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Économie informelle et dynamiques sociales- Regards sociologiques
Kechad Rabah1, École Supérieure de Commerce d’Alger, Algérie
Résumé
La présente communication porte principalement sur un regard sociologique par rapport à l’économie informelle, en
général et le cas algérien en particulier. Le principal objectif de cette réflexion est d’analyser la question de l’économie
informelle par une approche sociologique à partir de trois aspects qui sont la dimension sociologique de l’économie
informelle, la prévalence de l’économie informelle dans la société algérienne et, enfin, nous terminerons par une
analyse plus fine des méthodes de lutte contre l’économie informelle en Algérie et dans d’autres pays en mettant
l’accent sur la démarche de départ adoptée pour comprendre le phénomène en vue de réussir les différents moyens
mis en œuvre destinés à la formalisation des activités commerciales informelles. La conclusion sera surtout
consacrée aux enseignements à tirer à partir d’un autre regard à la question de l’économie informelle ce qui supposera
la recherche d’une autre approche orientée plus vers la pluridisciplinarité.
Mots-clés : économie informelle, sociologie, dynamiques sociales
Informal Economy& social dynamics-sociological Regards
This communication focuses mainly on a sociological view in relation to the informal economy in general and on the
case of Algeria in particular. The main objective of it, is to analyse the issue of the informal economy through a
sociological approach from three aspects which are the sociological dimension of the issue, the informal economy
prevalence and finally, we conclude with a more detailed analysis of fight methods against the informal economy in
Algeria and other countries alike, with a special focus on the adopted approach to better comprehend the issue in
order to achieve planned work methods for formalisation of informal businesses with successes. The conclusion
will mostly be devoted to lessons learned from a different perspective to the issue, and which will involve searching
for another approach more multidisciplinary oriented.
Keywords: Informal economy, Sociology, Social Dynamics.
1 E-mail : [email protected]
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Introduction
L’objet de la communication est de soumettre l’économie informelle à l’analyse sociologique en partant de
quelques indices statistiques sur le phénomène en Algérie. Les raisons de ce choix d’approche est de
rechercher les indices sociologiques qui permettraient de mieux saisir le phénomène dans ses dimensions
socioéconomiques. En effet, l’économie informelle, vue sous l’angle économique, est perçue comme une
désorganisation d’ordre économique. En revanche, pour le sociologue, ces activités en dehors de
l’organisation informelle de l’économie, cachent des dynamiques sociales importantes : la volonté
d’améliorer les revenus des individus et des familles (la catégorie des commerçants informels), l’animation
des espaces libres non intégrés dans l’aménagement des territoires et la recherche d’un statut social
valorisé.
Selon Masood Ahmed, le directeur du département du Moyen-Orient auprès du FMI, l’économie
informelle dans cette région du MENA, hors Conseil de coopération du Golf devient ’’de plus en plus
étendue, envahissante et, souvent, ignorée". En plus, selon le même responsable ces estimations sont plus
importantes dans cette région que celles des pays d’Asie et d’Amérique latine (APS, colloque international
sur l’économie informelle, 2012)
Les paramètres qui méritent d’être analysés par une approche sociologique sont surtout les types d’espace
conquis par les commerçants informels, les caractéristiques sociodémographiques de ces commerçants et
les types de produits commercialisés.
En ce qui concerne le premier aspect, on a relevé que les espaces occupés par ces commerçants sont
surtout situés à des endroits fréquentés par la population : trottoirs, ruelles, espaces avoisinants les villes,
etc. ce choix est d’ordre stratégique puisque la position de localisation d’un commerce est très
recommandée dans les business-plan. Aussi, la sociologie algérienne nous renseigne aussi sur les souks
(marché au sens moderne du terme) qui nous renvoie aux traditions des sociétés arabo-musulmanes qui
ont toujours favorisé les marchés ouverts au lieu des grandes surfaces et des centres commerciaux.
