Résumé de physiologie hépatique

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RÉSUMÉ DE PHYSIOLOGIE HÉPATIQUE
1. Caractéristiques anatomiques et fonctionnelles du foie et des voies biliaires.
Le foie est relativement lourd puisqu’il pèse 1,5Kg.
Le débit sanguin hépatique est de 1,2 à 1,5L/min ce qui peut être considéré
comme du haut débit en regard du débit cardiaque.
1/3 de la vascularisation du foie provient de l’artère hépatique (branche de
l’aorte), et 2/3 proviennent de la veine porte.
La bile est sécrétée à valeur de 1L/24h.
Les capillaires qui drainent le produit de la digestion → veine porte → foie.
Si jeûne, surtout artère hépatique.
Les médicaments ont un passage obligé au niveau du foie.
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€
a. Équipement enzymatique.
Métabolisme énergétique.
Hépatocyte (cellule la plus riche en enzyme).
Du fait de la veine porte → contribue à la conversion et à la redistribution de
l’énergie.
I. Fonctions hépato-biliaires.
€
1. Composition.
Eau, sels minéraux, lipides (cholestérol, phospholipides), bilirubine (pigment
biliaire jaune qui provient de l’hémolyse (= destruction des GR); c’est un déchet
azoté. L’Hb va être dégradée → bilirubine (hème et globine)).
La bilirubine est très peu soluble dan l’eau donc se localise là où a lieu l’hémolyse,
donc moëlle osseuse → prise en charge par le foie via le plasma, et éliminée dans
la bile.
€
Si bilirubine s’accumule → ictère (= jaunisse) car coloration des téguments (=
peau, muqueuse,...).
€
→ deux grandes causes: foie (obstacle à l’écoulement de la bile) ou si l’hémolyse
augmente.
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La glycuroniconjugaison est l’assemblage d’acide glycuronique et bilirubine.
Un défaut de glycuronyltransférase conduit à des pb de bile (d’où la lumière
bleue dans certaines couveuses pour éviter l’ictère nucléaire).
Le foie joue un rôle majeur dans la formation du cholestérol.
-sels biliaires (dispersion des lipides dans l’eau).
Quand chyme gastrique rencontre sels biliaires → lipase plus active sinon amas
de graisses non attaquable.
-enzymes.
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2. Rôle de la bile.
Dispersion et absorption des graisses.
Élimination, épuration.
3. Les voies biliaires.
Entre les repas, la bile est contenue dans la vésicule biliaire (sphincter d’Oddi
fermé).
3. Sécrétion et excrétion.
Sécrétion de la bile (permanente) et excrétion de la bile dans le duodénum
(rythmée par les repas).
Contrôlé par les voies hormonales et un peu nevrax.
Duodénum= glande endocrine → CCKPZ (= cholé-cysto-kinine, pancréo-zimine).
Elle favorise la motricité de la vésicule biliaire.
Composition des repas:
€ les lipides sont tout particulièrement stimulant dans
l’excrétion biliaire (comme protéines, mais un peu moins).
Sécrétion: stimulée par sécrétine (qui agit également au niveau du pancréas en
−
augmentant HCO3 ).
Les aa ne servent à rien pour le cerveau.
€
Métabolisme énergétique.
Interconversion métabolique.
Néoglucogénèse:
Jeûne/alimentation.
Le glucose devient glycogène par glycogénogenèse.
Le glycogène devient glucose par glycogénolyse.
Le jeûne stimule par le glucagon et les catécholamines la glycogénolyse.
Le repas stimule par l’insuline la glycogénogenèse.
IV. Les synthèses du foie.
1. Lipides.
Quatre matériaux que l’on retrouve dans le plasma:
-cholestérol.
-AG.
-TG.
-phospholipides.
Le foie synthétise ces quatre lipides, preuve de son équipement enzymatique.
L’ensemble des lipides circule de façon micellaire parce que non miscible avec
l’eau. Ainsi sont formés les différentes apoprotéines.
2. Glucides.
-glycogène (néoglucogenèse).
-fructose (qui avec glu donne saccharose), et galactose (qui avec glu donne
lactose).
3. Protéines.
-albumine, globulines.
L’électrophorèse permet de séparer les protéines.
L’on obtient par ce procédé, l’albumine en bas, puis globuline α 1, α 2, β et γ .
Rq: les γ -globulines correspondent aux anti-corps, ce sont donc les seules
globulines qui ne sont pas produites par le foie mais par le système lymphatique.
Les enzymes étant des protéines, il est évident que le
€ foie
€ en€ produit
€ (logique
€étant donné le nombre de synthèse qu’il opère).
-facteurs de coagulation.
V. Foie: catabolismes, épuration, détoxification.
Le foie reçoit directement les médicaments.
-toxifiants: exogènes ou endogènes.
(Effet de 1e passage, via la veine porte).
-Filtres.
-Réactions biochimiques: urée/NH3, alcool,...
-Réactions biliaires (exemple: bilirubine).
LE MÉTABOLISME DU CALCIUM
I. Le calcium dans l’organisme.
1. États/formes.
À la différence des autres substances, le calcium a la particularité d’être à
l’état cristallisé dans certains tissus.
2. Échanges.
1Kg de calcium dans l’organisme (la casi-totalité avec du phosphore dans le tissu
osseux).
TO= 99%= 1Kg.
LEC= 1‰= 1g.
LIC= 1%= 10g.
Régulation de la concentration en calcium dans les LEC → régulation de la
calcémie.
1g de calcium proviennent des aliments.
