physiologie L'hypophyse petite glande pendue au plancher du troisième ventricule par une tige étroite, la tige pituitaire, et logée dans la selle turcique creusée sur le corps du sphénoïde. Son poids est de 0,60 g, sa taille celle d'un pois. L’hypophyse Elle est constituée de trois parties, dont les fonctions sont totalement différentes: le lobe antérieur, le lobe intermédiaire, et le lobe postérieur. Anté hypophyse: sécrétion de très nombreuses hormones physiologie Généralités: les différents axes hypothalamus hypophyse TRH Prolactine TSH CRF GnRH GRH ACTH FSH LH GH Ovaires testicules Diffus: Cœur Os Foie… Glande Thy- surrénales Organes cibles mammaire roide L'hormone de croissance: GH (Grow Hormon) hormone somatotrope: - développement harmonieux du corps humain - responsable de la taille du sujet: action au niveau des cartilages de conjugaison Elle a des fonctions métaboliques : • sur les protides: action d'anabolisme et de synthèse • sur les glucides: action hyperglycémiante • sur les lipides: mobilise les réserves lipidiques et favorise leur utilisation pour la synthèse des protides. 1 physiologie Les stimulines antéhypophysaires • La cortico-stimuline ou A.C.T.H. : - stimule les zones fasciculée et réticulée de la corticosurrénale => cortisol et androgènes - pas d'action de l'A.C.T.H. sur la sécrétion d'aldostérone • La thyréostimuline ou hormone thyréotrope ou T.S.H - augmente le poids et la vascularisation de la thyroïde - stimule les cellules folliculaires et toutes les étapes de la synthèse des hormones thyroïdiennes physiologie physiologie • les gonadostimulines ** la F.S.H. : - chez la femelle: provoque la maturation des follicules mais ne peut déclencher l'ovulation ( qui nécessite la L.H. ) - chez le mâle: stimule la spermatogenèse ** la L.H. : - chez la femelle: provoque l'ovulation, la formation du corps jaune et la sécrétion d'oestrogènes et de progestérone ; - chez le mâle: stimule le fonctionnement des cellules de Leydig => testostérone physiologie La posthypophyse (ou lobe postérieur) => sécrétion ADH -elle provoque une vasoconstriction -elle a une action antidiurétique • la prolactine: ** double action sur les glandes mammaires -effet mammotrope ( croissance des glandes mammaires en synergie avec les oestrogènes et la progestérone) ** réabsorption rénale de l'eau qu'elle tend à augmenter ** sécrétion sous la dépendance de la pression osmotique du sang artériel = teneur en eau et en électrolytes du sang ** augmentation de pression osmotique = sécrétion - effet lactogénique (montée laiteuse et entretien de la lactation après l'accouchement) physiologie L'ocytocine - contraction des fibres musculaires lisses et notamment celles de l'utérus: un rôle fondamental dans l'accouchement - intervient également, en association avec la prolactine, dans le déclenchement de la lactation - Une ocytocine de synthèse = syntocinon®, utilisation +++ en obstétrique ** toute diminution du volume sanguin circulant (hypovolémie par déshydratation ou hémorragie) = sécrétion Pathologie hypophysaire • Commande hypothalamo hypophysaire: ** lésions possibles: 1- destruction: traumatisme cérébral, tumeurs cérébrales, radiothérapie, maladies infiltratives => Insuffisance antéhypohysaire partielle ou totale 2- tumeurs ou adénomes: Þ est il sécrétant ou non ? (1 ou plusieurs lignées concernées) Þ est il responsable d’un syndrome tumoral ? témoigne d’une volumineuse lésion, altérations du champ visuel par compression des voies optiques + céphalées frontales 2 Pathologie hypophysaire Pathologie hypophysaire • Examens biologiques Þ Évaluation basale de la sécrétion hormonale Þ Tests dynamiques: « une règle » => les adénomes hypophysaires ne sont ni freinables ni stimulables ( = tumeurs autonomes), SAUF la maladie de Cushing (ou adénome corticotrope) • Examens d’imagerie: ** IRM hypophysaire avec injection de gadolinium ** consultation ophtalmologique et champ visuel ** TDM seulement si CI IRM ** radiographie de la selle turcique dépassée Acromégalie Syndromes d’hypersécrétion hypophysaire -Acromégalie -Syndrome de cushing -Prolactinomes -Adénomes thyréotropes -Adénomes non fonctionnels et gonadotropes Acromégalie - Hypersécrétion d'hormone de croissance (GH) - Maladie rare: 40 cas / million d’habitants - Diminution de l’espérance de vie de 10 ans environ Physiopathologie La sécrétion de GH: - s'effectue par les cellules somatotropes de l'anté-hypophyse - est influencée par le niveau glycémique, diminuant en hyperglycémie et augmentant en hypoglycémie - est freinée par la somatostatine Acromégalie Le syndrome dysmorphique : évolution lente, souvent inaperçue : .. faciès bestial avec front bas, traits saillants, lèvres épaisses .. développement important du maxillaire inférieur .. perte de l'articulé dentaire, macroglossie .. doigts larges, boudinés .. pieds élargis, avec nécessité de changements de pointure .. cyphose dorsale avec saillie du sternum en avant .. splénomégalie, hépatomégalie, cardiomégalie .. hypertrophie laryngée (voix rugueuse). 3 Acromégalie Acromégalie Les manifestations cardio-vasculaires - HTA souvent importante (25%) - Cardiomégalie et insuffisance cardiaque - Insuffisance coronarienne - Ces complications mettent parfois en jeu le pronostic vital +++ Sur le plan métabolique - fréquence du diabète, le plus souvent noninsulinodépendant - insulinorésistance au prorata des taux circulants de GH Autres troubles - Asthénie - Syndrome du canal carpien - Lombalgies, sciatalgies, ostéoporose - Lithiases rénales (par hypercalciurie) - Cancer du colon plus fréquents Formes symptomatiques suivant l'âge: chez l'enfant ou l'adolescent: acromégalo-gigantisme du fait de l'absence de fusion des épiphyses Acromégalie • Diagnostic Þ Mise en évidence de l’hypersécrétion de GH ** peu de valeur du taux de la GH en base ** absence de freination de la GH lors de l’épreuve d’HGPO ( positif si GH < 1µg/l) ** élévation du taux d’IGF1 (production hépatique sous l’influence de la GH) Acromégalie TRAITEMENT Les objectifs - stopper la progression tumorale et améliorer les signes cliniques - normaliser les valeurs de GH (<5µg/l), normaliser les tests dynamiques - normaliser les valeurs d'IGF-1 Les moyens - méthodes chirurgicales : ** ablation de la tumeur par voie trans sphénoidale - méthodes médicales: ** analogues de la somatostatine administrée par voie sous-cutanée:1 inj / mois ** radiothérapie conventionnelle ** radiochirurgie => insuffisance anté-hypophysaire secondaire 5 à 15 ans plus tard. Acromégalie Maladie de Cushing • sécrétion excessive d’ACTH par les cellules corticotropes hypophysaires Þ l’ACTH stimule les surrénales et surtout la production de cortisol ACTH RENINE Zone réticulée Androgènes DHA et Δ 4 androstènédione Zone fasciculée glucocorticoides Cortisol Zone glomérulée mineralocorticoides Aldostérone (régulation par le système rénineangiotensine) **pilosité ambosexuelle, (présente dans les deux sexes: axillaire et pubienne) **néo glucogénèse (reconstitution du glucose à partir des acides aminés) ** conservation du sel ** répartition de l’eau ** régulation de l’eau et du sel dans l’organisme réabsorption hydrosodée au niveau du rein, augmentation de la kaliurèse 4 Maladie de Cushing Maladie de Cushing Clinique: ** obésité facio tronculaire avec amyotrophie des membres ** fragilité