• Ne pas semer trop tôt (entre le 25 avril et le 30 mai avec une température du sol
supérieure à 10 °C) afin que la croissance juvénile soit rapide.
• Densité de semis de 85 000 à 100 000 grains/hectare en fonction de la précocité.
Choix des variétés (se référer au classement AGPM)
Semis et densité
Fertilisation
Le choix variétal se fait sur cinq principaux critères.
• La précocité
Il faut tenir compte de la corrélation négative qui existe entre le rendement du maïs et
la précocité des variétés. Dans tous les cas de figure, il faut choisir la précocité adaptée
aux sommes de températures disponibles pour la région, à la date de semis prévue.
• La vigueur au départ et le port de la plantule
Choisir des variétés vigoureuses au départ permet de limiter les risques d’attaques de
parasites, les intoxications ammoniacales et les carences. Les variétés à port dressé
résistent mieux au passage de la herse étrille.
• La résistance aux maladies et ravageurs
La sélection variétale actuelle répond aux principaux problèmes posés par les maladies
courantes.
• La rapidité de croissance au stade 8-12 feuilles
Ce critère variétal permet au maïs de mieux concurrencer les adventices.
• La puissance de fertilité
C’est l’aptitude pour une plante à toujours faire au moins un épi malgré les blessures
provoquées par les parasites ou la herse étrille.
Soyez vigilant, l’utilisation de variétés OGM est interdite. Rapprochez-vous de
votre organisme de contrôle et suivez la réglementation en vigueur.
Entretien de la culture
Entretien de la culture
Fertilisation azotée
Le maïs valorise très bien l’azote organique. Sa période de végétation coïncide avec le
moment où la minéralisation des matières organiques est optimale surtout si l’eau n’est pas
un facteur limitant. Les besoins en azote du maïs sont de 2,2 kg/q de grains produits et de
13 kg/t de matière sèche ensilage.
La fertilisation couramment pratiquée est :
• avant semis : compost* de fumier de volailles ou compost* de fumier de ruminants ;
• en végétation : amendement organique à minéralisation plus rapide (guano, sang,
plume)**.
Dans les sols à bon pouvoir tampon (
au moins 15 à 20 % d’argile
), l’apport de compost ou
de fumier peut être effectué en une seule fois au printemps, avant le semis.
Dans les sols lourds et battants, qui restent froids et humides jusqu’au mois de juin, l’apport
précoce de fumier frais, riche en azote (
par exemple : fumier de volailles
), risque de provoquer des
problèmes d’intoxication ammoniacale et/ou une attaque de taupins.
Le calcul des apports peut se faire à partir de la méthode des bilans (type AGPM), tenant
compte des besoins du maïs calculés à partir de l’objectif de rendement, mais aussi des
ressources (sol, précédent, matière organique, etc.). Grâce à une analyse de reliquats des
années précédentes, on estime l’azote potentiellement minéralisable. Il est aussi possible
de se reporter à la plaquette Maïs et azote (AGCA-AGPM).
* Faire une analyse de l’amendement organique utilisé pour connaître sa valeur fertilisante. ** Se référer au cahier des charges en vigueur.