5°) Calcul de volumes.
Déf 7: unité de volume.
L'espace étant muni d'un repère orthogonal (O ;
→
i ;
→
j ;
→
k) , on appelle unité
de volume et on note u.v. ,le volume du parallélépipède OADBCEFG
tel que
→
OA =
→
i,
→
OB =
→
j,
→
OC =
→
k.
Th 9 (admis) :
L'espace étant muni d'un repère orthogonal (O ;
→
i ;
→
j ;
→
k) , soit a et b deux réels tels que a
≤ b et S un solide
compris entre deux plans P(a) et P(b) parallèles d'équations respectives z = a et z = b.
Soit P(t) le plan perpendiculaire à l'axe (Oz) d'équation z = t, et S(t) l'aire de la section du solide S par le plan P(t).
Si la fonction t
→ S(t) est continue sur l'intervalle [a; b], alors le volume V du solide , en u.v. est donné par
V = ⌡
⌠ab S(t) dt.
Th 10 : L'espace étant muni d'un repère orthonormal (O ;
→
i ;
→
j ;
→
k) , soit a et b deux réels tels que a
≤ b.
Soit f une fonction continue et positive sur [a; b], et C sa courbe représentative dans le repère (O ;
→
i ;
→
j ).
On note D le domaine limité par C, l'axe (O ;
→
i) et les droites d'équations x = a et x = b.
Alors le volume V du solide de révolution engendré par la rotation de D autour de l'axe (O ;
→
i) est
V = ππ ⌡
⌠ab ( f (t) )² dt u.v.
6°) Cinématique.
Prop 6 : Soit un mobile M en mouvement sur une droite D munie d'un repère (O ;
→
i).
Soit les fonctions X : t
→ X (t) et V t
→ X ' (t) = dX(t)
dt qui représentent respectivement l'équation du
mouvement et la vitesse du mobile M.
La vitesse moyenne du mobile entre les instants t1 et t2 (t1 < t2 ) est le réel: 1
t2 – t1 ⌡
⌠t1
t2 V(t) dt.
ex : un mobile se déplace sur une droite, sa vitesse est donnée pour t
0 par V(t) = -5 t + 10.
Calculer sa vitesse moyenne entre les instants 1 et 5.
v1-5 = 1
5 – 1 ⌡
⌠15 (- 5 t + 10) dt = 1
4
– 5
2 t ² + 10 t 5
1 = 1
4 [ ( - 125
2 + 50) – (- 5
2 + 10)] = – 5
on peut vérifier : sa position est donnée par une primitive de V : X = - 5
2 t ² + 10 t.
X(1) = 15
2 et X(5) = - 25
2 ; l'écart des positions est -40
2 = - 20 pour un écart de temps de 4 s; la vitesse moyenne est bien - 5
RESTITUTION ORGANISEE DE CONNAISSANCES
Pré-requis : " Soit f et g deux fonctions définies et continues sur un intervalle I de IR.
Soit a et b deux réels appartenant à I tels que a
b.
Si pour tout x de [a; b], f (x)
0 , alors ⌡
⌠ab f (x) d x
0. "
1. questions de cours.
a) Soit f et g deux fonctions définies et continues sur un intervalle I de IR.
Soit a et b deux réels appartenant à I tels que a
b.
Démontrer les propriétés suivantes :
(P1) :
x
[a ; b], f (x)
g (x) ⇒ ⌡
⌠ab f (x) d x
⌡
⌠ab g (x) d x.
(P2) : si m et M sont deux réels tels que pour tout x de [a ; b] , m
f (x)
M ,
alors m (b – a)
⌡
⌠ab f (x) d x
M (b – a) .
b) Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle I de IR, soit a et b deux réels appartenant à I.
Démontrer la propriété suivante :
(P3) : si M est un réel strictement positif tel que pour tout x de I
f (x)
M , alors ⌡
⌠ab f (x) d x
M
b – a
.
2. Application : Démontrer que : pour tout réel x et tout réel y,
sin(x) – sin(y)
x – y
.
Réponse : on va utiliser la propriété (P3) avec f (t) = cos t.
⌡
⌠yx cos t dt = [ ]
sin t x
y = sin x – sin y.
pour tout réel t, – 1
cos t
1 donc
cos t
1.
Donc d'après la propriété (P3) ⌡
⌠yx cos t dt
1
x – y
donc
sin x – sin y
x – y
.
x
o
A
B
C
D
EF
G
O