cutanée, ecchymoses faciles, vergetures pourpres ** HTA ** trouble de la tolérance glucidique voire diabète authentique ** ostéoporose ** troubles psychiatriques ** signes d’hyperandrogénie: acnée, troubles des règles, hirsutisme Maladie de cushing • Biologie ** signes indirects: polyglobulie et polynucléose, intolérance au glucose voire diabète ** signes directs Þ En base: ↑ CLU/ 24h, ↑ cortisol et ACTH, rupture du cycle nycthéméral Þ épreuve de stimulation: l’adénome corticotrope est le seul adénome qui soit stimulable ( inj CRF => ↑ ACTH) et freinable ( administration de Déxamethasone = corticoide de synthèse => ↓ ACTH) • Imagerie ** le plus souvent micro adénome, parfois non visualisé ** interet du cathétérisme des sinus pétreux • Traitement = chirurgical uniquement hyperprolactinémie • Autres causes très fréquentes d’hyperprolactinémie: - Grossesse - Hypothyroidie - Médicaments: ** anti émétisants (Primpéran®) ** oestrogènes ( pilule) ** anti psychotiques (neuroleptiques +++) - Insuffisance rénale Prolactinomes • - Effets biologiques: stimule la sécrétion de deux enzymes clés dans la fabrication du lait: la lactose synthétase et l’α lactalbumine inhibition de la sécrétion de FSH/LH => aménorrhée chez les femmes allaitantes • Prolactinomes = le plus fréquent ** chez la femme: syndrome aménorrhée galactorrhée ( écoulement lactescent par le mamelon bilatéral et multipore) ** chez l’homme: impuissance et gynécomastie avec galactorrhée ** traitement: agonistes dopaminergiques: bromocriptine (Parlodel ®), administration le soir à doses progressives; quinagolide ( Norprolac®) ou cabergoline (dostinex ®) parfois chirurgical Adénomes thyréotropes Adénomes gonadotropes et non fonctionnels • Adénomes thyréotropes ** rare seulement 1% de la totalité des adénomes ** clinique: hyperT avec goitre diffus sans signe oculaire ** biologie: ↑ TSH et T4 et T3 • Adénomes gonadotropes et non fonctionnels **développés aux dépends des cellules sécrétant la FSH et la LH // cellules non sécrétantes (sous unité alpha) ** clinique: pauvre // signes d’hypogonadisme possible dans les deux sexes // Sd tumoral car volumineuses tumeurs ** biologie: ↑ FSH, LH et sous unité α ** traitement: chirurgical ou radiothérapie 5 Insuffisance anté hypophysaire I. Definition - Défaut sécrétoire de tout ou d’une partie de l'anté-hypophyse - révélation clinique très progressive - pronostic lié à l'importance des déficits, à l'étiologie II. Etude clinique: Insuffisance anté-hypophysaire globale de l'adulte 1. Aspect général évocateur - faciès pâle - peau fine et sèche - hypopilosité visage, creux axillaires, régions sexuelles - cheveux fins, cassants - sujet asthénique et frileux - chez l'homme, changement de la voix, faible, à tonalité féminine Insuffisance anté hypophysaire 4- le déficit corticotrope s'accompagne: ** d'une asthénie et d'une hypotension orthostatique ** pas de mélanodermie ni d'amaigrissement ** pas de choc cardio-vasculaire du fait de l'intégrité du système rénine- angiotensine. 5- Chez l'adulte, le déficit somatototrope qui est fréquent passe souvent inaperçu ( altération de la qualité de vie) Insuffisance anté hypophysaire III. Etude biologique La biologie s'attachera à préciser trois critères communs • un déficit hormonal périphérique • l'intégrité de la glande périphérique, au cours de tests de stimulation • le déficit des hormones hypophysaires Insuffisance anté hypophysaire 2- le déficit gonadotrope est précoce et constant avec: ** chez l'homme impuissance, baisse de la libido, atrophie testiculaire ** chez la femme aménorrhée sans bouffées de chaleur, frigidité, sécheresse des muqueuses et atrophie des seins 3- le déficit