!Communiqué de presse
20 juin 2016
Capital-investissement : classement 2016 de l’indice d’attractivité des pays
Les résultats de la 7e édition de l’Indice d’attractivité des pays pour le capital-risque et le capital-
investissement viennent de tomber. Les États-Unis occupent à nouveau la première place du
classement 2016 en offrant les conditions les plus attractives du monde aux investisseurs en
capital-risque et en capital-investissement. Le Royaume-Uni et le Canada se classent
respectivement en deuxième et troisième position et viennent compléter un podium 100 %
anglophone grâce à leurs résultats sur des indicateurs couvrant six éléments clés pertinents pour
les investisseurs de CR/CI. La#France#quant#à#elle#se#classe#en#21e#position.#
Les pays figurant dans le Top 10 sont Singapour (quatrième), Hong Kong (cinquième), l’Australie (sixième),
le Japon (septième), la Nouvelle-Zélande (huitième), l’Allemagne (neuvième) et la Suisse (10e). Quatre
régions distinctes sont représentées dans ce Top 10 : Amérique du Nord (deux), Europe de l’Ouest (deux),
Asie (trois) et Australasie (deux).
Une couverture mondiale élargie
Cette étude, qui a débuté en 2006 par une enquête pilote sur les pays européens, s’est considérablement
élargie au fil des ans et est devenue un outil de plus en plus utile pour les investisseurs internationaux.
L’indice d’attractivité des pays pour le CR/CI 2016 regroupe désormais 125 économies mondiales et permet
d’établir des comparaisons utiles. Cette année, cinq nouveaux pays ont été inclus : le Sri Lanka (57e), le
Qatar (68e), le Liban (79e), la Bolivie (101e) et l’Azerbaïdjan (104e) ; les données de chacun de ces pays ont
été collectées afin d’observer les tendances sur un et cinq ans.
Les pays sont analysés d’après des centaines de milliers de données relatives aux six éléments clés
permettant d’évaluer leur attractivité pour les investisseurs en CR/CI. Ces six éléments clés sont les suivants
:
1. L’activité économique, dont le PIB et les prévisions de croissance du PIB.
2. La profondeur des marchés de capitaux, dont les introductions en bourse et la sophistication des
marchés financiers.
3. La fiscalité, notamment les mesures incitatives pour les entrepreneurs et la souplesse des formalités.
4. La protection des investisseurs et la gouvernance d’entreprises, dont la protection juridique.
5. L’environnement social et humain, dont l’éducation, la règlementation du travail et les mesures
anticorruption.
6. La culture entrepreneuriale et les opportunités d’affaires, dont les indicateurs de l’innovation, la
recherche et développement, et la facilité à lancer, diriger et fermer une entreprise.
Si cet indice permet aux investisseurs d’identifier les meilleurs marchés émergents et d’évaluer les profils
risque/rendement dans le monde entier, il peut également aider les régulateurs locaux à instaurer ou revoir
des politiques en vue d’attirer davantage de capital-risque et de capital-investissement dans le futur.
Aussi américain que le capital-investissement
Les États-Unis se classent de nouveau en tête, servant ainsi d’indice de référence.
On notera, en particulier, la culture entrepreneuriale et les opportunités d’affaires qu’offrent les États-Unis
ainsi que la profondeur de leurs marchés de capitaux, ce qui leur permet d’occuper systématiquement le haut