Jt DIRECTION DES TÉLÉCOMMUNICATIONS DES RÉSEAUX EXTÉRIEURS SERVICE DES CABLES SOUS-MARINS LA MER ROUGE ET L'OUEST. DU GOLFE D'ADEN J REVUE áBUOGRAklQUE EN PRÉVISION DE LA U S E D'UMEABLE SOUS-MARIN BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Département géologie marine Rapport du B . R . G . M . 82 SGN 471 MAR DIRECTION DES TÉLÉCOMMUNICATIONS DES RÉSEAUX EXTÉRIEURS SERVICE DES CABLES SOUS-MARINS 246, rue de Bercy - 75584 PARIS CEDEX 12 LA MER ROUGE ET L'OUEST DU GOLFE D'ADEN REVUE BIBLIOGRAPHIQUE EN PREVISION DE LA POSE D'UN CABLE SOUS-MARIN BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Département géologie marine B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01 Rapport du B.R.G.M. 82 SGN 471 iVIAR jum 1932 RESUME zt ¿un un {¡Inanzzmznt dz Za Vlnzctlon dzi Të.Zzzommunlzatlom [¿znvlzz dz¿ zâbZzi ¿oui-manlm) , Zz dzpantmznt GzoZoglz moAlnz du B.R.G.M. a nzalliz unz itudz blbZiognapkiquz zonzznnant Zz tnazi d'un zâbZz tzZépkonlquz ¿oui-manln dzvant nzZizn SuzzJzddah-Vjlboatl. A ¡La dzmandz L'étudz pontant ¿un Zzi donnzzi bathymátniquzi , géopkyilquzi , ¿zdlmzntoZoglquzi , mztzonoZoglquzi zt kydnognaphlquzi dliponlbZz¿ zn mzn Rougz zt dan^ Z'zit du goZiz ont peAmli dz di^lnln tnoli ¿zztzun¿ ¿uizzptlbZzi dz po¿zn dzi pnobZImzi poun Za malntznanzz du zâbZz ¿oui-manln : Zm-itz goZ^z dz Suzz-mzn Rougz, iZanz onlzntat dz Za dzpnziilon axlaZz Zongzcmt Za pZatz^onmz dzi Itzi Fancuan {¿ud dz Za mzn Rougz) , zizanpzmznt nond dz Za ^o¿¿z Tadjouna-goZ{¡z d'Adzn. SOMMAIRE RESUME 1ère PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE DES FONDS DE LA MER ROUGE ET DU GOLFE DE TADJOURA EN PREVISION DE LA POSE D'UN CABLE SOUS-MARIN INTRODUCTION 1. PRESENTATION DES DONNEES 1 1.1. Données bathymétriques 1 1.2. Données de sismique réflexion 1 1.3. Prél èvements 2 1 2. Page * .4. Sismicité 3 GEOLOGIE ET STRUCTURE DE LA MER ROUGE, GENERALITES 3 2.1. Histoire géologique 3 2.2. Morphologie générale et structure 4 2.3. Nature des sédiments superficiels 7 2.3.1. tÁzn Rougz Z.3.2. Vétnolt dz ' Bab zZ Mandeb zt zit du goZ^z d'Adzn...... ./. 7 8 ". ^^ 4 : --- 2. SOMMAIRE, page :- Page T 3. DISCUSSION, - PROBLEMES SOULEVES PAR LA POSE D'UN CABLE SOUS-MARIN. . . 3.1. Problèmes généraux, les différents obstacles 9 9 J 3.7.7. MonphoZoglz 3.7.2. lYUitabltiti 9 ¿zdlmzntalnz 10 3.7.3. Silimzi 10 3.1 .4. Uatanz dzi ¿¿dlmznti ¿upzn^laleZi 11 3.2. Tracé du câble et problèmes particuliers 11 3.2.1 . Tnonçon Suzz-Jzddah 11 3.2.2. Tnonçon Jzddah-Vjlboutl 13 CONCLUSION LISTE DES FIGURES LISTE DES PLANCHES 2ème PARTIE : CONDITIONS METEOROLOGIQUES ET HYDROGRAPHIQUES EN MER ROUGE INTRODUCTION 1. PHYSIOGRAPHIE; 2. CONDITIONS 3. CIRCULATION METEOROLOGIQUES . 15 ill"- ^^ 16 GENEPJ\LE ./.. SOMMAIRE, page 3. ' Page 4. STRATIFICATION. 18, 5 . MAREES , 19 CONCLUSION LISTE DES FIGURES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1ère PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE DES FONDS DE LA MER ROUGE ET DU GOLFE DE TADJOURA EN PREVISION DE LA POSE D'UN CABLE SOUS-MARIN INTRODUCTION L'objectif de la présente étude est de réaliser ble des données existantes concernant la géologie de la mer Rouge et du golfe éventuels tre liés à de Tadjoura la synthèse de l'ensem¬ et la sédimentologie et de mettre la pose d'un câble téléphonique l'accent sous-marin, des fonds sur les problèmes par la D.T.R.E., en¬ Suez et Djibouti. ont été classées suivant Ces données 4 grands thèmes - morphologie du fond marin (bathymétrie) - structure subsuperficielle : , des formations géologiques (sismique- réf lexion) , - nature des sédiments superficiels (prélèvements sédimentologiques) , - sismicité. Nous rappellerons ce jour tout d'abord l'historique pendant les décennies 60 et 70, n'a pas été développement général des recherches océanologiques, pratiquement pas reconnu, à l'écart du et dans un secteur jusqu'alors de nombreuses campagnes de reconnaissance et de prospec¬ ont été effectuées. Cet effort et structuraux de mettre a permis, (sel, etc.) part. La focalisation est en partie concernant l'ensemble (200 à 350 km de large) d'une épaisse couverture dans les zones de bordure, nant des boues métallifères d'autre non seulement de cerner les grands traits de cette mer étroite en évidence l'existence évaporitiques niers jusqu'à en nier Rouge. Cette région, tion des études réalisées et parfois de l'intérêt responsable et allongée, mais aussi (3 à 5 km) de d'une part, formations et de fosses conte¬ des saumures chaudes dans la zone axiale, sur ces objectifs du nombre relativement de la mer Rouge. géologiques métallogéniques restreint et mi¬ de publications En effet, la présence des séries ganismes pétroliers salifères a suscité l'intérêt des or¬ qui ont posé de nombreuses demandes de permis d'exploration le long des côtes arabes et africaines recherche scientifique d'importance ce qui a eu pour effet de dissuader dans les régions peu profondes, toute voisines des côtes. Par ailleurs loin des côtes, possibilités la présence de récifs par les navires La découverte des fosses axiales larisé l'attention des scientifiques, mands, sur ces secteurs parfois la mer Rouge, p. ex., avait comme au sud de de reconnaissance coralliens, localisés, localisés limité, auparavant, l'origine à minéralisées, entre 19° et 25° N, a po- d'abord britanniques au détriment de la création, à les de recherche. et américains, des zones comprises entre la mer Rouge et les côtes, jusque en 1975. Les nombreuses études effectuées fosses ont été assez puis alle¬ l'axe de sur ces cette date, de la "Commission séoudo- soudanaise de la mer Rouge" ("Red Sea Coiranission"qui a entrepris d'importants tra¬ vaux à but finalisé essentiellement Aucun résultat ce jour, nature à l'exploitation minière des boues métallifères, dans la région de la fosse Atlantis II, vers 21°20' des intérêts qui vient d'être et de la morphologie données que nous allons et 35°00' E. c.à.d. entre la zone axiale à miniers. dit plus haut explique que notre connaissance de la des fonds de la mer Rouge est encore imparfaite. analyser sont relativement anciennes (elles dizaine d'années, en moyenne) et peu nombreuses sur le tracé choisi ge du câble, N d'ensemble de ces nombreuses et récentes campagnes n'a été publié en raison Ce puisque visant dans les secteurs et les littoraux. correspondant aux profondeurs Les datent d'une pour le passa¬ intermédiaires, 1 - 1. PRESENTATION DES DONNEES 1.1. Données_bathymétrigues La première par l'OTAN en 1965. carte bathymétrique LAUGHTON a publié générale de la mer Rouge a été réalisée en 1970, et à l'échelle document d'ensemble prenant en compte les levers du 1/2.000.000., des navires un océanographiques avec tracé des isobathes toutes les 100 brasses (planche 5). Depuis cette date, le seul document nouveau est constitué les parallèles par la carte bathymétrique 15° et 25° N, avec des isobathes du 1/500.000. par BACKER et al. les profils bathymétriques donc l'essentiel des régions tous les 100 axiales et publiée m entre l'échelle à (1975 ; planches U 1" à 1-3). Ces deux documents et qui les accompagnent (Fig. des documents actuellement 2 disponibles et planche 2) fournissent relatifs à la morphologie de la mer Rouge. En ce qui concerne les autres c.à.d. le golfe de Suez et la terminaison secteurs impliqués par le passage du câble, occidentale du golfe joura), les documents sont également peu nombreux. Il n'existe triques du golfe en raison de Suez autres que les cartes des faibles actives fe d'Aden, la seule carte d'ensemble, al. (1970) dans le ouvrage où figure même documents, plus localisés dans le secteur ORGON charts), a (cf. supra). été publiée par Pour le gol¬ LAUGHTON et celle de la mer Rouge. Cependant, quelques et plus détaillés (EINSELE et WERNER, 1972 ; pas de cartes bathymé¬ immergée mais aussi comme consé¬ 1/2.000.000., à de Tad¬ marines (S.H.O.M. ou Admiralty profondeurs de la plate-forme quence des recherches pétrolières, d'Aden (golfe ont fait l'objet de publication ailleurs IV, 1981). 