L’organisation sociologique des échanges commerciaux via l’économie informelle véhicule donc des
valeurs commerciales ancrées dans des traditions sociologiques le souk est non seulement un lieu
d’échanges (au sens économique) mais aussi un lieu de partage et de communication. L’analyse du
fonctionnement de ces types de souks permettra de mieux comprendre l’interactionnisme symbolique et
les représentations sociologiques de ces activités commerciales si on fait appel à la vision d’Erving
Goffman et de Pierre Bourdieu (Goffman, 1973 ; Bourdieu, 2001).
En revanche, le deuxième volet de notre communication traitera des caractéristiques sociodémographiques
de la population qui active dans ce secteur informel pour situer les acteurs de ces dynamiques sociales.
L’usage des résultats de la dernière enquête socioéconomique réalisée par l’Office Nationale des
Statistiques (ONS) nous renseignera davantage sur ces aspects.
Enfin, un regard particulier sera porté à la composante des principaux produits les plus concernés par
cette économie pour comprendre la division sociale de la pratique commerciale dans ce type d’économie.
1. Les dimensions sociologiques de l’économie informelle
La notion de secteur « informel», terme mis au point par Keith Hart [Hart, 1995] en 1973, a fait l’objet
d’intérêt et de définitions de nombreux spécialistes (Adair 1981et 2002, Charmes1990 et 2009, Lautier,
De Miras et Morice 1991, Deffourney 1994, Arellano 1994, Loquay 2008, etc.,). L’économie informelle
est définie à partir de plusieurs paramètres surtout la taille et l’étendu de ces activités par rapport aux
activités formelles. Pour certains (A.C Loquay, 2008), cette économie est un mode de fonctionnement
socioéconomique qui concerne les pays africains au sud du Sahara. Cela dit, l’économie informelle vue
sous cet angle quitte la sphère économique pour atteindre la sphère sociologique.
Nul doute que cette forme de l’économie concerne principalement les pays sous développés même si cela
n’épargne pas les pays développés mais à une échelle très basse (A.C Loquay, 2008).
Même si les estimations de l’étendue de cette économie dans le monde sont très loin d’être convergentes,
il demeure important de souligner que ce secteur fait employer 1.8milliards de personnes dans le monde
soit 60% des 3 milliards de personnes qui occupent un emploi. Si ces estimations sont ramenées à une
échelle plus réduite, les chiffres deviennent plus explicites. En effet, l’Organisation Internationale du
Travail (OIT) a précisé qu’en 2002, 60-90% de la population africaine active dans le secteur informel.
Quelle que soit la qualité des estimations statistiques sur l’étendue de l’économie informelle, l’analyse
sociologique de cette question nous semble nécessaire et importante. A cet effet, l’activité commerciale
informelle est devenue, au fil des années, un secteur créateur d’emplois plus dynamiques que le secteur
formel. Si cette tendance gardera son rythme actuel, l’emploi généré par l’économie informelle sera plus
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sécant que celui du secteur économique formel. Si on explique cette question par une approche
sociologique et organisationnelle, on fera appel à l’analyse stratégique (M.Crozier, 1977) pour faire
apparaitre deux stratégies, celle de l’acteur (le commerçant informel) et l’autre du système (l’État).
L’économie organisée en Afrique se caractérise par « le phénomène bureaucratique » (M.Crozier, 1963) et
la faible dynamique du secteur dynamique productif. En revanche, la création d’un « projet de commerce
informel » ne nécessite que quelques heures, sinon moins, pour aménager un espace approprié et faire
démarrer l’activité. Autrement dit, le « génie du stratège » (Ohmae, 1992) est du côté des commerçants
informels face à une économie organisée enfouie dans des circuits bureaucratiques qui ne facilitent pas la
création d’entreprises.
