LIVRE BLANC L'éditique ou les systèmes de production de documents d'entreprise Réalisé par Jenny de Montaigne Analyste, le CXP En partenariat avec © 2009 CXP Page 1/8 Livre Blanc – Décembre 2009 L'éditique ou les systèmes de production de documents d'entreprise >>>>> © 2009 CXP Page 2/8 Livre Blanc – Décembre 2009 L'éditique ou les systèmes de production de documents d'entreprise Sommaire 1. Introduction 2. Définition 3. Les Enjeux 4. Les fonctions 5. Les acteurs et les offres 1 - Introduction Désignant, dans les années 90, les matériels et logiciels utilisés par les DSI pour concevoir, produire et distribuer les impressions en sortie des applications de gestion, le terme Editique s’est anobli. Sorti de son ghetto "informaticien", il recouvre aujourd’hui les plates-formes mises à la disposition des utilisateurs métier pour optimiser, améliorer la communication entre l’entreprise et ses clients à travers les documents qui leur sont transmis, aussi bien sous forme matérialisée que dématérialisée, et à vocation "transactionnelle", que marketing ou mixte. Le marché offre une vaste palette de "solutions", présentant des réponses aux besoins exprimés par les entreprises, tant en termes de souplesse et d’ergonomie, que de performance et de contrôle/ pilotage de la chaîne éditique. © 2009 CXP Page 3/8 Livre Blanc – Décembre 2009 L'éditique ou les systèmes de production de documents d'entreprise 2 - Définitions L’éditique se divise en deux grande catégories, selon la nature des documents d’entreprise considérés, elle-même fonction du type de message véhiculé : L’éditique de gestion concerne la transmission d’informations de gestion (états de comptes bancaires, factures, relevés de consommation…) ; les documents correspondant à ce type de message sont plutôt structurés, leur production est largement industrialisée (fabrication batch) ; il s’agit, typiquement, de relevés bancaires, ou relevés patrimoniaux, de factures de téléphones avec consommation détaillée, de bordereaux d’appels de cotisations, etc., L’éditique dite interactive vise à produire des documents contenant des contenus marketing et commerciaux (lancement de campagnes sur de nouvelles offres, sur les promotions, propositions diverses, tarifs, catalogues, etc.) ; les documents véhiculant ce type de message doivent être plus attractifs, plus liés aux activités de l’entreprise et plus personnalisés par rapport aux destinataires ; leur conception doit donc comporter plus d’interactions avec les applications métier de l’entreprise, plus de travail de création au départ, et leur cycle de vie est régi par de nombreuses interventions humaines et manuelles (sélectionner, modifier, mettre en valeur des parties des documents). L’éditique interactive a donné naissance à un 3e type, encore jeune : l’éditique unitaire, ou "à la demande", qui concerne la production de courriers unitaires, réalisés depuis un poste de travail. L’utilisateur final est en général en "front-office", en face à face physique avec un client dans une agence, ou dans un call-center. 3 - Les Enjeux Les objectifs de l’éditique sont relatifs à des enjeux métier, d’une part, mais aussi à la réduction de coûts : développer, améliorer, pérenniser une relation clients fructueuse, en optimisant la communication entre l’entreprise et ses clients, à travers la diffusion de documents pertinents, de qualité et personnalisés … … tout en limitant les coûts relatifs à la production et la diffusion de ces documents d’entreprise, car ils représentent un poste de dépense important, et qui tend à croître encore, avec l’augmentation des volumes documentaires transmis et l’élargissement des populations ciblées. Les bénéfices attendus des solutions d’éditique se déclinent à ces deux niveaux. © 2009 CXP L’enjeu plus qualitatif devient de plus en plus stratégique : les documents transmis aux clients sont à la fois vecteurs de l’image de l’entreprise et des leviers d’amélioration de la relation avec les clients. Leur qualité et la rapidité avec laquelle ils peuvent être produits et diffusés conditionnent donc la performance commerciale de l’entreprise. La maîtrise, voire la réduction des coûts relatifs aux documents, passe par le traitement des