1.2. Dgnnées_de_sismigue_réfXexion .A l'instar de la bathymétrie, Rouge, sont assez anciennes. L'inventaire planche 3. Il s'agit (1966), Ibid. des profils des campagnes CHAIN 43 (Fig. et Fig. 5), et CHAIN 1^ et al. les données de sismique réflexion, (Fig. (1970) et 3 publiés est reporté et 5) CHAIN 61 (Fig. 6-1, 6-2, 6-3, 6-4) publiées respectivement ROSS et SCHLEE (1977). en mer sur la 4-1 et 4-2 par KNOTT _ '/ L'examen de ces profils et horizontale, très très détaillées. A de localisation contractées, cela s'ajoute publiés pour les profils montre l'évidence à ne permettent l'imprécision et les techniques que les échelles pas d'en déduire due à la petite verticale des observations échelle des plans sommaires de positionnement, au moins les plus anciens (p. ex. pour la campagne CHAIN 43, en 1965, il n'y avait pas de positionnement informations Des par satellites). plus précises ont été recueillies par les explorations pétrolières mais elles n'ont pas été publiées, à l'exception de quelques rares sec¬ teurs (cf. Fig. 8a et 8b). Il en est de même pour les importantes études réalisées sous l'égide la "Red Sea Commission" entre 19° et 24° de sjmthèse très général été publié a à ce jour En revanche, ils la mise en place de la exclusivement fosse Atlantis II, sation Auparavant, ou moyenne profondeur au-delà de 1000 de pro¬ m a fait 1975) dont les travaux sont quasi- l'objet 2 de près de 700 carottages de 60 km , est certainement La de sédi- la région du globe la plus ex¬ les premières recoimaissances avaient motivé, dans la vallée obtenus au cours de ces forages représentent, de ce que l'on sont rares. II et aux autres cuvettes axiales. de 6 forages IPOD du Glomar Challenger Les résultats sentiel faible à (fin la fosse Atlantis qui à ce jour, ments pour une superficie plorée. à de dans les fosses à saumures hydro thermal es, depuis Red Sea Commission cantonnés un travail évoquées plus haut, les prélèvements sont très nombreux dans la région axiale, fondeur et tout particulièrement où seul (EL TAYEB, 1978). Toujours en raison des contraintes de roches et de sédiments dans les régions N dès 1972, la réali¬ axiale de la mer Rouge. encore aujourd'hui, l'es¬ connait sur la sédimentation récente de cette région (Fig. 11, 12a, 12b et 13). La seule campagne récente de reconnaissance géologique générale est celle 1981), effectuée en 1979r80 par les Soviétiques avec des submersibles à 18° N ; mais les résultats (MONIN et al., publiés concernant ces travaux sont encore rares. - 3 Si les prélèvements superficiels la plus grande partie zone contiguë de la mer Rouge, en revanche du golfe le sud de cette dernière d'Aden sont mieux connus grâce aux carottages de WERNER (1972) effectués à les travaux de la campagne ORGON taillées font quasiment défaut au nord et dans d'EINSELE et bord du "Meteor" en 1964-65. Dans le golfe IV (collectif, 1981) se rapportent mais éparses et peu nombreuses dans la partie d'Aden, à des occidentale et la études dé¬ du golfe d'Aden au niveau du passage pré-vu du câble sous-marin. 1.4. Sismicité Les grands traits de la sismicité sont connus depuis longtemps et LANDISMAN, 1964 (SYKES et la plus récente compilation des séismes, effectuée (planche 4) confirme les résultats répartis les 2 plaques sus-mentionnées, Tout à fait 18 un autre de Suez et de la mer Rouge proprement dite. prolonge par le golfe Il correspondant la plupart 2. GEOLOGIE ET STRUCTURE DE à l'écar¬ essaim est situé d'entre entre eux sont toute la longueur de à la limite de l'extrémité d'une part et le bloc Afrique-Sinaî d'Aqaba et la faille qu'ont pu être le long de la frontière de jalonner s'agit rapport Si les séismes superficiels d'Aden, et 20° N, au lieu de notre C'est ainsi terrestre l'Afrique. à dans le golfe au nord, décrochement entre l'Arabie l'occasion en mer Rouge, en revanche, curieusement concentrés entre la zone axiale. de l'écorce arabique par rapport sont assez régulièrement à d'Aden et GIRDLER, 1970) ; FAIRHEAD obtenus antérieurement. mis en évidence des mouvements importants tement de la péninsule de la mer Rouge et du golfe du golfe méridionale d'autre part, du qui se du Jourdain. LA MER ROUGE, GENERALITES 2.1. Histoire_géo]_ogigue Le mouvement d'écartement est à l'origine 20 à 30 millions entre l'Arabie et l'Afrique, évoqué plus haut, de la genèse de la mer Rouge. Ce mouvement a débuté il d'années, à 1 'Oligo-Miocène et se poursuit y a environ de nos jours. 4 - Après une première phase tectonique vers 20 millions la gouttière millions d'années, ainsi créée s'est d'une dépression remplie d'énormes quantités étroite et allongée, de sel entre 15 et 5 d'années. A l'aube d'écartement du Pliocène, important de 18° N) partielle la croûte basaltique évidente il se produit et conduit à la formation tir et la formation et magmatique, probablement située y a millions 5 avec émission de basaltes de la zone axiale au centre l'ouverture ; (alternance une nouvelle est franche au sud (à par¬ de zones très accidentées au nord et notamment au niveau de la topographie phase sous la couche de sel et de zones plus adoucies où le sel est présent) comportement du sel, où affleure et encore peu , qui est déterminée par le omniprésent dans cette région. A l'extrême sud de la mer Rouge, aucune ouverture Rouge n'a été décelée dans la région du détroit Afrique d'années, s'effectuant plus à l'ouest océanique de la mer de Bab el Mandeb, l'écartement dans les terres émergées actuellement, au niveau de la dépression Danakil et des Afars qui se relient au golfe le golfe de Tadjoura) d'une part et au grand rift d'autre Est-Africain Arabie- c.à.d. d'Aden (via part. 2.2. Morghgl ogi e_général e_et_struçture Cette histoire phologie différente très de celle particulière des marges continentales une plate-forme puis une pente entaillée dans une plaine abyssale. sensibles étant à classiques un stade primitif effet : auteurs, anglo-saxons (Fig. 1 le est peu marquée et comme des fonds peu profonds peu pronfonde. surtout, reconnaissent plus profonde ("axial sur les ("main trough") trough") . et 2) montrent que ces dépressions n'exis¬ absence de dépression principale les fonds importants peut considérer 1), une dépression principale se trouve une dépression axiale, série de coupes transversales tent pas partout qui débouchent de formation. de la mer Rouge (Fig. au sein de laquelle par Elle explique également pourquoi on observe des différences les divers coupes transversales donc une mor¬ caractérisées par des canyons sous-marins entre le nord et le sud de la mer Rouge, que l'on En Une de la mer Rouge explique ; au au sud où peu de distance sépare nord, en revanche, la gouttière axia¬ En même temps que s'est masses de sel, formée la zone axiale déposées antérieurement de la mer Rouge, les dans la dépression principale, vers le centre de la dépression en cours d'élargissement dients de gravité ainsi créés et des fortes par le magmatisme) pour se trouver A la fin valeurs de la Méditerranée présentes sur le bord du Miocène et le début du Pliocène, avec laquelle sel et va être reliée (en raison des forts du flux descence des phénomènes magmatiques et tectoniques, à elle était vont fluer de chaleur gra¬ engendré fosses (Fig. même des correspondant 4-2). recru¬ à une la mer Rouge va se trouver coupée en communication au moment du dépôt du l'Océan Indien via le golfe d'Aden et le détroit de Bab el Mandeb. Ces événements ont eu pour conséquence : - le plissement, la fracturation le Miocène terminal (Fig. ou moins importante marginales selon les secteurs ble profondeur (cf. sur la majeure partie marines. des profils réflecteur, va se déposer, (200 à 500 Les régions m alors, Cette sismiques réflecteur dénommé une sédimentation de Plio-Pléistocène) côtières, ou tout le sud de la mer Rouge) sont caractérisées bordant presque sans interruption La nature des terrains tout que l'on le littoral doit s'attendre plus composée de au moins de fai¬ par la croissance de de la mer Rouge. à trouver en mer Rouge : a) Près des côtes variable, plio-quaternaires sous la forme d'un fort sédiments carbonates et détritiques. est la suivante déposées avant 4-1 et 4-2). Dans les régions récifs de séries est bien visible et se manifeste des séries ; - puis le dépôt en discordance discordance et l'érosion : une topographie essentiellement accidentée et une sédimentation bioclastique d'importance renfermant des éléments d'origine très corallien¬ ne plus ou moins grossiers. b) Dans les régions marginales détritique. sédimentation Les couches sont subhorizontales 8a) à l'exception pirs) : une atteignent 8a). bioclastique ou peu pentées en général des zones où les perturbations la surface (Fig. plio-quaternaire liées et (Fig. 7a et aux mouvements du sel (dia¬ S c) Dans les régions fracturation axiales et à proximité du socle basaltique contrastée, grande variabilité dans la nature sel, ses, parfois fosse de 1 basalte, recouverts 'Atlantis la combinaison de l'intense et du mouvement du sel, qui peut être très évaporites, de celles-ci, adoucie ou au contraire des terrains sans oublier : induit une morphologie très accidentée, sédiments et une plio-quaternaires, les dépôts hydrothermaux au sein des fos¬ d'un écran de saumures denses et chaudes (60° dans la C II). Cette distribution n'est vers ensembles morphologiques bien entendu valable sont nettement développés. que dans le cas où les di¬ rappellera, On ici, l'absence profondeurs intermédiaires (200 à 1000 m) au sud de la mer Rouge (région des îles Farasan) ainsi que de la zone axiale profonde, au nord, où l'ensem¬ de zones développées à ble des sédiments pliocenes la largeur à récents et de sel sous-jacent sont présents sur toute de la mer Rouge. Dans le golfe d'Aden, l'environnement sédimentaire et structural présen¬ te des similarités avec celui de la mer Rouge, mais aussi des différences notables absence de couches salifères et partie axiale, à croûte océanique, plus développée, : au moins au centre et à l'est. Dans le ble Jeddah-D j ibouti secteur occidental , la morphologie, chenaux assurant la jonction me golfe d'Aden-golfe récente. Rouge verse le détroit tion NW-SE, longe la (qui sépare la le chenal central troit et restreinte, 16 au nord, côte à proprement dit, par une structuration avec la zone axiale de la mer passant au sud des îles Hanish, un "chenal central" du Yémen ; l'autre, SW du golfe situé des îles à : l'un, N-S assure directement tra¬ de direc¬ la jonction d'Aden. Rappelons que la profondeur minimale du mer Rouge du golfe l'ouest en deux chenaux d'Aden est de 138 Hanish, c.