Pour cela, nous nous inspirons de l’approche systémique pour configurer le phénomène pour mieux
procéder à une lecture sociologique :
Figure 1 : Lecture systémique de l’économie informelle
L’économie informelle cohabite avec l’économie formelle. Cette coexistence oscille entre une situation
d’équilibre ou de déséquilibre. La première situation pourrait être en faveur de l’économie formelle lorsque
la part de l’économie informelle est inférieure par rapport à la première ; la deuxième situation en
revanche, est produite quand la part de l’économie informelle est supérieure à celle de l’économie
formelle. Les économistes utilisent les données et les estimations pour mesurer l’impact de l’économie
informelle sur l’économie formelle.
Pour nous, sociologue, en empruntant l’approche systémique, l’analyse de ce type d’économie ne doit pas
se faire en dehors des autres paramètres au niveau macro et microsociologique. L’économie informelle est
le produit de la société dans laquelle elle est produite. On doit souligner que la pratique de ces échanges
considérés comme informels est intimement liée à la sociologie du pays. Pour cela, le formel et l’informel
ne doivent pas être traités comme des données mais des construits et des relations (Fontaine et weber,
2010).
L’explication de l’économie informelle pourrait prendre plusieurs approches. La première la plus répandue
est celle qui relève de la science économique qui fait appel aux outils statistiques et économiques pour
expliquer un phénomène qu’elle considère, prioritairement, comme un fait économique et doit être traité
ainsi .L’autre approche est plutôt politique dans le sens où l’économie informelle est d’abord une question
qui relève de la politique économique d’un pays. De notre point de vue, il faut expliquer le social par le
social (Durkheim 1895) puisque l’économie informelle est, avant tout, une problématique sociologique au
même titre que les autres faits sociaux (délinquance, suicide, etc.) dont le facteur économique est
fortement générateur de ces comportements collectifs dans la pratique commerciale. Cette lecture
sociologique d’un phénomène considéré jusqu’ici comme économique nous rappelle déjà la précision de
E. Durkheim quant à l’objet de la sociologie économique par rapport aux activités économiques. Après
avoir rappelé l’objet de l’économie politique il a décrit l’objet de champ d’étude de la sociologie ainsi : « Or
en réalité, les fonctions économiques sont des fonctions sociales, solidaires des autres fonctions collectives ; et elles deviennent
inexplicables quant on les abstrait violemment de ces dernières. » (Durkheim, 1970, 151). D’autres arguments sont
venus aussi pour aller dans cette orientation explicative inspirée des idées de Mendras qui n’a pas hésité à
accorder le caractère social à tout échange économique puisque : « Ce qui montre bien que toute activité
économique crée des rapports sociaux et s’inscrit dans un système social » (Mendras, 1975, 181). Néanmoins, ce
sociologue qui se recoupe lui-aussi avec Ibn-Khaldûn (A.Ibn khaldûn, 1967), l’activité économique se
rationalise et prend son autonomie en parallèle avec la rationalisation de la société. Pour cela, Mendras
Facteurs
intervenants
Conséquences
socioéconomiqu
es
Économie
formelle
/Économie
informelle
Environnement sociétal
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assimile la foire et le marché aux économies paysannes et traditionnelles où la foire et le marché sont plus
des occasions se rencontrer, de nouer des relations, de se distraire et d’échanger des relations, autrement
dit, un lieu de fête plus qu’un espace économique et commercial (Mendras, 1975, 180).
L’importance dans cette lecture théorique et épistémologique se justifie par le choix des approches de
lutte contre l’économie informelle. Il demeure nécessaire de souligner que les solutions qu’on préconise
dans le traitement d’une question quelconque découlent inévitablement de l’approche théorique et
méthodologique dont on a fait usage pour la comprendre et l’expliquer.
En effet, les différentes solutions décidées et mises en œuvre dans les pays concernés directement par
l’économie informelle n’ont pas contribué à réduire efficacement la prévalence des pratiques commerciales
informelles dans la société. Pour nous, la principale raison qui pourrait expliquer cette inefficacité réside
dans le traitement purement économique de l’économie informelle alors que la question est d’abord
sociologique et nécessiterait une démarche adéquate et contingente sans négliger l’apport des autres
solutions.
