o à partir de cette quantité, qui est mesurée typiquement en
milliseconde, il est possible d’estimer les constants microscopiques ki
en tenant compte de kcat et KM
Dans le cas d’un système plus compliqué, il n’y a plus de solution analytique
et la détermination de constantes cinétiques se fait par approximation en utilisant
des méthodes spectroscopiques qui détectent seulement des intermédiaires
caractéristiques d’une certaine étape de la réaction
o Rappel du « burst » de la cinétique de la chymotrypsine
Pour pouvoir étudier l’apparition de ces complexes intermédiaires, les
conditions expérimentales suivantes doivent être remplies :
¾ La quantité d’enzyme disponible doit être suffisante pour étudier les
espèces enzymatiques en concentration saturable de substrat. En effet, c’est
l’interaction de l’enzyme avec un ou plusieurs substrats et non la formation de
produits qui est étudiée.
¾ On doit disposer d’une méthode de détection spectrophotométrique,
radioisotopique ou autre pour suivre l’apparition ou la disparition de
l’intermédiaire.
¾ On doit pouvoir faire les mesures très rapidement puisque les vitesses
de réaction peuvent être de l’ordre de 10-7 sec. Il nous faut donc pouvoir suivre la
réaction presque instantanément après le mélange des réactifs (enzyme +
substrat(s)).
Plusieurs méthodes ont été développées pour pouvoir satisfaire cette dernière
condition :
Mesure en flot continu
En 1923, Hartridge et Roughton introduisent la technique de mesure en flot
continu qui est illustrée ci-dessous.
d
t = d / x
Points d’observation
Ainsi, plusieurs points d’observation sont aménagés à la sortie de la chambre
de mélange, ce qui permet de suivre l’évolution de la réaction dans le temps, et ce,
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