différents gisements d’économies à tous les stades de leur cycle de vie : leur création (gestion des modèles, des flux de données, etc.), leur gestion (stockage, modifications, consultation, etc.), leur production et leur diffusion (pour le circuit "courrier" : coûts de papier, d’impression, mise sous plis, affranchissement, etc.). Selon une étude publiée par Gartner, les étapes les plus critiques se trouvent en amont : la gestion des inputs pèserait 40 % des coûts totaux, contre 35 % pour la gestion et 25 % pour la production et la diffusion. Page 4/8 Livre Blanc – Décembre 2009 L'éditique ou les systèmes de production de documents d'entreprise 4 - Les fonctions L’éditique se décompose, en gros, en trois phases, explicitées dans le schéma ci-après. Figure 1 - Les grandes étapes de la production de documents d’entreprise Source le CXP, 2009 Ces étapes correspondent aux processus de base suivants : © 2009 CXP le design, en amont, commence avec la conception des modèles, des types de documents, les premiers éléments de mise en page des gabarits, l’établissement des règles métier applicables, l’agencement et placement des différents modules des pages (logos, pavés obligatoires, etc.) ; la gestion des flux de données qui vont être utilisées ou publiées au sein du futur document (il peut s’agir de flux de données éditables, de données d’identification clients, de données télétransmises par des partenaires, etc.) ; la composition dynamique, ou élaboration du document dans sa forme complète, c’est-à-dire intégration des flux de données et traitement final (enrichissement des données et mise en forme personnalisés) et assemblage, avec insertion des éléments de personnalisation (logos, signatures, images, fragments de textes) en respectant les règles de constitution de ces documents ; la production/distribution multi-canal, incluant la transformation des documents dans les formats cible prévus : commande d’impression de flux AFP, par exemple, pour les courriers, ou de présentation s’il s’agit d’envois électroniques (en PDF, HTML, XML, etc.) ; post-production : organisation (ou marquage) des contenus dans la perspective de l’automatisation des processus en aval de la création (l'assemblage des documents en premier lieu) ; collecte des informations de contrôle/pilotage provenant des principaux systèmes de données, routage vers les destinations finales ; stockage et archivage : de proximité (durée de stockage courte, pour consultation, exploitant les index insérés pendant les phases amont), ou/et archivage longue durée (optique stockage et probant), pilotage : de manière transverse à tous ces processus, de la création à la diffusion, monitoring des opérations, suivis, prélèvements pour contrôles, workflows de gestion des flux, etc. Page 5/8 Livre Blanc – Décembre 2009 L'éditique ou les systèmes de production de documents d'entreprise 5 - Les acteurs et les offres Sur le marché de l’offre de solutions d’éditique, quelques dizaines d’acteurs revendiquent des ambitions sur le secteur. Mais, pour nombre d’entre eux, avec des offres positionnées sur les segments périphériques du domaine de la gestion de documents d’entreprise, comme la numérisation et les systèmes d’impression. Si l’on s’entient au champ de la conception, de la composition et de la production de documents, la population est ramenée à une douzaine. La typologie "industrielle" du marché est marquée par un mouvement de concentration assez soutenu. Après une première vague de rachats, il y a plusieurs années (XMPI par Xerox, Group1 par Pitney Bowes…), une deuxième vague s’est enclenchée en 2007, avec l’entrée de Doc@Post/La Poste dans le capital de Sefas Innovation, et l’absorption d’Exstream par HP. e Une 3 vague de consolidation s’opère, sous-tendue par les convergences fonctionnelles rapprochant l’éditique de l’archivage et de la gestion de contenus d’entreprise. Elle s’explique par la place très importante que prend la brique "conception et distribution de documents" au sein du SI, aux côtés de l’infrastructure de gestion de contenus d’entreprise. Le rachat de l’australien Tower Software (spécialiste de l’archivage probant) par HP, présenté comme une volonté d’extension de l’offre