à une époque antérieure à nos premières recherches Nous avons

LE SUD-EST DE LA FRANCE A L'ÉPOQUE TERTIAIRE. 283
à une époque antérieure à nos premières recherches Nous
avons hâte de faire disparaître ces espèces adultérines du giron
delà science, où elles se sont malheureusement glissées. Ce sont
les suivantes:
1° Betula gypsicola (folium), Et. sur la végèt. tert., 1, Ann. se. nat.,
h"
série, t. XVII, pl. 6, fig. 4B. La feuille attribuée à cette espèce
est falsifiée; sa provenance n'avait du reste rien de commun avec celle
de lasamare (/. e., fig. h A), dont l'authenticité demeure incontestable.
Cette feuille paraît avoir été calquée sur celles de VAmelanchier vulgaris.
2° Alnus antiquoram (folium), l. c, pl. 7, fig. 1 A. —La feuille seule
est fabriquée; elle paraît modelée sur celles du Salix cuprea, L.
3° Oleracites convolvuloides, l. c, pl. 7, fig. 8. —Feuille imitée de
celles du Convolvulus arvensis, L.
k" Porthenitespriscus, l. c., pl. 10, fig. h. Feuille qui, malgré cer-
taines différences, paraît imitée de celles du Chrys. Parthenium, DC.
5° Hieracites Salyorum, l. c., pl. 11, fig. 11. —Fragment de feuille
imité de celles du Taraxacum vulgare, L.
6° Valerianellites capitatus,l. c., pl. 10, fig. 3. •—Tige imitée de celles
ièsValerianella.
7° Ribes Celtorum, l. c, pl. 11, fig. 6. Feuille imitée de celles
du Groseillier des Alpes, mais avec certaines divergences.
8° Acer ampelophyllum, l. c,, pl. 12, fig. h.—Feuille imitée des plus
petites feuilles du Vitis vinifera.
chands dans le seul but de tromper les acheteurs. Il suffira de dire quelques mots sur
le procédé qu'il a employé dans l'imitation des empreintes végétales. Il choisissait des
plaques où se trouvait le plus souvent quelque débris de plante ou quelque insecte
véritable, et décalquait par-dessus, à
l'aide
d'une
encre grasse,
l'objet
qu'il voulai
reproduire et qui était généralement assez bien choisi, puisque plusieurs des feuilles
qu'il a simulées appartiennent à des groupes réellement signalés à
l'état
fossile. Il
appliquait ensuite un acide qui mordait partout, sauf sur les points où
l'encre
grasse
avait été déposée, et l'empreinte imaginaire se détachait légèrement en relief avec ses
contours et ses nervures colorés en brun. Ces fausses empreintes n'ont jamais la netteté
des vraies. Elles ont un air dégradé et comme rongé par les agents atmosphériques,
elles sont dépourvues de résidus charbonneux et ne montrent aucune trace de réseau
veineux. Une fois averti de la fraude, on la reconnaît aisément.—Nous affirmons la par-
faite authenticité de toutes les espèces comprises dans noire révision, et dont la
presque totalité sont le fruit de nos recherches personnelles, unies à celles de notre col-
lègue et ami M. le docteur Marion .
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