2. L’économie de l’Algérie : quelques indicateurs
L’économie algérienne, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, plus qu’elle avance dans le temps, elle
s’enfonce dans l’économie unifactorielle orientée vers le commerce plus que d’autres activités. Selon le
recensement économique de 2011 l’activité commerciale représente 55,0% de l’ensemble des activités
économiques dont 84% de cette activité se concentre dans le détail. Cette réalité économique nous donne
déjà une première piste pour comprendre le développement, sans précédent, de l’économie informelle qui
est, en fin de compte, un commerce informelle puisque ces activités parallèles concernent surtout la vente
des différents produits et services.
Le tableau 1 ci-dessous nous donne un aperçu plus clair sur la répartition des activités économiques :
Tableau1 : Répartition des activités économiques en Algérie en 2012
Activités
Nombre
Pourcentage
Industrie
95445
10.21
Construction
9117
0.98
Commerce
511700
54.77
Service
317988
34.03
Total
934250
100
Source : Office National des Statistiques (ONS) : Enquête économique, 2012
Il ressort clairement de l’enquête économique que l’activité industrielle ne représente que 10% de
l’ensemble des activités ce qui dénote du caractère commercial de l’économie algérienne. L’économie
informelle se focalise donc dans les deux secteurs dominants de l’économie algérienne qui sont le
commerce et les services qui englobent 88.8% de l’ensemble des activités économiques.
3.Économie informelle en Algérie: état des lieux et contradictions statistiques
S’il y’a un phénomène dont la mesure de son intensité demeure problématique reste sans doute l’économie
informelle. En dépit des nombreuses définitions accordées à l’économie informelle, il demeure nécessaire
de noter que toute pratique informelle signifie que l’action économique et commerciale se déroule en
dehors de ce qui est institutionnalisé. Quand on évoque une économie informelle cela concerne toutes les
activités qui se rattachent à l’économie formelle (commercialisations des produits tangibles et intangibles,
travail informel, etc.). Si on cite, à titre indicatif, le cas algérien on relève que ce phénomène, même s’il est
peu étudié (Bellache, 2010), affecte, à des degrés différents, plusieurs branches d’activités notamment les
services, l’industrie de transformation, l’agriculture, le commerce extérieur et la distribution. (Benbada,
2012).
Certaines pratiques commerciales informelle en Algérie ne sont plus considérées comme étant illégales
puisque, au fil des années, tout le monde (population et représentants de l’administration) y recourent
comme, à titre indicatif et non limitatif, la vente des cigarettes en détails (les petits vendeurs de cigarettes)
et le rechargement du téléphone portable (Flexy) qui ont pu trouver leur légalisation dans la société.
Même si ces petits commerces de détails qui activent dans l’informel nous paraissent négligeables, leur
prolifération à tout le territoire national leur donne un volume plus important par le cumul des volumes
de ces activités à l’échelle nationale.
Les chiffres avancés par les différentes sources (Office National des Statistiques, le recensement
économique, le ministère du commerce, etc.) restent contradictoires. Ces contradictions sont dues à
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l’absence d’un organisme indépendant, le développement sans cesse du secteur informel et surtout
l’efficacité de la stratégie de l’acteur1 face à la stratégie des pouvoirs publics. A ce niveau, il ne suffit pas de
mesurer la part de l’économie informelle dans une société mais aussi la vitesse avec laquelle ces pratiques
commerciales évoluent, les catégories de personnes qui y activent et la régénérescence rapide de ces
pratiques face aux actions menées par les pouvoirs publics.
Cette dualité entre le formel et l’informel nous renvoie à une question d’ordre épistémologique et
théorique liée à la question paradigmatique entre la rationalité totale et limitée (H. Simon, 1947)
.Autrement dit, est-on en mesure de tout rationaliser au point de ne laisser aucun champ libre à l’action
libre ?