en matière de gouvernance des contenus, alias "content governance" en anglais), concrétise parfaitement cette tendance. De même que l’acquisition, par le géant de la gestion de contenus EMC, de Document Sciences, un spécialiste de l’éditique interactive. S’agissant des plateformes d’éditique elles-même, on discerne une "hiérarchie" de générations, avec des produits conçus il y a une dizaine d’années (Dialogue d’Extream, récemment repris par HP, Doc1 de Group 1 repris par Pitney Bowes…), voire plus (Papyrus, CSF…) et des produits de conception plus récente, comme par exemple Eloquence lancée par Cincom System en 2007. On trouve, en gros, deux grandes catégories d’offres. La première regroupe celles permettant de définir des référentiels de modules (ou d’objets), que l’on peut gérer, ré-utiliser, maintenir, faire évoluer quand une règle métier ou une charte évolue. Quelques exemples : Dialogue d’Exstream (devenu HP Exstream), BDoc Suite de Business Document, Open Print de Sefas, ou encore KSL (orienté PME). La deuxième catégorie regroupe les plateformes dont le fonctionnement repose sur des listes de documents (Persuasion de StreamServe, par exemple). Certains produits relèvent d’approches particulières, comme BDOC Suite de Business Document qui fonctionne avec des documents hybrides et dont le point de départ est le document bureautique. Cette approche est adaptée aux courriers orientés essentiellement CRM, elle repose sur des capacités fortes de personnalisation, et donc sur l’ergonomie proposée au niveau du poste de travail. CRITÈRES FONCTIONNELS ET TECHNIQUES Capacité d'accepter de multiples formats en entrée Support des logiciels de création de documents bureautiques (Office, Adobe…) Ergonomie, souplesse de l'interface de conception Capacité à créer et gérer des objets graphiques complexes Capacité pour les utiisateurs finals de gérer (modifier) les templates de création A l’arrivée, les offres présentent, en termes fonctionnels, des centres de gravité plus ou moins marqués, comme le pilotage de la production (Sefas Innovation, StreamServe), ou la diffusion multicanal (Esker). Le tableau ci-contre présente de manière synthétique des critères pouvant servir à positionner ou caractériser les différentes offres d’éditique. © 2009 CXP Puissance/robustesse du moteur de composition Richesse de formats de sortie Gestion des flux/distribution/Pilotage des impressions Fonctionnalités post-production (regroupements, tris…) Archivage des documents, Consultation Page 6/8 Livre Blanc – Décembre 2009 L'éditique ou les systèmes de production de documents d'entreprise FedISA 55, avenue Victor Hugo 75116 PARIS Tél/Fax : 01 44 17 91 45 Contact : Sylvine Guyard (Responsable Marketing et Communication) [email protected] La société FedISA France (Fédération pour l’ILM, le Stockage et l’Archivage) est la première association qui regroupe à la fois : des groupes d’utilisateurs, des intégrateurs, des experts techniques et juridiques, des fournisseurs de technologies, matériels et logiciels. FedISA France a pour mission de fournir les bonnes informations et des méthodes efficaces pour bien aborder et gérer un projet de dématérialisation et/ou d’archivage électronique, au travers d’avis d’experts et de retours d’expériences. Un constat Compte tenu de l’évolution des volumes d’information numérique créés et échangés de façon électronique, le thème du stockage, de l’archivage électronique et de la gestion de l’information numérique devient un sujet pressant pour les organisations tant publiques que privées. Au-delà de la simple technique il est indispensable de considérer les aspects juridiques, réglementaires, organisationnels ou normatifs. De ce constat est née en 2005 FedISA France. Son objectif FedISA France a des objectifs précis : © 2009 CXP sensibiliser les responsables aux nouvelles technologies et aux obligations correspondantes, informer les utilisateurs sur les évolutions technologiques, normatives, organisationnelles, juridiques et réglementaires, aider les responsables de projet à justifier leurs dossiers, former à ces nouvelles disciplines et plus globalement aux postes de responsable de la dématérialisation, Archiving Manager (Records