L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Pr R DESAILLOUD - Insuffisance hypophysaire
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- Sémio biologique :
o Si on a une insuffisance gonadotrope : on a l’œstradiol diminuée, et les
FSH et LH seront diminuée ou normale (« anormalement normale »).
o Le fait que les hormones aient un taux normal est un signe d’origine centrale.
- Si on avait eu une insuffisance gonadique primitive, les FSH et LH seraient
augmentés par le feedback.
1.3 Déficit thyréotrope
- On y voit les signes d’hypothyroïdies.
- La seule différence avec l’hypothyroïdie périphérique On n’a pas le myxœdème
: donne un aspect bouffi infiltré, jaunâtre, un syndrome du canal carpien et
hypoacousie à cause d’infiltration.
1.4 Déficit somatotrope
- Fatigabilité accrue.
- Perte d’énergie.
- Baisse des performances à l’exercice.
- Diminution de la masse maigre, osseuse et musculaire.
- Augmentation de la graisse viscérale.
1.5 Déficit de l’axe lactotrope
- Pas de montée de lait, donc pas d’allaitement possible.
1.6 Pan hypopituitarisme
- Si tous les axes sont atteints, on parle de Pan hypopituitarisme.
- C’est l’Association des différents déficits hormonaux.
- Combine les signes déjà évoqués, avec en particulier :
o une asthénie marquée.
o une peau pâle, sèche, fine.
o des troubles sexuels.
2 Insuffisance post-hypophysaire ou diabète insipide central
2.1 Signes cliniques
- Syndrome polyuropolydipsique (boissons >2,5 l/j).
- Déshydratation compensée tant que le patient boit à sa soif.
- Possibilité d’un état de choc chez les personnes n’ayant pas accès à l’eau ou
diminution du seuil de la soif (personnes âgées +++).