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Dans des cas très spécifiques, nous désignons souvent l’individu comme
le cas de la forte dépréciation du Franc Guinéen qui préoccupe assez les
agents économiques.
Dans des situations pareilles, il faut dire que la forte dépréciation de
notre devise domestique qui n’est pas un crime, doit profiter à notre
économie.
Ce qui doit nous préoccuper, c’est son utilisation en notre faveur à
travers la politique de relance de la production nationale pour les
exportations.
Sans un secteur réel vivace, sans une économie compétitive, même avec
10 années de réserves cela ne peut constituer une solution optimale car
elles vont s’épuiser et très rapidement.
Il est fondamental de se préoccuper au préalable du financement de son
économie par des méthodes saines. Il est absolument nécessaire dès
maintenant de trouver de véritables politiques optimales endogènes de
développement. Cette perspective ne relève pas que de la politique
monétaire, mais du système économique dans son ensemble
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De nos jours, les économies se focalisent sur la guerre pour les parts de
marchés avec des monnaies faibles.
A titre d’exemple, nous avons la guerre commerciale que se livrent les
États-Unis et la Chine, la chine ayant au passage déprécié assez
fortement sa devise locale pour doper entre autre ses exportations,
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Nasser KEITA, Thèse de Doctorat en sciences économiques : Les mécanismes de Transmission de la
Politique Monétaire en République de Guinée, Publiée par les Presses académiques francophones
Décembre 2016, P 260