à.d. la hauteur de l'îlot à et est localisée m environ dans 150 km au nord du dé¬ Perim. Notons que selon EINSELE (1972), le flanc nord, abrupt, du chenal oriental vasses" larges de 200 à 300 m et larges de 30 à 50 m. WERNER par la présence de de la mer Rouge et le systè¬ et 17), et induits de Bab el Mandeb, puis se ramifie avec la dépression axiale seuil complexe, est caractérisée de Tadjoura (Fig. sillon d'Aden concerné par le tracé du c⬠entre la dépression axiale En communication très par un étroit du golfe est incisé par des "cre¬ - - 7 2.3. Nature_des_sédiments_sugerfiçiel^s 2.3.7. Hzn nougz l'a Comme on [Flg. 12a, 12b, plus haut, -vu on possède une description 73, zt 14 75) la plus grande partie ont été recueillis des prélèvements assez grande profondeur à 2000 m). Ces sédiments sont des boues carbonatées et des craies, foraminifères, des vases détritiques des marnes gris-vert, olive La fraction à 60 posée de silicates, de quartz, d'origine en l'absence silteuses microns), d'argiles de fleuves argileux suivant la proportion (c.à.d. relative faciès "lutites rieures à celles taires, intercalés profondeur de grain GOULART, détritiques Ces moins importants actuelle, ; il s'agit d'ar¬ ou égal à 50 ou de foraminifères. : par GEVIRTZ et auteurs mentionnent éga¬ "lutites de milieux et FRIEDMAN (1966) sédimentaire les débris et qu'elle gions peu profondes. sombres" et "ni¬ ambiants réducteurs, de température et de salinité d'autre part. Ces deux faciès dans les sédiments normaux, témoignent de l'existence récent, de récifs soulignent coralliens. peut varier Il suivant supé¬ sédimen¬ d'oscilla¬ au cours du Plio- également la présence d'un qua¬ observé dans les carottes ces éléments est plus ou moins importante morphologie, com¬ 1976) est pro¬ moyen inférieur claires". dans des conditions connues à l'heure GEVIRTZ : biogénique essentiellement tions du niveau marin, provoqués par des changements climatiques trième faciès d'origine et très homogène de particules [^argilesl sédimentaires, et de cimentation Quaternaire. 1977) ou ROSS, ou de rivières. veaux indurés" qui sont les témoins, respectivement, d'une part, et sédiments "normaux" de la mer Rouge ont été décrits FRIEDMAN (1966) comme des lement d'autres nannofossiles le vent étant le seul agent de trans¬ des sédiments est fine ou de silts Ces détritique, (p.' ex. smectites, éolienne, et à 1975). du sédiment. La fraction % La granulométrie giles (STOFFERS ou crème (BACKER et al., bablement en grande partie important et vertes carbonatée de ces dépôts est pélagique, et représente de 40 port grises à (1000 dont prélevées par faible est donc probable que la part l'éloignement des récifs rapidement d'un secteur à l'autre de et la dans les ré¬ - 8 2.3.2. VítnoÁt dz L'étude réalisée de carottages troit par EINSELE et montre globalement les fonds peu importants une large (de 0 à 500 similaires prédominance des sédiments grossiers c.à.d. sur toute la largeur ORGON dans du dé¬ que les sédi¬ IV). des sédiments dans le détroit de Bab el Mandeb est con¬ par le régime des courants. Les courants de surface la marée et sont donc variables. du transport en direction (de 0 Ils à 80 m) déterminent, sont très peu profondes. vers le sud, par les courants chent dans les deux chenaux divergents se déposent. Le substratum (calcaire de l'ouest couvert par des placages de sables grossiers secteurs plus profonds (500 on y rencontre à 1000 m) , des dépôts plus fins La nature est essentiellement des différents bioclastique : : de fond. d'où ils Ces courants et silts sédimentaires ou re¬ Plus au sud et dans les le taux de sédimentation faciès débou¬ d'Aden, où peu de sédiments ou de graviers. sables silteux de sont trans¬ est souvent affleurant ?) qui au nord du détroit central" du golfe ou basaltique une résultante (par dérive littorale) Arrivés Bab el Mandeb, ces sédiments sont piégés par le "chenal en sens inverse, dépendants des vents de le plus souvent, du nord des matériaux grossiers sont prélevés dans les zones littorales, portés d'une trentaine ouest du golfe d'Aden, tandis profondes (voir aussi Fig. 21, campagne trôlée 79, 20 zt 27) ceux de la mer Rouge sont observés dans les zones plus à La distribution (1972) à partir WERNER environ) m de Bab el Mandeb et l'extrémité ments plus fins, zt U>t du goZjz d'Adzn [Vlg. lí, Bab zZ Mandzb augmente nettement ; sableux. du détroit et des chenaux fragments d'organismes récif aux (que l'on retrou¬ ve surtout dans les "sables de plages'y, de bryozoaires plateaux"). des fonds, L'importance et la nature A cette tique silicatée, dre importance. tinentales de chaque organisme. fraction carbonatée, provenant des continents La nature bordières : un rôle non négligeable non. de ces fragments varie (surtout dans les "sables de avec la profondeur, la morphologie il convient (transport des éléments constitutifs volcanique, des facteurs d'ajouter éolien ?) une composante détri¬ , dépend de celle métamorphique, sédimentaire,... de bioturbation généralement de moin¬ des sources con¬ On notera enfin dans les sédiments profonds ou - 9 - 3. DISCUSSION - PROBLEMES SOULEVES Après avoir d'un câble sous-marin, tracé PAR LA POSE CABLE SOUS-MARIN DU passé en revue les problèmes généraux relatifs nous aborderons les problèmes particuliers Suez-Djeddah puis Djeddah-Dj ibouti, en mettant à la pose soulevés par le l'accent sur les secteurs les plus critiques. 3.1. P!2oblenies_généraux¿_Xes_différents_obstacles 3.7.7. Monphologlz Les données présentées ci-dessus contrastes ont permis de mettre en lumière les morphologiques majeurs qui existent tranverse (opposition entre zones axiale, gitudinal (opposition entre le nord peu profond, marquée et le sud à gouttière axiale -en mer Rouge- aussi bien dans le sens marginales et côtières) le centre très encaissée) dépression axiale bien à . Si la mer Rouge soulève quelques problèmes quant ne sont pas du même ordre que ceux des marges continentales sur leurs pentes, tants, de la zone axiale) sel. Les difficultés ties centrales Rouge doivent naissance- littorale liées à s'avère, sont donc limitées, que les régions essentiellement des nombreux récifs où existent, sédimentaires à impor¬ celles d'énormes masses de en mer Rouge, aux par¬ très peu profondes de la mer à cause de l'absence coralliens -à notre con¬ qui parsèment la zone pré¬ très complexe, est peu propice à rectiligne. apparait on notera à titre sur les profils des anomalies de détail et effacées, de remarque générale, présentés exagération notable des pentes due "filtrées" par l'existence et dont, de toute façon, la morphologie, Enfin, verse, classiques de la zone axiale. par ailleurs, ¿e cartographie la pose de câbles ils la morphologie des pentes (réduites contrôlée la déclivité également être évitées, une navigation qu'elle Ici, est principalement et méridionales Il à des canyons sous-marins nombreux et des transits dans le sens continent-océan. que dans le sens lon¬ à (bathjmiétriques la contraction localisées et sismiques), de l'échelle le long de fortes pour les mêmes raisons. que la morphologie, présente une horizontale. déclivités telle A l'in¬ peuvent être 10 3.7.2. ïnitabltité ¿zdlmzntalnz C'est une difficulté forte conjuguée très instables. à un transit Une souvent rencontrée sédimentaire remobilisation dans les régions important, peut se produire explique à d'Orléans ville l'apparition en 1952) ou d'actions de courants glissements plus localisés. de b) reliefs dus aux masses socle basaltique, ayant parfois adoucit flué d'évaporites, presque l'axe et al., sédi¬ : la différence de glissement, lors Si le fluage du sel entre le nord et le sud de la , il dont il crée par contre des semble que l'on ait de plongées dans la zone axiale 1981). La conjonction masses de sel susceptibles ces secteurs de la dépression. pour les sédiments sus-jacents observé récemment des indices (MONIN des talus par deux types d'escarpements les fosses et les zones d ' inter-fosses) d'instabilité ou de présentes jusqu'au bord de la zone axiale et la morphologie du socle (voir conditions par les canyons sous-marins, parfois très escarpés ; et atteint- mer Rouge, et entre de Nice, en 1979), provoquant les pentes de la zone axiale. sont constituées a) reliefs de secousses sismi¬ En mer Rouge, ces problèmes d'instabilité mentaires concernent principalement Ces pentes transitant de dépôts du tremblement de terre humaines (aéroport de turbidité la formation l'occasion ques (comme par exemple au Georges bank en 1929 ou lors où une pente d'une tectonique de fluer, et particulièrement incite dans la zone axiale donc à éviter là où se trouvent -autant les fosses à et de la présence de que faire se peut- saumres. 3.7.3. Sélimzi (PZ. 4] La connaissance précise ment que peu d'incidence grande majorité de la mer Rouge n'aura sur le choix du tracé définitif des séismes est concentrée tement déconseillée. situé de la sismicité Nous verrons le long de la zone axiale, néanmoins plus dans une zone de passage obligé du câble étant loin donné que la par ailleurs qu'un essaim de forts du câble devra être prise générale¬ en compte. séismes for¬ - 11 - 3.1.4. UatxjJit dzi ¿ídlmznt¿ ¿upzn^tcleZi Bien qu'elles câble, soient peu nombreuses dans les secteurs les données sur les sédiments superficiels ne devraient pas poser de problèmes techniques Ces des niveaux à Ils de failles Dans le détroit sont plus grossiers (argiles plus anciennes, voire %) . à silts), Ils peuvent des régions des évaporites, peu pen¬ peuvent af¬ ou de diapirs. de Bab el Mandeb et dans le golfe et leur 50 à nappent généralement l'ensemble des formations l'occasion la morphologie teneur en eau assez élevée (40 à indurés. tées, mais localement fleurer et que ces derniers majeurs. sédiments sont dans l'ensemble homogènes, fins carbonates et détritiques inclure semblent indiquer de passage du distribution est liée à d'Aden, les sédiments la variabilité des courants et de locale. t Là où le substratum roches variées, récentes, sans qu'il soit affleure, on peut s'attendre possible de préciser roches métamorphiques, basaltes, trouver à davantage : des types de roches sédimentaires évaporites. 