L’économiste s’appuie plus sur des données statistiques pour mesure l’ampleur du phénomène en
croisant le maximum de variables pour analyser le phénomène en vue de faire émerger des solutions pour
l’éradiquer. En revanche, le sociologue doit prendre un autre chemin pour mieux comprendre un
phénomène qui est au cœur de la société dans laquelle il s’est développé. La soumission de l’économie
informelle à l’explication et la genèse nous renvoie à des approches différentes. La première est de type
positiviste qui consiste à considérer le phénomène comme une chose (Durkheim, 1895) pour l’étudier et le
comprendre. La deuxième approche est l’approche constructiviste qui consiste à construire la
problématique de ce type d’économie et de l’étudier. Enfin, l’approche phénoménologique est celle qui
prendre l’acteur principal, le commerçant informel, pour tenter de comprendre le phénomène à partir de la
signification et du sens qu’il lui accorde. Analyser le phénomène ou le comprendre sont deux interfaces
importantes qui nous aident à mieux saisir les contours de ce phénomène complexe. En ce qui nous
concerne, nous pensons que cette vision qui essaye d’analyser ce phénomène et non le comprendre à
partir des représentations de l’acteur principal- en se limitant aux données statistiques et d’estimations via
des modèles préconçus n’aide pas à mettre au point des solutions contingentes en mesure de ramener
l’économie informelle au cadre institutionnel. L’économie informelle est un construit social plus que de
simples activités commerciales non reconnues.
A titre d’illustration, Le spécialiste de l’économie informelle, le Péruvien De Soto (2012), pense que la
problématique centrale réside dans le climat des affaires de ces pays qui ne facilite pas la création
d’entreprises formelles et n’utilisent pas le cadre légal et constitue un cout exorbitant pour créer une petite
entreprise. A cet effet, il donne l’exemple de l’Égypte les entrepreneurs doivent passer par 73 agences
officielles et passer par 347 lois ce qui explique donc, selon cet éminent spécialiste, le recours à l’informel.
En effet, le développement de l’entreprenariat est un facteur important dans l’éradication de l’économie
informelle mais il y’a lieu de s’interroger : Ces commerçants informels sont-ils aptes à se transformer en
entrepreneurs ou préfèrent-ils rester dans le commerce populaire qui est enracinée dans la culture de ces
sociétés ?
4. Les approches de lutte contre l’économie informelle
Les approches de lutte contre l’économie informelle dans les différents pays concernés par ce phénomène
sont d’ordre économique et politique. Le dilemme qui caractérise ces approches de lutte contre ce type de
commerce est de vouloir utiliser l’économie informelle comme moyen de maintien de la paix sociale et de
création de l’emploi informel d’une part, et de vouloir intégrer les commerçants informels dans l’économie
formelle d’autre part. Les différentes expériences en matière de lutte contre ce type d’économie considéré
comme informel découlent de la démarche d’analyse qui continue de considérer ce phénomène sous
l’angle purement économique.
Les solutions préconisées dans les différents pays concernés par ce phénomène n’arrivent pas à éradiquer
ces pratiques commerciales surtout que la stratégie formelle est contrecarrée par les stratégies individuelles
et collectives informelles puisque ces commerçants laissent libre cours à leur imagination « stratégique »
pour contourner ces « recettes formelles » que l’administration tente d’appliquer. A titre indicatif, les
dernières opérations de lutte contre l’économie par le gouvernement algérien depuis octobre 2012
n’arrivent pas éradiquer cette économie. Les acteurs de l’économie informelle innovent dans la recherche
de nouvelles formes d’organisation de leurs activités commerciales surtout en l’absence d’alternatives
réelles. L’une de ces nouvelles formes qu’ils développent actuellement consiste à utiliser leurs voitures
commerciales aux abords des routes pour aménager de petits espaces commerciaux. Les stratégies
informelles sont plus redoutables que les stratégies formelles des pouvoirs publics de lutte contre ces
formes de commerce informel.
1 L’acteur signifie le commerçant informel
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