En 1820, le physicien ang anglais Peter er Barlow Ba démontre par une un courant électrique, électriq élec expérience simple qu’un en présence de champ magnétique, permett dde créerr du d mouvement, ment, t, en ll’occurrence occu occurrence dde faire tourner une rou roue : c’est est st la célèbre èbre re roue de Barlow, une des toute premières ve versions du moteur électrique. teur ur électr électriq Réciproquement, mouvements ent des mo m uvem ements ment dde matière conductrice plongée dans un champ m magnétique agnétiq que pproduisent des courants électriques susceptibless d’amplifi mp plifi ifieerr ce champ magnétique : c’est l’effet dynamo. La différence principale avec une dynamo de bicyclette éreen nc prin est qu’icii lle courant produit sert, non pas à éclairer, urant prod mais à aamplififier champ magnétique e le cham qui lui naissance. ui a donné nnné na aiissa La rotation de la roue de Barlow est obtenue par l’action combinée d’un courant électrique et d’un aimant © F Gires/INRP C’est l’effet dynamo qui semble être à l’origine du champ magnétique de la Terre, comme proposé par le géophysicien germano-américain Walter Elsasser en 1946 ; c’est aussi lui qui produirait celui du Soleil, des étoiles peu massives et des galaxies. Dans ces corps, on pense que l’amplification du champ magnétique est due à l’action combinée de deux effets qui non seulement étirent (et enroulent) les lignes magnétiques mais aussi les tordent (et les replient) ; le champ magnétique (initialement faible) va s’amplifier toujours davantage jusqu’à devenir assez intense pour brider les mouvements fluides dont il est né. L’origine des tout premiers champs magnétiques de l’Univers est en revanche plus obscure ; ils ont peut-être été créés très tôt dans l’histoire de l’Univers, à une époque où la matière, chaude et ionisée, aurait produit une sorte de batterie cosmique, par exemple par dérive des électrons très mobiles par rapport aux ions plus statiques. Aujourd’hui, même si les grands principes de l’effet dynamo sont connus, il est nécessaire de recourir à des expériences de laboratoire et à des simulations numériques complexes pour mieux cerner les mécanismes physiques mis en jeu. Simulation de l’effet dynamo dans le noyau de la Terre © J Aubert/IPGP