3.2. l!:açé_du_çâble_et_Broblèmes_Bartiçuliers 3.2.7. Tnonçon Suzz-Jzddah Golfe tions du Suez : comme nous l'avons permettant le golfe de préciser de Suez. Les cartes -vu plus haut, nous ne disposons pas d'informa¬ la nature exacte des fonds sur le passage du câble dans de navigation constituent encore les meilleurs documents pour le choix du tracé. La liaison quelques 750 m entre le golfe par une dénivelée de avec une pente d'environ ce secteur est assez fortement un séisme d'intensité pas en mesure d'évaluer 5 suivi en l'absence 4°, ce qui ne doit pas être rédhibitoire. Mais sismique (séismes d'intensité 4 à 5 en 1970-71-72-73 et de nombreuses répliques les risques potentiels cette pente (qui est identique sismicité, de Suez et la mer Rouge se fait à d'éléments la déclivité en mars 1969). Nous ne sommes pouvant provenir moyenne des talus d'infoirmation plus précis. de la conjonction continentaux) de et de la 12 Nord-mer légèrement teur. Rouge l'est à : la première partie de la zone axiale qui a un relief Cependant, dans la zone centrale té des fonds (Fig. 4-1 : profil 61-3 semble pas poser de problème (Fig. La route du câble à l'ouest problèmes, se ensuite si ce n'est '. entre 10 km. La fosse, 4-1 des Brothers la régulari¬ : profils 61-5 et 6). ne devrait : pas non plus soulever au nord du point maximale de 1530 m, est remplie de 160 %o). Il des pentes de moins de par environ convient donc de l'éviter avoisinantes de 32. Le tracé pas¬ et la fosse Oceanographer, distantes qui a une profondeur avec soin la morphologie perturbent et Fig. 5). Le passage dans la zone axiale ne ; dans un secteur bien précis l'île passe très peu tourmenté dans ce sec¬ quelques "dépressions" de la zone axiale de saumures denses (chlorinité préciser de la. route du câble dans ce secteur car on n'en 100 m et l'on devra connait pas le détail. A 24°30' N, le tracé prévoit calme du point droit -vue la traversée bathymétrique, (Fig. 2-10, Fig. 3 ce que confirme profil : ne sont pas connues dans cette de la zone axiale le profil même d'extension les plus proches étant celles Gypum, au nord (vers 24°40' N et 36°20' E) et celle qui est sismique passant à cet en¬ n° 5). Des fosses axiales, région, dans un secteur réduite, de Kebrit de Vema, au sud (à 23°50' et de N et 36°30' E). La suite du tracé reste à l'ouest de problèmes majeurs. On notera ment sédimentaire superficiel breuses en profondeur à Nous pas ici jusqu'à Jeddah et semble exempte (Fig. 6-3) la présence d'une zone et la Fig. 6-4 indique bien que cela ne ressorte publiés et relatifs n'aborderons de la zone axiale l'existence pas à l'évidence cette zone (Fig. 6-1, profils 14 à faible recouvre¬ de failles des profils assez nom¬ sismiques et 15). les problèmes posés par le passage du câble aux abords de Jeddah puisqu'il s'agit là essentiellement tes des services hydrographiques lées et publiées sur les zones côtières, de questions constituent, de navigation en l'absence les informations et que les car¬ de reconnaissances les plus complètes. détail¬ 13 3.2.2. Tnonçon Jzddah-Vjlboutl Toute la moitié nord de cette bancs Farasan (de 21° N à partie 17°30' A partir région c.à.d. (Fig. 4-2, 6-1, 6-2, 6-3, 6-4 et 7a) confirment un élément nouveau qui comprend les fonds situés très consirablement. vaste plateforme et vers le sud, intervient N intermédiaire, trouve ainsi On juxtaposées, parsemée de récifs coralliens Zebayir, et la zone axiale, Le profil de sismique réflexion H 00 00 à 20 00 (Fig. illustre Hanish (planche 1, Fig. 7a sub-circulaires, variée : m à la nature des terrains, calcaires trouver Vers dite l'importance 15° N, le tracé (qui, prunter par ailleurs, la plateforme la hauteur des îles 1972, de dans cette (Fig. 22). Cette zone est, des risques encourus du câble quitte se réduit près sur cette partie Il de peuvent se succéder rapidement sur un m région, à est vraisemblablement évaporites, notre avis, tout le tracé mer Rouge, mais aucune donnée assez détaillée d'évaluer sans doute vol¬ en date du 13 avril à récif aux, marnes plio-pléistocènes, lées, sel, basalte,... à la topogra¬ à très légèrement vers l'ouest. peut s'attendre 1500 de la 6-2). ou s'en écarte que l'on pente où des profondeurs de 50/100 : saillie du Glomar Challenger publiées) bien la morphologie donné profonde, et 7b) coïncide avec le tracé du câble (à la précision de localisation profil l'ampleur pratiquement sans intermédiaire, caniques (p. ex. Farasan et Dahlak seapeaks) faisant Djebel Fair, : entre -300 et -1000 m, se réduit phie complexe et marquée par de nombreuses structures des cartes aucune difficul¬ des fonds dans ce secteur. de 17°30' H de Jeddah aux approches des environ) ne présente, semble-t-il, N té. Tous les documents disponibles la régularité du tracé, argilites le bord oriental glissements,... de la zone axiale considérablement au sud des îles qui pose les mêmes problèmes de navigation de qui permettrait ressauts morphologiques, : interca¬ la plus critique n'existe très proprement Zebayir) pour em-_ que ceux évoqués plus haut. Dans devrait le détroit de Bab el Mandeb, le tracé pas rencontrer d'obstacles gime hydrodynamique particulier. leuse (Fig. 16). majeurs. du câble, Ce empruntant le chenal central, chenal est soumis, on l'a Les sédiments superficiels vu, à un ré¬ sont de nature sablo-argi- ne 14 0 Dans la partie fossé orienté du golfe structure indicatif, de cette Aucune donnée (profils, l'endroit à d'Aden qui prolonge E-W. Le franchissement opération délicate. - le golfe dépression constitue prélèvements) précisant du passage du câble n'a pu être quelques informations de Tadjoura, ont été recueillies apparait le grand certainement le détail obtenue. Néanmoins, et au cours de la campagne une de à cette titre IV ORGON dans la fosse d'Obock (entre Djibouti (sondeur ainsi à et Obock) , c.à.d. à l'ouest du passage du câble SEABEAM, prélèvements de sédiments meubles). C'est sédiments, bathjrmétrie qu'ont pu être mis en évidence de nombreux appareils nombreuses fractures, une importante sédimentation nentales proches et des preuves d'instabilité "perchés", failles, basculés,...) (CLIN et al., volcaniques sous-marins, de récente provenant des masses conti¬ sédimentaire sur les pentes' (sédiments in ORGON IV, 1981)'. CONCLUSION La présente nature qu'en qualité-. tacles sation. étude, en dépit des donnnées disponibles, qui pourront être rencontrés Les trois du faible secteurs mer Rouge, dans la région raison d'une morphologie fortes pentes. a nombre et de la disparité -tant permis de cerner les principaux en obs¬ lors de la pose du câble sous-marin et leur locali¬ les plus sensibles se situent à la limite golfe du banc Farasan et dans la fosse Tadjoura-golfe complexe et de risques de glissements sous-marins de Suez- d'Aden, en sur les LISTE DES PLANCHES DE LA 1ère PARTIE (hors texte) Planches 1-1 à 1-3 Cartes bathymétriques de la région axiale de la mer Rouge, à 1/500.000., de BACKER et al. (1975) Planche 2 Localisation des coupes bathymétriques. Planche 3 Localisation des coupes sismiques. Planche 4 Sismicité de la mer Rouge. Planche Carte bathymétrique de la mer Rouge, de 5 et localisation des principales LAUGHTON zones critiques. (1970) LISTE Fig. 1 Fig. 2 Coupes bathymétriques transverses 3 Fig. 4-1 et 4-2 Fig. FIGURES DE LA 1ère PARTIE Profils bathymétriques transverses montrant la différenciation logique nord-sud en mer Rouge. avec Fig. DES indication du passage prévu du la zone axiale de la mer Rouge, câble ; en 10 sections (5 pages). Profils de sismique réflexion, CHAIN 43. Profils de sismique réflexion, CHAIN 61. Interprétation des profils tié nord de la mer Rouge. 