
Préambule
Préambule
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AP-HP / Août 2014
Ce référentiel constitue le résultat de réflexions menées au sein du groupe de
travail Sein Gynécologie de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)
auquel a participé l’ensemble des services et des centres experts impliqués
dans la prise en charge des cancers du sein.
Les propositions thérapeutiques qui découlent de cette réflexion servent de
supports aux avis émis en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).
Chaque utilisation se fera sous la responsabilité des médecins prescripteurs
dans le respect des principes déontologiques d’indépendance et d’exercice
personnel de la médecine conformément à l’article 64 du code de déonto-
logie médicale. Ce référentiel vise à définir la prise en charge des patientes
présentant un cancer du sein, sans revenir sur les différentes techniques, qui
sont considérées comme acquises et maitrisées par l’ensemble des acteurs
de soin.
Ce référentiel a été élaboré sur la base de l’expertise des membres du groupe
de travail, en l’état des connaissances scientifiques en 2014, des recomman-
dations professionnelles de la Société française de sénologie et de pathologie
mammaire (SFSPM) et de l’Institut National du Cancer (INCa), des recomman-
dations pour la pratique clinique de Nice - Saint-Paul de Vence ainsi que des
référentiels internationaux (NCCN…).
Son application en pratique quotidienne peut être remise en cause si les
données mises à disposition évoluent avant l’actualisation de ce référentiel. Il
revient dans ce cas aux professionnels de santé de déterminer et de décider,
sous leur responsabilité, de l’alternative thérapeutique, conformément à la
circulaire du 22 février 2005 relative à l’organisation des soins en cancérolo-
gie : « lorsque le praticien propose au patient de ne pas appliquer l’avis de la
RCP mais de recourir à un autre traitement, il doit pouvoir le justifier et il est
nécessaire de le mentionner dans le dossier ».
Dans le cadre de la mise à jour de ce référentiel, il appartient aux membres de
la RCP d’apporter toute mise au point ou correction permettant de dispenser
le traitement de référence aux patientes et de les informer des bénéfices et
des risques potentiels comme le stipule l’article 64 (article r.4127-64 du code
de la santé publique) : «Lorsque plusieurs médecins collaborent à l’examen ou
au traitement d’un malade, ils doivent se tenir mutuellement informés ; chacun
des praticiens assume ses responsabilités personnelles et veille à l’informa-
tion du malade. Chacun des médecins peut librement refuser de prêter son
concours, ou le retirer, à condition de ne pas nuire au malade et d’en avertir
ses confrères ».