du labre seule, qui cache alors complètement le bourrelet. Les

du labre seule, qui cache alors complètement le bourrelet. Les ornements
de la spire peuvent donc être constitués par les irrégularités, ou les tuber-
cules,
du bourrelet calleux, ou par les stries d'accroissement de la
partie postérieure du labre. (Les deux modes d'ornementation peuvent
coexister,
ou l'un d'eux est seul présent). La plupart des formes présen-
tent
deux sutures externes par tour de spire : la suture
vraie
(labre sur
bourrelet) et une fausse suture (bourrelet sur labre, ou bourrelet sur
bourrelet)
Voir
les fig. i à 5 ci-après. L'une ou l'autre peut se trou-
ver
cachée.
L'animal
qui vivait dans une coquille ainsi constituée devait posséder
un
lobe
foliacé
du manteau, s'insinuant dans la fissure, et dont la fonc-
tion, chez la majorité des espèces, semble avoir été de résorber en partie
la
tubérosité au fur et à mesure de l'accroissement. On constate, en effet,
quelque soit l'âge de la coquille, que le bourrelet qui fait suite à la tubé-
rosité est généralement bien moins saillant que cette dernière. Le sinus
antérieur du labre correspond vraisemblablement au passage d'un siphon
respiratoire.
Un deuxième sinus, qui s'observe exceptionnellement un
peu en arrière du précédent, pouvaiL servir au passage de la
tête
de l'ani-
mal.
Je ne l'ai vu que dans une espèce.
C'est
tout
ce que l'on peut dire d'à peu près certain, je crois, sur l'orga-
nisation de ces mollusques dont on ne connaît aucun représentant vivant.
Ajoutons
que la coquille, très épaisse et solide en arrière, est générale
ment mince et fragile en avant.
Aussi,
dans d'assez nombreux gisements,
certaines formes ne sont guère représentées que par la partie postérieure
de la coquille qui, même, se montre souvent très usée. Quelques exemplai-
res en assez bon état sont pourtant.mêlés à ces fragments. C'est une preuve
que l'habitat de ce mollusque, dans la zonejiéritique où on le trouve canton-
né', était probablement sur des fonds balayés par les courants marins. Cette
remarque est en partait accord avec les reconstitutions paléogéographiques
que j'ai pu faire
d'une
partie delà Berbérie méso-nummulitique.
Caractères
internes. Le moule intérieur qui, pour certaines espèces,
se
rencontre exclusivement, est subfusiforme et n'a souvent aucune res-
semblance avec sa coquille.
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est ombiliqué (vide laissé par la columelle).
Spire
viticulée, plus ou moins scalaro'fde. Un nombre peu variable de
tours (4 à 7) sont visibles.
Tours lisses, disjoints, à croissance généralement assez rapide et régu-
lière,
à profil plus ou moins convexe. Le dernier tour seul peut offrir
quelques particularités
nettement
distinctives des espèces. Sa partie anté-
rieure ne s'allonge pas, comme chez les Fusus, et cette brièveté n'est pas
imputable au mauvais état de conservation. Fréquemment un renflement
hélicoïdal
entoure l'ombilic ; il correspond aux emplacements successifs
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