5 à morpho¬ des campagnes CHAIN 43 et 61, dans la moi¬ Fig. 6-1 et 6-2 Profils Fig. 6-3 Interprétation de sismique trements Fig. 6-4 réflexion de la campagne des caractéristiques au sondeur Eléments géostructuraux superficiels Rouge, d'après les profils "sparker" fond marin d'après les enregis¬ du 3,5 KHz, campagne CHAIN 100. CHAIN 100. dans la moitié de la sud de la mer campagne CHAIN 100. Fig. 7a, 7b et 7c Profils Rouge Fig. et 8b de sismique réflexion du Glomar Challenger (leg 23) en mer et dans le golfe d'Aden. Sa Section de profils de sismique réflexion multi trace s, montrant diffé¬ rentes structures des sédiments superficiels. LISTE Fig. 9 Détail bathymétrique d'une portion de Fig. 10a la mer Rouge, près du Glomar de zone axiale page 2. de la partie el Mandeb et localisation Bab nord prévu du câble. du passage Bathymétrie de la région de DES FIGURES, des profils Challenger. Fig. 10b Bathymétrie détaillée la mer Rouge. Fig. 11 Localisation Fig. 12a Coupes Fig. 12b Légende des logs lithologiques Fig. 13 Propriétés physiques mesurées sur les forages du leg 23. Fig. 14 Granulométrie des sédiments pélagiques et tique, prélevés en mer Rouge. Fig. 15 Exemples de composition minéralogique et granulométrique de la phase non d'un secteur de la terminaison méridionale de des forages du leg 23 du Glomar Challenger. lithostratigraphiques 16 Cartes et profils Fig. 17 Profil en long du détroit courants et salinités. Fig. 18 Répartition de Bab 19 27 premiers mètres carottés des composante volcano-détri¬ à bathymétriques de la région de des différents de Bab Fig. Description Coupes el Mandeb Bab el Mandeb. et répartition moyenne des carottes prélevées à chaque espèce. el Mandeb. du fond observée à la station de Bab organismes dans les sédiments du secteur Sédimentologie du secteur de Lithologie Fig. 22 des forages du leg 23. el Mandeb et granulométrie propre Fig. 20 21 leg 23. carbonatée des sédiments de la mer Rouge. Fig. Fig. des premiers mètres de forages du 62. au nord de Djibouti (ORGON IV). géologiques dans le sud de la mer Rouge, d'après les forages pétroliers et la sismique réflexion. Marginal^ Shelf 0 10 MAIN T B O U G H _ .. ^Marginal 0 (m( 20 km (d'après ROSS et SCHLEE, 1977) I ri.lt •hora malari -1O9Ç- 1 «hall ! !*-*-•! I |trouflh ! I pi (d'après GEVIRTZ et FRIEDMAN, 1966) Fig. 1 : Profils bathymétriques transverses montrant la différenciation morphologique nord-sud de la mer Rouge et différentes limites bathymétriques proposées pour les dépressions centrale et axiale. DJIBOUTI - JEDDAH NORD NORD (16°00.'N) (16°30'N) (15°30'N) SUD SUD (1) (2) de la Fig. 2 : Coupes bathymétriques mer Rouge et passage ( ximative) . D'après des coupes, voir transverses ) « BACKER à la zone axiale prévu du câble (localisation approet al. (1975). Pour la localisation planche 2. DJIBOUTI - JEDDAH NORD NORD \. V^ :^ ^^\A W i. j à / 'li'-l. W Lsii 52 01 .k'^M..Ï li-J Vj J jai. v>- Kj 1 7 5S V-. A,- 2060 "[r A b. Í 1060 Jfj /' rJ4 TO7 2068; SUD SUD (3) (4) Fig. 2 (17°00'N) DJIBOUTI - JEDDAH NORD NORD (17°30'N) f .(17°00'N) SUD SUD (5) (6) Fig. 2 (18°00'N) JEDDAH NORD SUEZ NORD (23°00'N) SUD (8) JEDDAH-SUEZ NORD NORD (24°00'N) (24°30'N) (23°30'I^ (24°00'N) SUD SUD (9) (10) Fig. 2 SUEZ-JEDDAH BATHYMETRY (METERS) 1500 C'1500 M/SEC. REFLECTION TIME ^° (SECJ ^ «OOO 2000 3D t46< KM. PROFILES NS IBS PROFILE NS 7 Fig. 3 : Profils de sismique Pour la localisation, réflexion voir CHAIN 43 (KNOTT planche 3. et al., 1966). o L_i 20 L 0 t 40 a |_J 40 i l__JI 60 I I I km JL. L 20 t . 0-1 km 20 r_._jL rO Cb<<n6l-2 _l 40 . I I I I SO L. I- /^^^^fp^^l^'^^'f^? .^^ -2 I I 0-1 I CMn «1-4 L t 90 I I I IOO I I 40 J rO 0- I 120 BO lllll I _! L IOO I I Chain 61-9 I- «ÎJÎ-o O <ri 2- o t^ ici- #v CM 3 VO CM 0 L. I » I I 90 Jl L J L I 0 rO I Fig. 4-1 23-50 à 23° ION -^ 0-1 : Profils CHAIN de sismique réflexion 61. Localisation, de la campagne voir planche 3. SUEZ-JEDDAH © c^ ^ 0 1 0-1 20 I I ^._,_e._., 60 40 I 1 1 L rffig, 4..2: Campagne CHAIN 61 (suite) JEDDAH - DJIBOUTI 35-E -30'N 20rN Fig. 5 : Interprétation des profils des campagnes CHAIN 43 et nord de la mer Rouge (d'après PHILLIPS et épaisses : profils absence du réflecteur où le réflecteur "S", c.à.d. ROSS, 61 1970). dans la moitié Lignes continues "S" est observé. Zones en pointillé absence probable de séries salifères. : SUEZ - JEDDAH WEST EAST TRAVEL TIME Profile ts Ot'»««I t 20 30 kin TRAVEL TIME Profile t4 DEPTH 0-, '"> ^0 <"*' ftOO I 2 (HAPIRSt . 0 10 20 OlAflRTD «000 -ISOO 2000 M In JEDDAH - DJIBOUTI :_A,1® 12 RaflKtor S SO km (ipprmi TRAVEL TIME BERTH O .<>> O Profile 2t ^Pff^t^^^"'^^'- I- WAPIRS(7| 3J Wl£¡^V0LC*MIC O 10 20 SO (ol SOO WOO ISOO 2000 FLOO ka TRAVEL TIME OEÍTH O..I>*<l 0 1*1 Profile 7 SOO I tooo DIAPlRr») OIAPIRCI ISOO ' L2000 Fig. 6-1 : Profils de sismique réflexion de la campagne CHAIN 100 ; d'après ROSS et SCHLEE (1977). Localisation, voir planche 3. JEDDAH - DJIBOUTI (suite) OEPTM TRAVEL TIME Ol Utcl O Profile 24 ^t* I I") SOO ^?^ IOOO i^ ISOO o 2000 10^ 20 kn DEPTH TRAVEL TIME 0-. I*") O Profile 20 l">l SOO I IOOO «SOO -2000 VOLCANIC RLU6 10 20 30 ka TRAVEL TIME ProfUe 27 Ol 1***1 I Profitai m m ftm nunCLiiüC «.(Ml Profita 33 ^«^gs*-^ 1 j.i» »- ^^^^'^iaiS-irV;*;»/" ^ a^^ '"''^ «V"**' M n ^fOOtt MM M»TM nUViLTMC Pro «ta 34 1 ^r^srfV:.^.^^ I 6-2 : ^IfïffFîS^--^VOICMIC 20 Fig. u.': weo '00 MMI* 1 r« »-» MM Campagne CHAIN 100 (suite). niM r* < WO .1000 noo L|000 tracé du câble •Kr • 3 . 5 khz BOTTOM CHARACTERISTICS Rough bottom no sub-bottom penetration Fiat to gentle relief no sub- bottom penetration Flat to gentfe relief sub - bottom penetration < 2 0 m s Flat to gentle relief sub - bottom penetration >20ms 19" 18e 16" Fig. 6-3 : Interpretation des caractéristiques du fond marin d'après les enregistrements au sondeur 3,5 KHz de la campagne CHAIN 100 (ROSS et SCHLEE, 1977). CruiM Iraet Fig. 6-4 : Eléments géostructuraux superficiels dans la moitié sud de la mer Rouge observés sur les profils sismiques "sparker" de la campagne CHAIN 100 (ROSS et SCHLEE, 1977). Profil longeant approximativement le tracé du câble «-Profil parallèle au tracé, à -*-' 5 km à l'W large des îles Farasan r~ 0 f—1 3- »I ¡! | ' lili ï*: .à 40 km au SW du pt 20 km à l'W du tracé du câble 0— _ . vitesse (noeuds) APRIL 3.2 1.2 18 11 10? APRIL 17 02 01 | '08 ) 04 03 APRIL 02 15 106 01 00 -I -2 -3 SITE225 -¿y LLÍ¿¡ SITE 227 exemple de morphologie de la zone axiale i r ATLANTIS IIIDEEP Tí / changements de cap Fig. 7a : Profils de sismique réflexion du leg 23 du Glomar Challenger en mer Rouge et position du tracé du câble, (d'après WHIT1IARSH et al., 1974). Localisation, voir planche 3 (suite Fig. 7b) 20 km •30 km 5 km, à l'ouest du câble 10 km i I -zone axiale à 17°O5'i y __r_.„y 6 °' v <•* 0.3 0.3 01 117 i parallèle à 5 km à V\h\<—15-20 0,6 05 0,4 00 l.V iI i ! km à l'W du tracé 0.3 0.2 0.1 Fig. 7b : Profils de sismique réflexion du Glomar Challenger au sud de la mer Rouge et positions du tracé du câble (d'après WHITMARSH et al., 1974). Localisation, voir Fig. 10 et planche 3. REO S E A Suite Fig. 7a STRAITS Of BAB El M A N D È B profil et câble : routes parallèles Ofi 0.5 01 MAY I 122 °,° 6 1.9 ÍÍ n; 'i fi- DJI6OUTY GUL F câble 05 1 ir OF ADEN Y 1.4 I i ï t.? 'l L 30 131 U L Fig. 7c : Golfe d'Aden : profils sismiques du Glomar Challenger et positions A P R I l 12 °-3 .03 V du tracé du câble (d'après WHITMARSH et al., 1974). Localisation voir Fig. 10. changement de cap RED SEA LOCATION MAP SEISMIC SECTIONS -500 KM B NN'W SSE DSEC 23- KM OSEC. 1 - 20 KM Fig. 8a : Sections de profils de sisraique réflexion mulcitraces, d'après MULDER et al., 1975, montrant les différentes structures des sédiments superficiels : subhorizontaux, flexures, plissés, percés de diapirs... WSW ENE 0 SEC - ^ *• t —^^^,—~ ••• .. - r_ *__E» # —^ M - ^ * ^ ^ ^ ^ ^ ^ -^ ^^^'----=-J- - —- —r • j v^v^^a -^m-Z^^ 20 KM O SEC sw 15 K M W Z29 O SEC' 4- 25 KM Fig. 8b : idem Fig. 8a. fosses à boues métallifères (sans saumures) Fig. 9 "seamount" volcanique tracé du câble : Détail bathymétrique d'une portion de zone axiale de la partie nord de la mer Rouge, près du passage prévu du câble (d'après BACKER et al., 1975). E N* 10a : Bathymétrie de la région de Bab el Mandeb (d'après WERNER - et LANGE, 1975) et localisation de profils du Glomar Challenger. KS1 : localisation des carottes KS1 et KL1 d'ORGON IV (voir Fig. 21.) Fig. 10b Bathymétrie détaillée d'un secteur de la terminaison méridionale de la mer Rouge (d'après WERNER et LANGE, 1975). <\o cable, 2I°3O' • 2ri5'N •38°30' 38°E IS'30'H _FJ-8 Localisation des forages du leg 23 du Glomar Challenger. D'après WHITMARSH et al. (1974). - 15*15* «'E Cored Cored lntervát:0-9 i lntcrval:0-S FOSSIL >ij H- LITHOLOGIC. DESCRIPTION CHARACTER CW DCSCKIPTlm LITHOIOGIC __.. NJ Yellowish brom DETRITAL aAVEY SILT RICH HICARB NANHO OOZE. Cray HICMI HMIW CLATET SILT. FORIW RICH - DETRITAL Soupy, Oonlnant lltholojy Composition: fron DETRITAL CLAYEY SILT n>» m FORAM UL Coaiposltlon: fD SOt 201 zot HIcarb 351 251 HIcarb 101 ForaMS 20t Detrital 201 Nannos 5/2 lOV 4/2 SV 7/2 SGV 6/1 SV Organic Carbon Section Section Section Section 1-55 2-45 3-46 3-65 I-! Clay ca cn 30t >^ 10VR SY 7/4 7/2 HIca Hontnorlllonlte N3 Cf 31 61 581 \ D. .. Oi a l-l fD' tn 2S 21 § H Shore-based laboratory results Organic Carbon Carbonate Section 2-40 ca .11 671 Section 2-41 ca Sand Interval: 0-9 rossii 11 Slit 58S Clay 411 X-ray aineralogy: Calcite CHARACTER Dolofllte DESCRIPTION Hg -Calcite Section 2-50 on 201 21 601 Quartz 7X (-feldspar Plagioclase 21 51 4S HIca II Chlorite HNmO HICARt OOZt ^ S fc. OC. ci o . Nannos Clay Lithology SS: Coeiposltlon; HIcarb Clay Nannos Color legend: 1 olive 2 - gray >d l-l fD S !- CO fD H rt 4> S Section 1-90 cn. Ite Corel Hoi e 227 fD' rt H tD cn (D cn S 0 651 ii i (K «rt 0 i 1 [0 4/3 5/1 Shore-based laboratory results Organic Carbon Carbonate Sectirn 1-115 01 .31 44t 5 et s «1 í t s i LITHOLOGIC D. C DESCRIPTION M ï Yellowish brown PTEROPOD - (W FORAH OOZE. 3.5-^ 1 £ î is --^p-o--^. -..u-^u.-^. t ï LITHOLOGY S Ut z [13 [D 0 3 201 151 n OQ CHARACTER Section 1-120 on. Hl 0 Cored ln terva1:0-3 a FOSSIL 551 301 151 5V SY fD K ^ OOZE Coniposltltn: mcatt a. H . SS: en ^J wtll and preserved abundant Core Catclher-L." Lithology fD D. ' gas expansion CO2). Pteropods abundant. aAV-RICH HICA» H- CO s--' m ff .Û C (D (a i-> core, broten by (Qstly tu T) yJ VD Oassy H CO Grain Size: LITHOlOeiC l-i pj ft JQ A Core Catchei Cored 0 H- 10YR G/4 l-ray ailnera logy: Section 3-50 m 5Í1 Calclto . 