Manager), participer à la mise en place de "certifications", de référencements et de référentiels relatifs à : o des nouveaux services tiers, o des outils matériels et logiciels, voire des nouveaux supports physiques, entretenir des liens avec d’autres organismes nationaux ou internationaux du domaine et représenter l’Industrie et les utilisateurs auprès des pouvoirs publics et de ces différents organismes. C’est ainsi que des travaux sont en cours avec l’AFNOR (association française pour la normalisation), la DAF (Direction des Archives de France), la DGME (Direction Générale pour la Modernisation de l’Etat) et l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information). Les moyens mis en œuvre Les membres Les moyens mis en œuvre pour une organisation active : Des fournisseurs de technologies et autres services tels les constructeurs, intégrateurs, éditeurs de logiciels : HP, IBM, HDS, CA, STS Group, Netapp, Group Stordata, Beemo, Hapsis, EMC, Keynectis, Seal Web, Symantec, Sun, Reactis,… Les commissions Les manifestations : o Les petits-déjeuners, o Le congrès FedISA France, o Les Demat Awards, o Les événements (Salons, Forums, Conférences) auxquels participe FedISA France. La formation Les publications o Livres blancs o Les guides pratiques o Les dossiers FedISA France o Autres ouvrages : les articles dans la presse spécialisée,… Page 7/8 Des experts techniques et juridiques : Cabinet Bensoussan, Hénon Conseil Vaughan Avocats, Des entreprises publiques et privées : Chambre des Notaires de Paris, Imprimerie Nationale, France Télécom, Inforsud, La Poste, LFB, Optrium, Orange, Sanofi, Sictiam, Thalès, Ministère de l’Economie et des Finances, Arkea, … Livre Blanc – Décembre 2009 L'éditique ou les systèmes de production de documents d'entreprise Le CXP, Centre d’eXpertise des Progiciels* vous aide à choisir vos progiciels et vos solutions informatiques Le CXP, une structure unique en Europe Créé en 1973 sous l’impulsion du Ministère de l’Industrie, par des utilisateurs de grands groupes : Air France, Anotec, Bred, BSN (aujourd’hui Danone), EDF, la RATP et la Société Générale, le CXP sensibilise alors la profession informatique sur l’intérêt du nouveau concept de « package logiciel » et fournit la première méthode de choix d’un produit logiciel. Dédié à l'expertise des progiciels et de leur environnement technologique, le CXP représente une structure originale, unique en Europe. Les valeurs du CXP Le souci de l'objectivité et la fiabilité des informations publiées, Une approche pragmatique des besoins des clients : le CXP a été créé par des utilisateurs pour des utilisateurs, La garantie d'une complète et véritable indépendance fondée sur le principe déontologique d'objectivité vis-à-vis des fournisseurs. Les services CXP : de l’information au conseil Des experts renommés Les analystes du CXP bénéficient de plusieurs années d’expérience métier et informatique. LA VEILLE Des bases de données uniques en Europe (6 600 progiciels, 2 300 éditeurs, 1 300 prestataires). Ils ont mis en place une méthodologie unique et éprouvée pour évaluer les progiciels. Un décryptage et une analyse de l’actualité du logiciel d’entreprise. Les études du CXP sont une référence dans le domaine IT et servent de sources à de nombreuses publications spécialisées. De nombreux événements : Forum CXP, webconférences, petits déjeuners, participation à des salons. Ils sont en contact permanent et privilégié avec l’ensemble des acteurs du marché des progiciels : rendez-vous individuels d’expertise, salons, conférences, séminaires. LES ETUDES Des outils d’aide au choix de progiciel : le Service Expert (à découvrir dans ce document). Véritables experts, ils animent également des blogs, des conférences dans des salons professionnels et assurent des cours dans des écoles d'ingénieurs. LES MISSIONS DE CONSEIL Rédaction de cahier des charges, consultation des éditeurs, sélection de progiciel, négociation commerciale, assistance à maitrise d’ouvrage. ●●● La vocation du CXP : aider l'utilisateur final à faire le meilleur choix de ses outils progiciels . le CXP - 13, rue Lesueur - 75116 Paris - Tél. : +33 1 53 05 05 53 - www.cxp.fr © 2009 CXP Page 8/8 Livre Blanc – Décembre 2009