thyréotrope survient plus tardivement: pas de goitre, sujet ralenti et frileux Insuffisance anté hypophysaire 6.Signes généraux: - anémie modérée - hypoglycémie fréquente 7. L'évolution non traitée, se fait vers : - la survenue d'hypoglycémies graves - l'insuffisance surrénale aigüe et le coma Formes cliniques : Chez l'enfant - nanisme hypophysaire de type harmonieux - cassure de la courbe de croissance dès 1 an - fonctions supérieures habituellement normales - diagnostic parfois plus tardif à l'adolescence devant un impubérisme Insuffisance anté hypophysaire 1. Le déficit gonadique Les hormones périphériques sont diminuées: - Testostérone totale et Testostérone libre abaissées - Oestradiol et progestérone abaissées, - LH, FSH diminuées Þ Le test LHRH précise le niveau de la lésion ** En cas de lésion hypothalamique: stimulation LH, FSH ** en cas de lésion hypophysaire: pas de réponse 6 Insuffisance anté hypophysaire 2. Le déficit thyroidien - diminution des hormones périphériques T3 et T4 - baisse de la courbe de fixation de l'iode - TSH abaissée => Le Test TRH indique: - en cas de non réponse: une origine hypophysaire - en cas de réponse: une origine hypothalamique Insuffisance anté hypophysaire IV. Traitement - étiologique: ablation d'une tumeur, traitement général d'une maladie inflammatoire, infectieuse - Symptomatique: correction des déficits hormonaux Avant tout les secteurs vitaux corticotrope et thyroidien - au niveau corticotrope: hydrocortisone (20-30mg/j) ** à la différence de l'insuffisance surrénale périphérique, il n'y a pas de nécessité d'un traitement minéralo-corticoide. ** en cas d'insuffisance partielle, un traitement est proposé qu'en cas de stress. - l'adaptation du traitement à visée thyroidienne s'effectue sur les taux de T4 et non pas sur la valeur de TSH Post hypophyse • Physiologie ** role = économiser l’eau en sécrétant l’ADH ou hormone anti duirétique • Régulation de la sécrétion ** osmorégulation ( « reflet de la concentration sanguine ») relation linéaire entre l’osmolalité plasmatique et la concentration d’ADH ** barorégulation: liée la pression artérielle ** autres mécanismes: ° nausées, vomissements, hypoglycémie ° stress et douleur Insuffisance anté hypophysaire 3. Le déficit corticotrope - Cortisol, CLU abaissés, ACTH et ßLPH sont basses - Le test CRF précise le niveau d'atteinte avec non-réponse d'ACTH en cas d'origine hypophysaire - La métopirone ( inhibiteur de la synthèse du cortisol= levée du rétrocontrole du cortisol sur l’ACTH) permet d'explorer l'ensemble de l'axe corticotrope Insuffisance anté hypophysaire - Le secteur gonadotrope: ** chez la femme, estrogènes naturels et progestérone Estraderm TTS, Estrogel et Utrogestan Estrofem ** chez l'homme, androgènes retard (Androtardyl IM) - Le secteur somatotrope ** Les déficits en GH chez l'enfant, ainsi que certains syndromes de petite taille bénéficient de traitements avec de la GH humaine recombinante. ** Chez l’adulte, le traitement n’est pas remboursé (sauf cas particuliers) Post hypophyse • Effets physiologiques ** essentiellement rénaux +++ ** apports hydriques quotidiens: 2,5 litres /24H ** filtration rénale quotidienne: - 180 litres /24H - Réaborption passive et obligatoire = 85 à 90% - Sous la dépendance de l’ADH = 10 à 15% Þ ↑ ADH = conservation de l’eau du corps Þ ↓ ADH = élimination de l’eau du corps • En pathologie ** insuffisance en ADH = diabète insipide ** Excès d’ADH = syndrome de Schwartz-Bartter 7 Diabète insipide Diabète insipide • Signes cliniques - Syndrome polyuro polydipsique - Polyurie: importante et permanente (6 à 8 litres/24H) // densité comparable à l’eau - Polydipsie: secondaire à la polyurie, soif impérieure, insatiable, diurne et nocturne • Epreuve de restriction hydrique ** technique: - En milieu hospitalier +++ - Surveillance clinique stricte: poids, température, diurèse et TA - Mesure sur quelques heures: densité urinaire, osmolalité plasmatique et ADH plasmatique • Signes biologiques - Aucun examen de pratique courante n’a d’intérêt pour affirmer le diagnostic - Diagnostic = épreuve de restriction hydrique négative et test diagnostic par administration d’ADH Diabète insipide • Administration d’ADH ** arginine-vasopressine ( DDAVP ou minirin®): PO, IV ou inhalation Þ Distinction entre: ° diabète insipide vrai par déficit en ADH: le rein est indemne et concentre les urines après administration °diabète néphrogénique: résistance rénale à l’ADH donc pas de concentration des urines après administration • Diagnostics différentiels ** potomanie = maladie psychiatrique avec besoin incoercible d’absorber des boissons alors que la post hypophyse est indemne ( polyurie secondaire) ** polydipsie primaire = anomalie du centre de la soif qui déclenche l’envie de boire pour des osmolalités plasmatiques plus basses que la normale Diabète insipide • Traitement ** desmopressine ou DDAVP (minirin®) - Analogue synthétique de l’ADH mais aux effets antidiurétiques 1000 fois supérieurs et sans effet hypertenseur - Administration: voie orale et nasale +++, voie IV réservée aux formes aigues neuro chirurgicales et aux tests dynamiques - Posologies variables d’un sujet à l’autre mais à peu près stable pour un meme individu ** résultats - Epreuve positive : pas de perte de poids, augmentation de la densité urinaire et diminution de la diurèse, augmentation de l’ADH - Epreuve négative: perte de poids sans « verrouillage » de la diurèse ni augmentation de l’ADH Diabète insipide • Étiologies ° traumatismes: hémorragies ? nécrose? ° en post opératoire d’une chirurgie d’adénome ° tumeurs de la région hypothalamo – hypophysaire: adénomes volumineux, méningiomes, gliomes et craniopharyngiomes ° maladies générales: essentiellement les maladies de système (responsable d’une infiltration de la région HH) : sarcoidose, hémopathie … Syndrome de Schwartz-Bartter SIADH • Syndrome de sécrétion inappropriée d’ADH avec rétention d’eau dans le secteur intracellulaire essentiellement ( pas d’oedèmes) • Signes cliniques ** asthénie ** troubles neurologiques: obnubilation, somnolence et confusion ** signes digestifs: nausées, vomissements et constipation • Signes biologiques ** hyponatrémie +++: très souvent à l’origine de la découverte du syndrome ** hypernatriurèse ** épreuve de restriction hydrique: amélioration de la symptomatologie clinique et biologique => épreuve diagnostique et thérapeutique 8 Syndrome de Schwartz-Bartter SIADH • Étiologies ** tumeurs essentiellement+++ - Syndrome paranéoplasique avec sécrétion anormale par la tumeur d’ADH - Cancers bronchiques +++, estomac … ** causes neurologiques - tumorales: gliomes, astrocytomes… - Infectieuses: méningites purulentes ou tuberculeuses, encéphalites herpétiques, polyradiculonévrites - Vasculaires: hémorragies cérébrales ou cérébroméningées - traumatiques Syndrome de Schwartz-Bartter SIADH • Traitement ** symptomatique ° une hyponatrémie sévère doit se traiter en réanimation °restriction hydrique +++: < 1litre /24H °apport parentéral intraveineux de sérum salé hypertonique ( pour faire remonter la natrémie si signes neurologiques +++) °diurétiques de l’anse: ( furosémide ou lasilix®): permettent d’éliminer plus d’eau que de sel ° surveillance stricte des entrées et des sorties pour équilibrer le bilan hydrique ** étiologique: toujours associé 9