21 Aragonite n Quartz 4t K-fe1dsoar 141 Plagloctase at Kaolinite 1 H(W IM .11 ff CO n- Carbonate on aa ri 0 701 Color legend: 1 " gray orange 2 yellowish gray 3 light yellowish brown 5SV B/1 5V S/1 H- < H- Slit CO M «« Texture: brown lOYR 5/4 0 C fD NANNO OOZE p>Tr»f-^ S^^'"*****^ laboratory results íSíii' Core 3 RICH HICARB 0 Ti fD Section 3-75 c«. Forans light olive gray grayish olive yellowish gray greenish gray light greenish gray yellowish gray r SS: Kannos oderate yellowish t-l sand DMinant lithology Color legend: ii (Ü Intensely defomed by drilling to granule occur Irregularly throughout the section. Section 3-50 oi. SS: Oetrltal S FORAH senlllthlrted grains ranging In size Pieces of llthlflBl Pterepwl crusts it 1-117 to ISO cm. SoK itkM Intervals. Homogeneous, soft. '>m!i_uj.' - '"": M ê^ CARBONATE GRAVEL. drilling. 10 carbonate ooze that has been lithified In situ. 1 Core Catcher LO Gravel created by Particles are pieces of Color legend: 1 > yellowish brown 10YR 5/4 Njnnofossll Ooje ' CUy Chalk "^ ~^~ I forailniferjl 1,1,' t 3 Nannofossll ChaU LaTii K..I3 d e .r. 1 .: :£ 'N /N A A .% '\ A A A r.-- arc -J Hi SIU ZcolIU Siliceous Limtstone I I I Clavey Silt Siltv -''.' Anhydr its Lireütcns Foràr^inlfers'i Ooze ? ,-.-.-.-.-.' A A snty and Sa no a^^i A A A A A Sandy 5:!t S'l au:: A * A :::::: Dtit: Chert A A Volcan:c S'crc CÎ 13 r:> oO' tl o C3 r_>-- 1 c rrr* rj c:, o tji ( rci (_: C o«_»i.-^J CI O.T t' IT. LJ O C) f r p b a Radiûlirian > o .. » * rn Cl c^ orii tr^ t-1 1 « J Sanay CUy jna Clavey -J.-j Ocje .NJ >S -^ m ^4 I Basic Içreo.. 1 i-^y-y-l L-: Fig. 12b Légende des legs lithologiques des forages du leg 23 (d'après WHITM/^H et al. ,1974). Comparison of Phyncal Propertiei Core, Section, Interval (cm) Site 225 Site 227 1-1,128 1-2,42 1-5,45 1-6,10 Estimated Depth (m) H2O (%) (Lab.) 13 : Grain Density (g/cm3) 77.7 73.5 73.2 76.6 62.6 60.2 60.6 61.0 1.67 1.71 1.70 1.69 2.73 2.73 2.73 2.73 3-1,16 35.6 3-1, 148 21.1 60.2 42.1 63.1 44.5 1.66 1.96 2.61 2.63 8 9 1-2, 82 2.32 28.2 54.8 (53.0) 1.94 (1.84) 2.75 1-4,57 5.07 32.0 57.7 1.76 2.75 1-1,110 20.1 21.4 22.2 24.7 25.8 26.9 51.2 41.8 45.6 41.7 41.0 23.4 75.3 67.2 70.7 67.1 66.5 46.1 1.44 1.58 1.52 1.58 1.59 1.93 2.70 2.70 2.70 2.70 2.70 2.70 1-2, 94 1-3, 20 1-4, 120 1-5, 80 1-6,42 Fig. Density (g/cm3) (Lab.) 36.9 34.6 34.9 35.3 1 2 Site 228 Hole 229A Porosity (%) (Lab.) (GRAPE) 76.3 72.6 69.6 66.2 60.9 47.3 Propriétés physiques mesurées sur les 27 premiers mètres carottés des forages du leg 23 (d'après WHITMARSH et al., 1974). ¿íND Sile symbols 227 > 225 CLAY SILT SILT CLAY General texture characteristics of Rett, Sea sedi¬ ments: A, from sites 225 and 227; B, from sites 228 and 229. © SM 1 O nit-nrt SH HM-36t5 SM »M-iaC2 A SMUST-Ml Sand 10 20 30 40 SO «0 70 60 M JM/K Silt Triangular diagram of the clay, silt and sand distribution in glass-bearing normal sediments (clay -f silt -f- sand = lOC/o). Fig. 14 : Granulométrie des sédiments pélagiques (A et B) et à composante volcano-détritique (C) , prélevés en mer Rouge, d'après STOFFERS et ROSS (1977) et SCHNEIDER et al. (1976). Mineral composition, grain size distribution and trace elements content ol the carbonate-free residue ot samples from Station 140 and 159 (soutliern Red Sea). Trace Elements (ppm) Minerals Minerals Grain Size Distribution <2n Fraclion > 2 (I Fraclion <2n 2-20 jt 20-63 jl >63n Mn Cu Zn Pb 12-40 Vo 30-55 Vo 10-40Vo 2-8 Vo 1,000-17,000 <100 100-700 <^ 300 MonltnorillowileBLMclcllite 20-60 Vo lüile l5-40»/o Goethite Quartz traces traces Quartz Feldspar Mica Chlorite Kaolinite Pyroxene Feldspar traces Amphiboles Kaolinite 15-25 '/o Chlorite 10-20''/o Mineral composition, grain size dlslrlbulloo and trace clement content of (he carbonate-free residue of samples from station Map of the -Red Sea -with indication of the sample areas. (1) Atlantis II Deep VA 1-20 VA 1-35 VA 1-40 VA 1-95 (2) VA (3) VA (4) VA (5) VA 1-140 1-159 1-181 1-298 VA 1-318 161 Sample Clay Minerals Other Minerals Number <2n Fraclion inSedimenl VA 1-181 SP102 MonlmorillonileBeidellile 50 Vo Quartz Feldspar rtlite Mica Kaolinile Chlorite Amphibole 20 Vo Kaolilinile \ 30 V» Chloril arite J MonlmorilloniteChlorite (?) VA 1-181 Montmorillonite- SP 104 Chlorite 50 Vt MonlmorillonileBeidellile Illile Kaolinite Chlorite Fig. 15 : Exemple de composition minéralogique mer Rouge (d'après GOULART, 1976). (?) Volcanic Glass Grain Size Distribution <2fi 2-20 [i 20-63 [i >63n lOVo 29 Vo 40 Vo 22 Vo 9Vo 1,050 100 220 300 40 Vo 13Vo 23Vo 28Vo 36Vo 1,100 100 100 300 Trace Elements (ppm) Mn Cu Zn Pb minerals as above -1- devilrified glass, zeolites, smectite aggregates et granulométrique de la phase non carbonatée des sédiments de la CABLE Fig. 16 : Cartes et profils bathymétriques de la région de Bab el Mandeb (d'après EINSELE Fig. 17 : Profil et WERNER, en long du 1972). détroit de Bab Mandeb et répartition moyenne des courants et salinités (d'après EINSELE et WERNER, 1972). el 0.5 0X)63 0,125 0.25 1IIIMII pr planci For tF benlh For. Í I r 1 ( 1 I Fig. I I IIIIII 1 1 mmifiniiii 1 1 1 iili'jrine ' ' 1 1 iltmtimvt UiuiitiHHi lllll oooo inniii 1 II : ' llll > 1 iitiiiiiKw MM 1 _ OOOO- IJ'II . C* p Crustacea 1 1 .* 1 m BrB ryo2oa 1 «OOOO .... 1 1 1 till 1 - MIMllWlRIIIIIM mnt, Mhtnnul DcV,^°'°""* OOOO o¤ Serpula . . OCCO ll.i' At *'io« VtJ Pleropoda MM >uHiiwiiMiHiiiiiim XjP Ololilhs OQCO bead^ ct-iannel deep sea Répartition des différents frequent o'len sometimes mimm ^ - n' m oono ii.«.«ii*n propre (d'après EINSELE et -i^i-iifniiiiHi > 1 ititiiiit 18 : et granulométrie MIII 1 QOQCa* / n Lamellibr Co Coral I I organismes dans les sédiments du secteur de Bab el Mandeb IHI IHI m IU lllllll iüi 'I Gastropoda Echinod M I'm iiTi .1.. 1 ^ f I I gÇJHTfr ¿(j Scaphopoda ^ 4 mr 2 1 Ittl I .... i à chaque espèce WERNER, 1972). :^ CURRENTS: - ^ ==> DEEPER Fig. Sédimentologie du secteur de Bab el Mandeb (EINSELE et - taux de sédimentation carbonaté et détritique silicate. b - modèle simplifié 1-zoné à de distribution. forte érosion de produits nance de dépôt et d'érosion c Transport ; WERNER, 1972). et dépôt par les courants. biogéniques 4-forte BOTTOM C.(OUTFLOW) iHUttRj^ 19 : a WIND-INDUCED SURFACE C. (INFLOW) ; 2-sédimentation faible ; 3-alter- sédimentation. - coupes transverses schématiques du détroit et des zones profondes : 5-dépôts anté¬ rieurs ; 6-récif frangeant ; 7-dunes de sables biogéniques ; 8-calcarénites (à débris de récifs) ; 9-calcarénite biogénique (divers) ; 10-calcarenite ou calcirudite biogénique ; 11-érosion sous-marine ; 12-calcisiltite ou calcarénite à grain fin ; 13-mame plus ou moins argileuse. L a .^^< ^¿x>J* living sessile «fganisms presumed rock, bottom pebbles end torge sktietol drtus . « It ^ enth02oo, sessiie .MOimt 'zi'M.. Fig. 20 : Lithologie voir Fig. du fond observée à la station 16 (EINSELE et WERNER, 1972). 62. Localisation, KL I (1 1°4900 N.- 43° 1400 E.- 1070 m) QRANULOMCTHlE Sftdlmint brut DESCRIPTION SÉDIMENTOLOGIE LITHOLOOIE MINÉRALOGIE FRACTION INORGANIQUE _ > 90 tI.. ixttMUltll , 0 ». fc. S _JL_I i_J % ' 0 STRATIG. % S 1 VOH OÍQtlO-liltVüM carbomitU ^UfMIi t FRACTION INORGANIQUE _ 160 _ P3 ^m , lEO/im IttîwT» vtrl-olivt Ô Pot U en Z Ul PN 1 l tt it ditmiquo Hti df «Irillqut » _ KS 1 (1 1°49'00 ( .3 0 © © © © >I60 ;im 160 20-2 CoCOj >l60p.m CaCO] 160-63 )ini CaCO} «¿63 ^m ;im jim e3 Argilis Fig. 21 : PLEISTOC > Description de Djibouti. carottes prélevées au nord Campagne ORGON (IV), d'après de et al., 1981. In tion, voir Fig. 10a. Siits MOYES ORGON IV, localisa¬ bxlid Dttrltiqu* >I60 nm (üiiiüi Dltritiqu* 160 -63 ^tm N.- 43° i4'00 E.- DESCRIPTION E3 ^^ lOJ t::::l - 63 ;tm 63 -^0 m 1070 m) SÉDIMENTOLOGIE MINÉRALOGIE GRANULOMETRIE FRACTION INORGANIQUE _ Sédiment brut 0 > 90 G3fim 0 J 5% I I I I I I I I STRATIG. MINERAUX ARGILEUX 1^ %0 50 ioo| VoH orqtlo-tiltfui* C0rbonot4«. ^t* * -.»«F*^ DAtHifl coquillltri ® UJ Ü o _i o X '«Jiiiiiii Koolinitt ni'iitinm IltiU I I Ctiloriti csaa Inttrstratiflès Montmorilloniti nmng Attopulgilo LOCAfON MAP TkVC or IHC AGIP WÍ : L$ If* THE oah;ak /./*; >.if.. lilSCPTl.tM ^ '"*'" :' " '"> 1 1- 1 já\ \ Itl. iin'ivdi o inti'i't Ml I? 1 1=? t:-.\ âlutinn/ Z ^.1 -iH!" " tir / MiHjui-x' nhp 1 lal< ilrfj't*'* «ikI hiilK ril jtii I!- iii'i-i ' ! . J islands r -rr-:- WOI'- t ft - UOii 'JTl j;*iiiiii^ rT_: IIBO . i>a)i 1 ]»\ -H- iDici ii*-l aiilivtln< ?IIO0- ;ilüii(>nfc well rnri _ ^^ «tl* fr^ \ \ .7000 \ \ > \ \ .* V \ Sccca 1 TOTAL DEPTH drilled tm) KEL1.S Name n* Fawn i THICKNESS of salt (in) 2 Sun 7 2553 226E 3 Adal 2 2054 1050 4 Dhunlshub 3B67 3517 i A-J 3557 fc Fal 465 34t 3939 1222 1 6 Manslyah I s>:a uom ROSS DA . SCHLEE J- 1973 i.i.i.t», A ,,'ir.i; 2964 3340 B-l 7 Zl Irom B77 3363 0 Itte.tture « 10 > TC GEOLOGICAL SECTION ACROSS THE RED SEA FROM DAHLAK IS. TO FARASAN IS. Oahlik Faiasin I ~lk....,=.i^\ I .-}J-P-'^\'^Z ^"^'.-Tf^f^ NE GEOLOGICAL SECTION ACROSS THE DAHLAK PLATFORM t^ Noilh Dahlak Kebti Harmil â i1-!ÍBlilí!Míí!S .) í.n. Fig. . . 1;, .f Jtjyqf; vt r."i /-i'l ' i.lK" 1 ' 1 - madraporlc Unwstons ^ llvit 22 : Coupes r>i--^ i". j- .-J j , -, »' '-j?Ll i r-T-- . i:ti-Lj 1,^ i'i------ SZS^. i^^^ 1 ---tM--."-". i' -" ----f-.-l l.i: E «san complax» ' .- "-li'-. clays with ar^ydrtte intarcalations '-\ / . ^ jíi .v.. 'J-^'" -"_'' V tuppoud . diapir p supposed faults géologiques dans le sud de la mer Rouge, d'après les forages pétroliers et al., 1 1980). et la sismique réflexion (d'après ANGELUCCI ^ CURRENTS: WIND-INDUCED SURFACE C.