€
400mg sont absorbés au niveau des entérocytes.
200mg dans l’autre sens donc 200mg net.
La calciurie/24h est donc de l’ordre de 200mg (= ce qui est absorbé, afin de
laisser la concentration en calcium constante dans les LEC).
Le squelette est un tissu qui se renouvelle en permanence.
Ostéolyse → libération minérale.
Contrebalancé par le calcium du LEC pour la minéralisation.
Solution
€
du LEC qui contient du Ca
(calcium de phosphate).
[P ] x [Ca] = S.
€
2+
en excès → minéralisation= squelette
€
S étant le produit de solubilité.
€
€
Si on augmente le produit phospho-calcique, lié à une augmentation de [ P ] et/ou
de [Ca], il s’en suit un transfert de la phase dissoute à la phase minéralisée.
Si [ P ] x [Ca] < S car [ P ] et/ou [Ca] diminue, alors il y a transfert de la phase
€
minéralisée à la phase dissoute.
€
€
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€Quand sortie
€ Ca > entrée
€ Ca.
Pour la régulation de la glycémie, c’est l’os qui trinque.
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10 mg de Ca dans le squelette.
C’est donc seulement à terme que la déminéralisation est visible.
Une négativation du bilan osseux chez l’enfant est visible plus rapidement car
ses besoins en calcium sont bien plus élevé que chez l’adulte.
Dans le plasma, la calcémie est de: 2,5mmol/L soit environ 100mg.
40% du calcium est lié aux protéines du plasma et tout particulièrement à
l’albumine.
La forme non ionisée ayant peu ou pas d’effet, elle est de 10%, contre 50% sous
forme ionisée (c’est à dire 1,25mmol/L puisque 50% de la calcémie totale qui est
de 2,5mmol/L).
Dans les LEC, la concentration en calcium est de 1mmol/L.
La régulation de la calcémie porte sur le calcium ionisé.
Dans le cytoplasme de la cellule, très de peu de calcium (10 mmol/L). Mais
présent dans les mitochondries ou le réticulum.
−4
Au niveau intra-cellulaire, gradient extrêmement important
€
entre intra et
extra-cellulaire.
3. Rôles physiologiques.
a. Le calcium extra-cellulaire.
-La minéralisation osseuse.
-Cofacteurs enzymatiques (coagulation (le foie synthétise la fibrine mais
nécessite la vit K et le calcium sous forme ionisé)).
L’héparine est un anticoagulant.
-Excitabilité cellulaire (fonction de la concentration en ions calcium).
Excitabilité neuro-musculaire d’autant plus grande que la calcémie diminue.
Ainsi, une hypocalcémie sévère entraîne une crise de tétanie (= contraction
involontaire des fibres musculaires).
Se fait principalement au niveau des extrémité et plus précisément des
membres supérieurs donc les mains.
Médiation de l’effet hormonal.
b. Le calcium intra-cellulaire.
Messager universel.
Souvent qualifié de 2e messager.
Contribue à la sécrétion d’un très grand nombre de facteurs.
Ces mouvements de calcium sont à l’origine de la réponse cellulaire.
Une hypo ou hyperprotidémie → hypo ou hypercalcémie car le calcium est lié à
ces protéines.
V. Régulation de la calcémie.
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1. Les glandes endocrines.
Hormones ayant pour tissus cibles le TD, le rein et l’os. Si uniquement un impact
sur la calcémie, on appelle ces hormones calciotropes.
Ex: Les oestrogènes inhibent la résorption donc à la ménopause comme carence
en oestrogènes → augmentation de la résorption.
Minéral osseux diminue de 30% entre 20 et 80ans chez l’homme, et de 40% chez
la femme.
Dans les
€ années qui suivent la ménopause, décalcification importante.
Hormones thyroïdiennes, cortisol: jouent un rôle sur le métabolisme osseux.
Si hyperthyroïdie → déminéralisation → hypercalcémie.
Si cortisol en quantité importante → déminéralisation → hypercalcémie.
→ impact€sur l’os.
Glandes endocrines
€
Hormones thyroïdiennes: €
€
-calcitonine: rôle au niveau de l’os: antiostéolytique, inhibe l’action des
ostéoclastes.
€
Quelques heures après injection de calcitonine → hypocalcémie.
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-parathormones (x4 parathyroïdes au niveau de la glande thyroïde, c’est à dire
du cou): également une hormone polypeptidique, agit au niveau de nos trois tissus
cibles.
Rein: augmente calcitriol, diminue la réabsorption du phosphore donc augmente
phosphourie → hypophosphorémie, augmente la réabsorption du calcium donc
diminue sa sortie urinaire.
TD: stimule les transporteurs entérocytaires du calcium.
Os:€augmente l’ostéolyse en agissant au niveau des ostéoclastes.
En ce qui concerne le calcium, augmente la calcémie.
En ce qui concerne le phosphore, diminue la phosphorémie.
Quand excès de PTH sans but de réglage de la calcémie à une valeur
physiologique, l’on parle d’hyperparathyroïdisme primaire.
Normalement, PTH sécrétée selon la concentration en calcium, l’on parle alors
d’hyperparathyroïdisme secondaire si carence calcique.
Récepteurs au calcium au niveau des glandes PTH.
Calcitriol: si carence en vitD → carence calcique= carence vitaminocalcique →
hyperparathyroïdisme secondaire → déminéralisation.
Mise en jeu de ces hormones:
€
carence calcique.
-hyperparathyroïdisme secondaire.
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