Détermination du type d’une réaction en chimie organique Le Bup n° 951
1. LES DÉFINITIONS DE L’IUPAC
On trouve ces définitions sur Internet dans le Goldbook en anglais :
http://goldbook.iupac.org/
Il a été traduit en français par Jean-Claude RICHER et édité par Tec & Doc. Voici quelques
extraits de : Compendium de terminologie chimique [1].
1.1. Équation d’une réaction chimique
« Représentation symbolique d’une réaction chimique dans laquelle on indique les
entités réagissantes sur la partie gauche et les entités produites sur la partie droite. Les
coefficients placés près des symboles et des formules des entités sont les valeurs abso-
lues des nombres stœchiométriques. On utilise divers symboles pour relier les réactifs et
les produits ; ils ont les significations suivantes : = pour une réaction stœchiométrique ;
pour une réaction qui globalement se déplace vers la droite ; pour une réaction qui
va dans les deux sens ; pour une réaction équilibrée. ».
Remarque :L’avant-dernier symbole caractérise deux réactions inverses dont les
vitesses ne sont pas égales alors que le dernier symbole caractérise les deux réactions à
l’état d’équilibre. Dans l’écriture des réactions chimiques ci-dessous ces conventions ne
sont pas toujours utilisées. En particulier, il faudrait utiliser plus souvent les doubles
flèches dans les mécanismes où les étapes sont élémentaires en vertu du principe de
réversibilité microscopique.
1.2. Réaction élémentaire
Réaction pour laquelle on n’a pas détecté (ou il n’est pas nécessaire de suggérer
l’existence) d’intermédiaire réactionnel pour décrire la réaction chimique au niveau molé -
culaire. On fait l’hypothèse qu’une réaction élémentaire se produit en une seule étape
réactionnelle et qu’elle se produit par un seul état de transition.
1.2.1. Réaction d’addition
« Réaction chimique entre deux ou trois entités moléculaires conduisant à un seul
produit réactionnel contenant tous les atomes de tous les réactifs, avec formation de deux
liaisons chimiques et réduction globale de la multiplicité des liaisons dans au moins un
des réactifs. Le processus inverse est une réaction d’élimination. L’addition peut se pro -
duire sur un seul site (addition α, 1/1/addition), sur deux sites adjacents (1/2/addition) ou
sur deux sites qui ne sont pas adjacents (1/3/- ou 1/4/additions, etc.). Par exemple :
(a) H++ Br –+ (CH3)2C=CH2(CH3)2CBr-CH31/2/addition.
(b) Br2+ CH2=CH-CH=CH2BrCH2-CH=CH-CH2Br (1/4/addition)
ou BrCH2CH(Br)-CH=CH2(1/2/addition).
Si le réactif ou la source des addends de l’addition ne sont pas spécifiés, on parle alors
d’une transformation d’addition. ».
U N I O N D E S P R O F E S S E U R S D E P H Y S I Q U E E T D E C H I M I E130