( INFLOW) ==» BOTTOM C. (OUTFLOW) ^"^^TTTTTTTTZ^TZWT^^ Fig. Sédimentologie du secteur de Bab el Mandeb (EINSELE et WERNER, 1972). a - taux de sédimentation carbonaté et détritique silicate. b - modèle simplifié de distribution. Transport et dépôt par les courants. 19 : 1-2one à forte érosion de produits nance de dépôt et d'érosion c - coupes transverses biogéniques ; 2-sédimentation faible 4-forte sédimentation. schématiques du détroit et des zones profondes ; 3-alter- ; : 5-dépôts anté¬ rieurs ; 6-récif frangeant ; 7-dunes de sables biogéniques ; 8-calcarénites (à débris de récifs) ; 9-calcarénite biogénique (divers) ; 10-calcarenite ou calcirudite biogénique ; 11-érosion sous-marine ; 12-calcisiltite ou calcarénite à grain fin ; 13-mame plus ou moins argileuse. L a i^"* ^¿vj* ^^ living iKsil* Ofgonifins pfcsurnrd rocky beitam pfbbin end tor^t shtletol drbns ^ antttozoa, wuii* wormc 2-J^' Fig. 20 : Lithologie voir Fig. du fond observée à la station 16 (EINSELE et WERNER, 1972). 62. Localisation, 2ème PARTIE : CONDITIONS METEOROLOGIQUES ET HYDROGRAPHIQUES EN MER ROUGE INTRODUCTION La mer Rouge occupe une place trës particulière autres mers ou océans voisins de par viosité qui y aboutissent, et le peu de rivières dans sa partie la haute evaporation, mes des moussons d'hiver et d'été. assez mal connus et ce n'est d'une circulation en profondeur Les courants d'entrée des circulations liées plus profonds d'eau par le détroit aux régi¬ restent des vents particulières entre encore qu'a pu de Bab-el-Mandeb de surface vers le Nord et d'une circulation accompagnées d'une evaporation L'hétérogénéité saisonnières induits qu'à la faveur d'études particulières être revu le schéma classique entraîne plu¬ ainsi qu'en raison des moussons, en mer Rouge sont essentiellement par le vent et sont donc soumis aux variations Sud^ la faible aux sud. Les courants de surface suivie par rapport vers le intense. le Sud et le Nord de la mer Rouge dans la partie Rouge, tandis que les courants de marées n'apparaissent centrale de la mer .qu'influer faiblement le schéma général de circulation. La distribution tions saisonnières. comparées à celles eaux de fond . des températures et salinités Les teneurs en oxygène dissous de l'océan Indien, suit aussi les varia¬ sont relativement mais sont relativement faibles élevées dans les 15 La connaissance de la circulation connaissance de la physiographie générale en mer Rouge impose la de la mer Rouge et des conditions météorologi¬ ques qui y régnent. 1. PHYSIOGRAPHIE La mer Rouge est une vallée en voie de formation s'étend du détroit créé par la séparation détroit (île de Bab-el-Mandeb sa profondeur moyenne de 524 2920 m. La profondeur des plaques arabe et africaine. Perim). N à Sa 14° N Elle du Sinaî au nord sur surface est de - 1972). La partie m (PATZERT du seuil comme un océan moyenne est de 220 km mais s'abaisse de d'un graben profond continu de 28° sépare l'eau décrite de Bab-el-Mandeb au sud à la péninsule une longueur de 1900 km. Sa largeur au en forme de rift 4,4 x axiale à 27 km et 10^ km^ est accidentée et où la profondeur maximale atteint au sud est de 137 de la mer Rouge des eaux profondes m (WERNER, LANGE du golfe - 1975) ; il d'Aden et de l'océan Indien. Cette configuration particulière est responsable des propriétés dynamiques générales de la mer Rouge assimilables n'existe pas d'apport qui y pénétrent 2. CONDITIONS par le détroit l'été, de haute sistants des eaux de l'océan Il Indien de Bab-el-Mandeb. de base des masses d'air saisonnières par le système existe une vaste zone de basses pressions sur l'Asie associée à la zone dépressionnaire pression sur . l 'Afrique de l'Est d'Afrique (Fig. d'Ouest prédominent sur la mer d'Arabie et tournent au Rouge, au Nord de 20° N, SE les vents 2). avec des vents de N.NW prédominent d'E.NE des vents per¬ N.NW sur la partie sur la mer toute l'année. La vitesse sud est plus élevée en hiver ment au Nord de la mer Rouge où cette (Fig. du Nord et à un champ 1). Durant l'été, à mai, les vents soufflent Centrale sur le Sud de la mer Rouge. Sur le Nord de la mer moyenne du vent dans la partie (PATZERT- 1972), sur la mer Rouge est affectée très marquées du champ du vent contrôlé sud de la mer Rouge. D'octobre d'Arabie d'un canal étroit. METEOROLOGIQUES des moussons. Il durant celles d'eau en mer Rouge à l'exception La circulation de variations à hydro¬ vitesse qu'en été, contraire¬ moyenne est plus faible en hiver - 3. CIRCULATION Du régissent du climat la circulation aride la marée et les influences Les travaux fait (objectif régnant en mer Rouge, deux facteurs générale sité causés par l'évaporation. De ce - GENERALE fait ches effectuées 16 les systèmes de vent et les gradients : S'y ajoutent océanographiques sous l'égide récents (courants à de la littérature existe demeure incertain lement par le vent. comme la circulation de dériveurs la toutefois vent : la distribution fois les vents de surface 1 réalisées et la mousson principa¬ dans les couches une exception et ou thermo-halines. par la Commission de 'hypothèse de PATZERT concernant le rôle des courants mesurés durant l'hiver N «NW significa¬ induite de la circulation déterminée par les forces convectives supportent prin¬ du vent est généralement con¬ (1966) la mer Rouge représenterait Des mesures lagrangiennes mer Rouge saisonnière en mer Rouge soit le plus déterminant y serait été établi a des vents au Nord et au au Sud montre une variation Selon PATZERT (1972) "l'action supérieures'-'. Pour PHILIPS Des mesures existante. que la circulation le facteur II au Sud et au Nord. présenté ci-aprës deux schémas de distribution Sud, seul le régime existant Rouge. la fosse Atlantis et STD) ont cependant été réalisées à partir Bien qu'il à aux recher¬ minier de la R.S.C.) et .à la zone centrale de la mer Rouge. cipalement que liées en mer Rouge sont liés ont été limitées le schéma général de circulation sidérée les oscillations de la Commission séoiido- soudanaise de lamer Toutefois, Il toutefois de den¬ morphologiques. les études hydrographiques complémentaires tive. principaux qui souffle, 1977 du SE. Il - 1978 suit a à du la été observé : - durant 95 % du temps de mesure le vent soufflait - quand le vent soufflait portait NW 5-8 Beaufort, le courant 2 â 5 Beaufort, la direction ; de surface au Sud ; - quand le vent soufflait courant â force du N au de surface - quand le vent était était à force E à NE faible, ; un courant nord prédominait. du - Des vitesses sont caractéristiques re 3 Est de surface à Nord-Est, sont observées et dans la région de ce régime des courants le courant géostrophique montre qu'il centrale maximales de courant. des courants Rouge. Une explication qui a calculé 17 a centrale de la mer été donnée par MAILLARD (1972) pour la totalité de la mer Rouge. La figu¬ existe un mouvement cyclonique apparent au Nord de la mer Rouge dont la position peut varier rant de surface de direction les mesures réalisées qu'à 19° N, influe à certaines époques induisant ainsi un cou¬ générale Est au Sud de la mer Rouge (WYRTKI, 1972) et montrent que la mousson, dont les effets sur la direction des courants de surface se font sentir dans la partie jus¬ centrale de la mer Rouge. Les eaux de surface, qui s'écoulent depuis le détroit jusqu'au Nord de la mer Rouge et dont l'épaisseur, de Bab-el-Mandeb de 100 m au Sud, se réduit à vers 25° N, correspondent aux eaux de l'océan Indien qui pénètrent en mer Rouge par le seuil avec un débit de 0,57 x 10^ cm^/sec (PATZERT - 1972). Ces mesures ont été confirmées lors des travaux de la Commission de la mer Rouge 50 m à l'aide de mesures courantomé trique s : - entrée - sortie 0,64 x 10^^ cm^/sec Les profils verticaux 0,25 x 10^^ cm^/sec réalisés confirment aussi ce schéma (Fig. 4). Le modèle proposé par GRASSHOFF (1968), (Fig. 5), s'est trouvé conforté par les travaux poursuivis par la Coimnission de la mer Rouge. Il apparaît d'aprës ces mesures une indication d'un courant sud toutefois limité à la bordure ouest du rift et demeure donc encore posé le problème de la compensation des apports venant du Sud. générale océanique peut être identifiée par les caractéristiques principales suivantes : entrant par le détroit de Bab-el-Mandeb et contrôlées par la profondeur du seuil proche des îles Hanish, les eaux de sur¬ face de mer Rouge s'écoulent vers le Nord tandis que leur densité augmente du fait de l'évaporation et d'un mélange avec les eaux de subsurface (Fig. 3). La En résumé, figure 6 la circulation présente la répartition verticale des courants au centre de la mer Rouge. - En hiver, lorsqu' existe d'évaporation, de densité - 18 un refroidissement important les eaux de surface atteignent et s'enfoncent. forment l'eau de fond de la mer Rouge (Fig. de sortie qui a 7). Il formées dans le golfe de Suez n'existe que de faibles des masses d'eau de la mer Rouge. Toutefois, été mesuré au niveau du détroit de Bab-el-Mandeb sortent ont été suivies dans l'océan Indien et en et un taux élevé au Nord de la mer Rouge un maximum haute densité Ces eaux à dences d'une recirculation en surface au évi¬ le flux et les eaux denses large de la côte de Somalie. 