II) Technique d’écoute et théorie du Jazz
1) Reconnaissances Esthétiques
1.1) New-Orleans (1917 - 1930)
a) Métissage culturel énorme très fertile pour l’avènement du Jazz.
b) Vie des esclaves
les esclaves et anciens esclaves se réunissent dans les terrains vagues pour faire de la
musique (d’où l’expression « faire la bamboula »).
Quartier de la nouvelle orléans : Congo Square: esclaves (avant la guerre de
Sécession) et anciens esclaves (après la guerre) se réunissent pour chanter et danser
le dimanche. Comme ils n’ont pas de moyens, ils se fabriquent leurs instruments,
notamment à base de Bambou.
Congo Square la semaine servait de marché aux esclaves avant la guerre de
sécession.
Pratique musicale dense.
!! à la Nouvelle Orléans, les esclaves avaient le droit de se réunir le dimanche !!
—> terreau fertile pour la naissance du jazz.
c) Dans les années 1880, le quartier Storyville nait à la Nouvelle Orléans.
—> haut lieu de divertissements dans les bordels, les tripots mais aussi dans la rue.
Très nombreux Brass Bands : musiciens itinérants qui jouent des cuivres et des
percussions, souvent fonctionnelle, pour les mariages et les enterrements.
—> encourage les musiciens noirs
d) 1917 naissance officielle du Jazz
Premier enregistrement de Jazz blanc (seuls les blancs ont accès à l’enregistrement)
par l’Original Dixieland Jazz Band (ODJB)
« Dixieland Jass (SIC) band One Step »
écoute de « Jazz me blues »
très linéaire, se répète beaucoup, influence des Brass band. cuivres, clarinette.
(enregistrement cramé, caractéristique des enregistrements New Orleans)
Les premiers enregistrements sont sur rouleaux de cire.
La Nouvelle Orléans devient un port militaire, Storyville est fermé. Le style New Orleans
va s’expatrier dans des grands centres urbains tels que Chicago et New-York.
Les instruments phares sont la clarinette (cl) et le cornet (ct)