prix du pétrole baissent, tandis que les valeurs industrielles et celles des secteurs liés aux matériaux tendent à sousperformer. En effet, ces tendances sectorielles semblent assez constantes, comme l'illustre la Figure 8. Au sein des marchés obligataires, les rendements des obligations d'État des marchés développés ont baissé depuis le mois de juin, reflétant la détérioration des anticipations d'inflation. Les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans ont cédé plus de 96 points de base (pb) et les rendements du Bund allemand à 10 ans ont accusé une baisse de plus de 100 pb pour s'établir à 0,30 % (au 30 janvier 2015), bien que les anticipations d'assouplissement quantitatif de la BCE soient également responsables. Le repli des rendements des obligations d'État correspond à ce qui a été observé par le passé. Les rendements des obligations d'État des marchés développés jugées « les plus sûres » ont cédé du terrain lors de chacune des trois précédentes périodes de baisse des cours du pétrole de plus de 50 %, une fois encore, en raison d'une dégradation des anticipations inflationnistes. Figure 8 : les valeurs défensives telles que celles des secteurs de la santé et des services aux collectivités tendent à surperformer lorsque les prix du pétrole baissent Figure 9 : les spreads américains high yield se sont fortement élargis lorsque les prix du pétrole ont chuté Source : Bloomberg, HSBC Global Asset Management, février 2015 Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir Source : Bloomberg, HSBC Global Asset Management, février 2015 Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir Contrairement à la solide performance des obligations d'État des marchés développés, le marché américain high yield a souffert d'un important élargissement des spreads ces derniers mois (Figure 9). Cela est dû au fait que les compagnies pétrolières ont fortement accru leur participation au segment de référence high yield aux ÉtatsUnis, en s’octroyant une part de près de 15 % en 2014 contre moins de 5 % il y a dix ans. En observant les importantes périodes de repli des prix du pétrole passées, nous notons que les spreads high yield se sont fortement élargis. Cependant, l'élargissement de spread observé en 1990-91 et en 2008 s'est à chaque fois accompagné d’une récession et d'une hausse des taux de défaut des entreprises, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. 4 Conséquences pour les investissements En supposant que les prix du pétrole se stabiliseront autour des niveaux actuels, l'économie mondiale devrait bénéficier d'un important coup de pouce dans les prochains mois, qui devrait s'avérer favorable aux actifs dits risqués tels que les actions. Nous pourrions entrevoir un point d'entrée attractif pour le crédit high yield, si les prix du pétrole venaient à se stabiliser, voire rebondir, compte tenu du récent élargissement des spreads. Les obligations d'État des marchés développés perçues comme « les plus sûres » ont perdu de leur attrait car les rendements ont fortement reculé depuis le mois de juin, en raison de la détérioration des anticipations inflationnistes. Cependant, les récents pics de volatilité des marchés et la montée de l'aversion au risque soulignent la nécessité de construire un portefeuille bien diversifié. En outre, le transfert de richesse attendu des pays producteurs de pétrole vers les pays consommateurs de pétrole pourrait entraîner des écarts de performance entre les régions, alors que la performance du secteur a considérablement évolué au fil du temps en réponse aux variations des prix du pétrole. Shaan Raithatha L’équipe de Recherche et Stratégie d’investissement Julien Seetharamdoo, Chief Investment Strategist Michael Hampden-Turner Senior Macro & Investment Strategist Julien Seetharamdoo est économiste et stratégiste senior au sein de l’équipe de Recherche et Stratégie d’investissement de HSBC Global Asset Management. À ce titre, il analyse et fournit sa vision sur les grandes questions affectant l'économie mondiale et les marchés financiers. Avant de rejoindre HSBC, Julian a travaillé pour Coutts & Co., RBS et Capital Economics. Il est titulaire d’une licence en Économie obtenue avec mention très bien à l’Université de Cambridge, ainsi que d'un doctorat en Économie portant sur les incidences de l’Union monétaire européenne de l‘Université de Lancaster. Michael Hampden-Turner économiste et stratégiste senior est basé à Londres a rejoint HSBC Asset Global Management en décembre 2014. Il a auparavant occupé des postes dans les secteurs de la macroéconomie, l'allocation d'actifs, les marchés obligataires et la stratégie crédit au sein de Citigroup et de RBS durant une carrière de vingt années en tant qu’éditeur de stratégies top down et en tant qu’analyste. Il a étudié au Trinity College, à l'Université de Cambridge et de Harvard. Rabia Bhopal Macro & Investment Strategist Renée Chen Senior Macro & Investment Strategist Renée Chen a rejoint HSBC Global Asset Management en tant qu'économiste et stratégiste en avril 2012. Elle a occupé auparavant des fonctions d'économiste chez Macquarie Capital Securities, Nomura et Citigroup. Elle a plus de 14 ans d'expérience en études politiques et économiques. Elle est titulaire d'un Mastère de gestion des politiques économiques et affaires internationales de l'Université de Columbia (NewYork) et d'un MBA en finance et investissement de la George Washington University (Washington DC). Rabia Bhopal est économiste et stratégiste. Ses travaux consistent à analyser et mener des recherches sur les principaux enjeux économiques internationaux et les marchés financiers, en portant une attention toute particulière aux marchés frontières. Rabia exerce son activité dans le secteur depuis 2003. Avant de rejoindre HSBC en 2012, Rabia occupait des postes en relation avec l’économie chez Standard & Poor’s, Lloyds TSB Corporate Markets, auprès de la Financial Services Authority et au sein de l’Economist Intelligence Unit. Elle est diplômée en économie de l’Université Brunel à Londres. Hervé Lievore Senior Macro & Investment Strategist Shaan Raithatha Junior Macro & Investment Strategist Shaan Raithatha est Junior Investment Strategist au sein de l’équipe Macro and Asset Strategy de HSBC Global Asset Management. Avant ce poste, il a passé 18 mois au sein du HSBC Global Asset Management Graduate Programme, en qualité d’analyste dans les équipes Global Emerging Markets Equity et Equity Quantitative Research. Shaan est titulaire d’un BA en Économie de l’Université de Cambridge. Hervé Lievore est économiste et stratégiste senior à Hong Kong. Avant de rejoindre HSBC, il a travaillé cinq ans chez AXA Investment Managers à Londres et Hong Kong en tant qu'économiste et stratégiste couvrant l'Asie et les matières premières. Il a également fait partie des comités tactiques d'allocation d'actifs de l'entreprise. Il a débuté sa carrière il y a 18 ans chez Natixis à Paris, où il couvrait pour l'essentiel les marchés asiatiques. 5 Ce document a été produit exclusivement à des fins d’information générale. Les vues et opinions exprimées ont celles d’HSBC Global Asset Management, sur la base de données à fin janvier 2015. Ces vues et opinions ne sauraient constituer une recommandation de placement. Cette publication n’est destinée qu’à des investisseurs non professionnels au sens de la Directive Européenne MIF. 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