4. STRATIFICATION Les distributions fonction figures des températures de la circulation 8 à 12 générale présentent et salinités et donc des variations résumé des connaissances un sont naturellement saisonnières. Les sur les distributions des températures et salinités. Les informations cependant limitées entre 18° et 24° sur la distribution du fait fait N a du nombre restreint l'objet de (Fig. 13 et 14) - une circulation saisonnier de surface mesures. Seule la zone centrale publiés par la - 1979). Ces travaux ont permis (Fig. (de 0 à 250 m) , fonction 13 et 14), la vitesse du régime des courants 40 cm/s en été ; - une couche d'eau intermédiaire (jusqu'à - 600 m), relativement complexe où les mouvements sont dus à la superposition d'échelles restent : des vents pouvant atteindre de des courants travaux partiellement Commission de la mer Rouge (ZAKI MUSTAFA et al. de distinguer verticale différentes et où les courants de phénomènes sont relativement faibles (3 à 4 cm/s) ; - une couche d'eau profonde où les mouvements sont associés à des ondes de second ordre à la rotation de la terre de - 800 à -1500 m le courant moyen porte topographie . liées et surtout à la : variant de 1,5 à 3,8 cm/s. au Nord à des vitesses 19 de- . 1500 ma- des vitesses 1800 mies courants moyennes atteignant décembre et en avril à une vitesse certaines éviter Nord à 2,8 cm/s sauf d'octobre les courants portent : alors à NE ; fosses et où la température peut 65° C,ne sont pas détaillées naturellement, 5. - mai de 0,4 à 0,6 cm/s - les saumures, remplissant atteindre portent généralement ici, le tracé du câble devant, ces zones. MAREES Les marées en mer Rouge sont d'un type semi -diurne aux Instructions d'Aden). Nautiques L'oscillation Françaises liée : série et 100 cm au Sud où se travers du détroit font légèrement sentir de Bab-el-Mandeb. Rouge les marées semi -diurnes nodal Entre (se reporter L, volume 7, mer Rouge et Golfe à la marée est telle correspond une basse mer au nord et vice-^ersa. local que, à une marée haute au Sud L'amplitude atteint les marées de l'océan 60 cm au Nord Indien au Jeddah et Suakin au centre ne se font pas sentir de la mer et sont proches d'un point . CONCLUSION Les conditions blème particulier toutefois de météorologiques et hydrologiques en ce qui concerne la pose d'un câble sous-marin. Il convient considérer que, en dehors de la zone centrale entre 18° et 24° N, la mer Rouge demeure assez mal connue en particulier côtière ne posent pas de pro¬ récifale (de 500 core été que faiblement m à vers les côtes et la frange la côte) où la bathymétrie étudiés. et. les courants n'ont en¬ LISTE Fig. FIGURES DE LA 2ènie PARTIE DES Répartition 1 Rouge typique des champs de pression atmosphérique sur la mer et le golfe d'Aden durant l'été (a) et l'hiver vents sur la mer (b). (Patzert, 1972). Fig. 2 Régime mensuel des Fig. 3 Courants de surface géostrophiques (Maillard, 1972). Fig. 4 Distribution verticale des températures et salinité Bab el Mandeb (travaux R.S.C). Fig. 5 Modèle simplifié la répartition des courants (d'après GRASSHOFF, 1968). l'hiver de Fig. 6 Répartition verticale Fig. 7 Courants de surface (250 au détroit en mer Rouge courants. Zone centrale de la mer (résultats statistiques - travaux R.S.C). de Fig. Rouge juillet à Distribution 8 " des m) dus au vent durant l'été de durant Rouge (mousson de NW septembre). des températures (°C) moyennes durant 1 'hiver en mer Rouge. Fig. 9 Distribution des salinités Fig. 10 Distribution des salinités (a) et températures (b) Rouge et à l'entrée du moyennes (%<>) en mer Rouge durant l'hiver. au sud de la mer golfe d'Aden montrant l'écoulement en profondeur des eaux de la mer Rouge et l'entrée d'eaux du golfe d'Aden en surface. LISTE DES FIGURES, page 2. Fig. 11 Distribution des températures (°C) moyennes durant l'été en mer Rouge. Fig. 12 Distribution des salinités Fig. 13 Circulation de surface (Z. Mustafa et al_^, 1979). Fig. 14 Circulation de surface (Z. Mustafa et al (%o) durant l'été . , en mer Rouge. 1979). 30° 3» \'t \ ^^ \\' ^1020 \ \ '"Vi'ffï.^ V « 1 "^ .^ I "^1017 ^\^ :^ ^^ I.* \ » ^y 1 1011 \ pression atmosphérique sur la mer Rouge -- y\ \ 1 , AFRICA ^^v; '..'!'*.' \ARABIAy H.'-' #''\ \ v^--\ V:. _ 10° ' ^V V. '" '20° 60° \ v/'* 30° 50° 40° ® Fig. 1. : Répartition typique l'été (a) et l'hiver des champs de (b) - Les et le golfe d'Aden durant flèches marquent la direction des vents dominants. ^1 NNW 14* 28- /////. /> y/f /."////,''/. 'y¡; 12" - './//////f^i/.O-:'/., '\y<'<i'/< '/yV/Á'/Á'// >/'/, y. SSE WridiVÀ 2e- 26- f,. / 26" ^OMTHLT Mi*N VECTOR riRDS OVER THE RED SE* UOHTHLT MEiM VECTOR miHDS OVEP THE RED SE* íOL Gull ol Suez RED SEA (JANUARY) Gulf of Gulf of Aden Suez RED SEA Gull of (FEBRUARY) Aden /O 8 6 i 'NW 2 O Wind; ^^Z<^/^^^"^^^^p>Tr^ 2 i 28' 26' 6 24* 22- '^^N(fww,7dr^ 2Cr 26- 2S- 2«- UOHTHLr MEAN VECTOR WINDS 8 tZ". y^^^%-Tr> 20" 22' UONTHLT UE*H VECTOR irmDS OVER THE RED SEA OVER THE RED SE* RED SEA (MARCH) W Gulf of Suet Gulf of Suez Gulf of Aden Gulf of (APRIL) RED SEA Adcn'- 10 t 4 ^Tyf/^^/f/f^/j 77777777777^ 2 28" 26' ir 16' O 24* 22- mm^^'^r'T-^Trr^ ^^"^SEÁ 20- 16* 14* 12*- 4 tKAN VECTOR WINDS OVER TN£ REO SEA 6 ItONTNLT MEAN VECTOR WINDS MONTNLT a 10 Gulf o( Suez RED SEA OVER THE RED SEA Gi/f o' (MAY) '^r^^jr^nw/^^^^^^ 26' 24- zr <o5;> 20- 18- 16- 2B- 26- ^1 4ú2 20- 18- 12- (AUGUST) Gulf ol Aden -fv 'r.y.'^NNW yyVynnw wina Winds y. ¿^ 14- 12* 28- 26- NONTHLT NEAN VECTOR WINDS OVER THE RED SEA 24* 22- NONTNLT NE*N VECTOR WINDS OVER THE RED SEA 10 RED SEA (SEPTEMBER) ' 2r RED SEA :?sp: 18- '^J 24- Gull of Aden NONTHLT NEAR VECTOR WINDS 'TVER THE RED SEA Gull ol Suez Gull of Aden (JUNE) í¿^ '//^//^/"f.-,-^'//^'// \ RED SEA (JULY) ^^ '^y. 12- NONTHLT NEAN VECTOR WINDS OVER THE RED SEA Gull ot Suez RED SEA Suet ^1 28- ol Guff Aden GuH of Aden Gulf ol Suez RED SEA (OCTOBER) Gulf of Aden 10 a 6 4 2 O ! 77777777TX, \_y<^77777777, f//VW WindsZ>. Z^(2¿42 28- ^tJNW Winds ^/////.^/xj'//. 26 28- 26 4 6 8 UONTHLT NEAN VECTOR WINDS OVER THE RED SEA NONTMLT NE*N VECTOR WINDS OVER THE RED SEA 10 Gull of Suez RED SEA (NOVEMBER) Fig. 2. : Gulf of Aden Gulf of Suez RED SEA (DECEMBER) Régime mensuel des vents sur la mer Rouge (Patzert, 1972) Gull of Aden Comparaison entre courants de surface géostrophique et courants 25- mesurés au G.E.K. Légende SXj Composonte G . E . K St. hydrologique 20* M M Courant G.E.K î Echeik du courant Géostrophique íí£ Ecortement on ligne» <it niv*ou ; ;SÍ:- »uf lo cortil 2 0 m m dynamique* de différenc«) ^issiSíi?: S?™:-^: 1 ; CouD€ K 40" Fig. 3. : Courants de surface géostrophiques (Maillard, 1972) ?:> \ SALINITY 0/00 35 35 I I 21 22 37 38 39 ' TEMPERATURE DEG 23 24 25 I D E P VA 101 SALINITY T H (m) 1 l 20" -22/ 1 10 13°44.50'N 42«'31.70'E ¿0 C I 26 f BS TEMPERATURE 30" 1,0- 50" SO¬ TO SO¬ SO" 100-- 110" 120" 130" UO" 150 Fig. 4. : Distribution verticale des températures et salinité au détroit de Bab-el-Mandeb (travaux R.S.C.) 41 I 27 H ~1 _ 1000 ^V - ARABIA \A-r-'A^ Vlll Q. V a 2000 AFRICA Fig. 5. : -. ^^^/ Modèle simplifié (d'aprës -> ff de GRASSHOFF, courants I /\A ' / ^1 500 0 '''III APPROX SCALE "^ [KM] . la répartition des courants en mer Rouge durant 1968) mesures - courants supposés l'hiver Speed (cm/s) 20 10 I ' ' 1 1 1 1 1 1 ' 1 1 ' ' ' I 30 ' I 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 60 50 ¿O 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 70 1 . 1 1 1 1 1 1 1 , 80 1 500- 1000- 1500- III J moyenne extremes "écart-type" 2000Depth (m) i Fig. 6. : Répartition verticale Rouge. (Résultats des courants - Zone centrale statistiques - Travaux R.S.C.) de la mer 1 1 1 1 I 1 1 1 '. ' ' '^ 1 1 30« 25e 20' 15' NW Fig. 7. : Courants de surface (250 m) dus au vent durant (mousson de NW de juillet à septembre) l'été MONSOON -.i) Fig. 8. : Distribution des températures (°C) moyennes durant l'hiver en mer Rouge N LATITUDE (DEGREES) F 21 2b 9. : Distribution des salinités moyennes (%) en mer Rouge durant l'hiver Fig. 10. : Distribution des salinités (a) et températures (b) au sud de la mer Rouge et à l'entrée du golfe d'Aden montrant l'écoulement en profondeur des eaux de la mer Rouge et l'entrée d'eaux du golfe d'Aden en surface (les flèches donnent les valeurs de courant mesurées) f £7 2G 24 25 21 22 20 21 19 lt 18 li G rii ^'1 \. CVW «FRtCA Fig. 11. : Distribution des températures i(°C) moyennes durant l'été en mer Rouge spo-- <40 6 ' .' J^'A <rA}i "1 ! ', y'^ r f; \ . ; ! ,-n ;!I ! V- il! ki" Fig. 12. : Distribution des salinités (Z,) durant l'été en mer rouge SIEDLER, 1968 hW Al (sil I I WINTER SURFACE CIRCULATION i/itmx» i/itsoooe Fig. circulation 13. de surface (Z. Mustafa et al., 1979) 87*00 38»0O' 39f00' ^2^x) 2? '00 2l*00' 21*00 Anticyclor Ic gyre Water budge t : southward SUMMER SURFACE CIRCULATION 37*00 I 1/1250000 (Z. Mustafa t t al » ' T* ie'oï'" 3I*00* REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ALLAN, T.D., 1966 - Une carte Review, et MORELLI C , 1970 - The Red Sea. In the Sea, vol. J. Wiley et Societa Geológica Italiana, et ANATI D., SCHOELL^ 1974 - Stress M., 1972 - the Red Sea. Nature BACKER, H., CLIN, M,, Geology, BACKER, H., 15, 5, pp. distribution ^974, vol. New deeps Physical LANGE, (Southern between Subair R.G., COLEMAN, with brines Science, 240, M., CREPON, Islands Bull. mesures effectuées entre pp. DEGENS 1955 103, pp. sediments in 153-158. in the Gulf of Tadjoura. . Geol. Jb . 1975 - Morphology and Abul Kizaan. Marine Geol. , D the M.S. 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